Top 19 des aliments ultra transformés à éviter impérativement

Après une journée de travail bien chargée, vous avez pris l’habitude de réchauffer un plat préparé au micro-ondes. C’est facile, pratique et votre repas est prêt en moins de cinq minutes. Et pourtant… Les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme en ce qui concerne les aliments ultra-transformés.
Ces derniers favorisent la prise de poids, tout en étant responsables de l’augmentation des maladies cardiovasculaires et du risque de certains cancers. Le Dr Anthony Fardet ne cesse de rappeler à quel point ils tuent les consommateurs à petit feu.
Ce sont ces fameux produits industriels aux listes interminables et incompréhensibles. Ils proviennent du “cracking”, ou “fragmentation” en français, un processus de l’industrie agro-alimentaire. Des produits bruts comme le lait ou le blé sont fragmentés en divers éléments afin de reconstituer ou de créer de toutes pièces ce que les nutritionnistes appellent des “faux aliments”.
Ces aliments industriels sont dénués de qualités nutritionnelles et présentent peu de goût. C’est pourquoi les produits issus du cracking cumulent les additifs et sucres cachés néfastes pour la santé.
La classification internationale NOVA les définit comme des aliments ayant une formulation industrielle de cinq ingrédients ou plus et les classe dans le groupe 4. Pour vous aider à les débusquer, nous avons répertorié les 19 aliments ultra-transformés (AUT) à éviter à tout prix.
Aliment n° 1 : Les céréales du petit-déjeuner
Les enfants en raffolent le matin et pourtant les céréales ultra-transformées présentent une qualité nutritionnelle médiocre. Céréales fourrées au chocolat, riz soufflé et autres pétales sucrés vendus dans les rayons de la grande distribution ne constituent pas le socle d’un petit-déjeuner équilibré.
Pourquoi tant de polémiques concernant les céréales industrielles ?
La composition des céréales préférées des enfants fait bondir les nutritionnistes. Avant tout parce que la quantité réelle de céréales contenues dans un produit diffère beaucoup d’une marque à l’autre. De plus, seul un paquet sur deux contient des céréales complètes, source de fibres.
La plupart des paquets présentent un taux explosif de sucre ajouté, ce qui entraîne un pic glycémique. Coup de fatigue assuré dans la matinée ! De nombreux additifs entrent dans la composition des céréales raffinées : colorants, correcteurs d’acidité, sirop de glucose ou fructose, extrait de malt, huile de tournesol, mélange d’huiles de coco et de tournesol.
Quelle alternative à ces céréales ultra sucrées ?
Pour un petit-déjeuner équilibré et gourmand, remplacez les céréales industrielles par des céréales complètes comme l’épeautre, l’avoine ou le sarrasin. Ajoutez-y des noisettes, des amandes, des fruits frais, quelques pépites de chocolat noir ou un filet de miel.
Aliment n° 2 : Les barres chocolatées
Stars du goûter, les barres chocolatées restent des aliments imaginés de toutes pièces par les industriels. Leurs goûts, leurs couleurs et leurs textures vous font saliver mais ces dernières sont le fruit d’une accumulation d’additifs, d’où leur place dans le groupe 4 de la classification NOVA.
Pourquoi les barres chocolatées sont sur la liste des aliments à éviter ?
En mangeant une barre chocolatée, vous ingérez une dose de sucre importante. D’ailleurs, le sucre arrive en tête de la liste des ingrédients. Pensez à ces barres chocolatées gourmandes qui croustillent sous la dent. Listez ensuite les composants qui se succèdent dans la recette. Vous ne verrez plus jamais ces douceurs chocolatées de la même manière.
Leur composition illustre à elle seule ce qu’est un aliment raffiné : sirop de glucose-fructose, huile de palme, huile de karité, phosphatides d'ammonium, perméat de lactosérum en poudre, maltodextrine, carbonates de sodium, carraghénanes.
Comment remplacer ces barres chocolatées néfastes pour la santé ?
Passez derrière les fourneaux. Le web regorge de recettes pour préparer des barres chocolatées maison. Pour chaque friandise de la grande distribution, vous pouvez trouver des recettes de substitution. Vous contrôlez au gramme près la quantité de sucre que vous incorporez dans vos barres chocolatées.
Aliment n° 3 : Les jus de fruit à base de concentré
Les jus de fruit à base de concentré subissent une transformation issue de procédés industriels. Les fruits sont pressés, le jus récolté, puis l’eau extraite par évaporation. Ne reste que le concentré qui est congelé. Lorsque le jus de fruit est reconstitué, les industriels additionnent alors au concentré de l’eau et une ribambelle d’additifs.
En quoi la composition des jus à base de concentré est-elle néfaste ?
Leur forte concentration en sucres est pointée du doigt par les nutritionnistes. S’ils se conservent longtemps dans vos placards, ils ne présentent pas un grand intérêt nutritionnel. La plupart des jus à base de concentré contiennent des additifs, destinés à réguler leur acidité et à présenter un goût sucré. C’est le cas de l’acide citrique, de l’acide ascorbique, des pectines et du sucralose.
Quelles solutions pour éviter les jus de fruits à base de concentré ?
Au supermarché, optez pour un jus de fruits frais du rayon frais. Ce dernier ne comporte pas de sucres ajoutés. L’idéal reste de presser vos fruits vous-même le matin pour profiter d’un jus bien frais. Mieux encore : consommez les fruits sans les presser. Vous ingérez ainsi les fibres des aliments et limitez les calories.
Aliment n° 4 : Les yaourts aux fruits
Malgré leur emballage alléchant, certains yaourts aux fruits ne comportent en réalité aucun fruit. Vu leur composition, ils ne sont pas forcément meilleurs pour la santé qu’une crème dessert chocolatée. Les sucres raffinés côtoient les arômes artificiels, colorants et autres additifs cumulés pour séduire les papilles des consommateurs.
Pourquoi ces yaourts sont-ils décriés par les nutritionnistes ?
Lisez les étiquettes des yaourts aux fruits dans les rayons des supermarchés. Les fruits sont souvent absents de la liste des ingrédients et des arômes sont mentionnés. Lorsque votre yaourt contient des arômes naturels, ces derniers ne sont pas forcément issus du fruit en question. Les arômes artificiels (non naturels), quant à eux, résultent d’une combinaison chimique réalisée en laboratoire.
Beaucoup de yaourts aux fruits contenant du sucre raffiné à base de sirop de glucose ou de glucose-fructose maltraitent votre glycémie, tout en étant très caloriques. Certains produits contiennent entre trois et huit additifs, avec des épaississants et des gélifiants en surnombre : amidon modifié de maïs, des carraghénanes, des pectines et du xanthane.
Adieu les yaourts aux fruits alors ?
Devez-vous faire une croix définitive sur les yaourts aux fruits ? Si vous voulez vous régaler, incorporez tout simplement des morceaux de fruits de saison dans un fromage blanc bio ou un yaourt nature bio. Et pourquoi ne pas tester la fabrication des yaourts maison ?
Aliment n° 5 : Le pain de mie
Le pain de mie industriel se trouve souvent à la table du petit-déjeuner. Cet AUT appartenant à la catégorie 4 de la classification NOVA, son intérêt nutritionnel est peu convaincant.
Pourquoi oublier le pain de mie ?
Contrairement aux autres pains, le pain de mie contient une forte dose de sucre et des matières grasses comme l’huile de palme ou l’huile de colza. Avec son indice glycémique élevé, impossible d’éviter les fringales du milieu de matinée.
Le pain de mie contient également des émulsifiants ultra irritants pour les intestins et la muqueuse digestive : mono- et diglycérides d’acides gras. Les conservateurs ne manquent pas : propionate de calcium et acide ascorbique, utilisé comme agent de traitement de la farine.
Quel pain choisir à la place ?
Sans grande surprise, les nutritionnistes plébiscitent le pain complet artisanal. Il comporte des fibres et des antioxydants. Rendez-vous chez votre boulanger et craquez sur un pain de seigle ou un pain aux céréales. Conservez-le plusieurs jours au sec, à l'abri de la lumière.
Aliment n° 6 : Les biscuits du petit-déjeuner
Les marques vantent les mérites de leurs biscuits pour faire le plein d’énergie dès le petit-déjeuner et rester en bonne santé.
Si vous analysez la liste des ingrédients sur les cartons d’emballage, vous vous apercevez rapidement que le taux de sucre est explosif. L’équivalent de trois sucres quasiment dans un paquet de quatre biscuits !
Pourquoi fuir la plupart des biscuits prévus pour le petit-déjeuner ?
Les biscuits vendus pour le petit-déjeuner sont ultra-transformés. Pour tenir jusqu’au déjeuner, vous avez besoin d’ingérer des protéines, des fibres et des glucides complexes au petit-déjeuner. Or ces biscuits peuvent difficilement combler vos besoins.
Ils comportent peu de céréales complètes ainsi que des sucres assimilés à vitesse grand V par l’organisme, responsables d’un véritable shoot de glycémie.
Là encore, une farandole d’additifs est présente au niveau de la composition : huile de palme, sirop de glucose-fructose, carbonates d’ammonium, diphosphates, esters mono- et diacétyltartriques, lécithine de soja, polydextrose.
Quelle alternative à ces biscuits ultra-transformés ?
Consommez ces biscuits occasionnellement. Ils ne peuvent se substituer à un petit-déjeuner équilibré. Vous ne pouvez pas vous en passer ? Alors fabriquez-les à partir de farine complète et de farine de seigle. La préparation prend peu de temps et les biscuits maison se conservent toute la semaine dans une boîte en fer.
Aliment n° 7 : Les aliments sans gluten
En France, des millions de consommateurs se tournent vers une alimentation sans blé, seigle ou orge à cause d’une allergie au gluten. C’est pourquoi les marques proposent des produits exempts de cette protéine. Cependant, la plupart des aliments sans gluten contiennent souvent plus d’additifs que les produits similaires à base de blé.
Pourquoi autant d’additifs dans les aliments sans gluten ?
Pour compenser l’absence de gluten, les procédés industriels incorporent des émulsifiants et des épaississants dans leurs recettes. Ces additifs jouent notamment un rôle dans la texture et la sensation en bouche du produit final.
Les additifs les plus fréquents dans ces produits labellisés sans gluten sont les lécithines (majoritairement de soja), l’acide citrique, la gomme de guar, le nitrite de sodium et la gomme xanthane.
Privilégier les aliments bruts et non transformés
Vous vous demandez comment manger sans gluten tout en préservant votre santé ? Regardez le Nutri-Score en premier lieu mais surtout, comparez les étiquettes en magasin et évitez le plus possible les produits sans gluten ultra-transformés.
Privilégiez des aliments bruts se substituant au gluten pour cuisiner. Parmi les aliments sans gluten, optez par exemple pour des céréales comme le maïs ou le millet. Le quinoa et le sarrasin sont aussi vos alliés.
Aliment n° 8 : Les substituts de repas dits “minceur”
Au sein du rayon diététique, de nombreux produits cumulent les mauvais points. C’est notamment le cas des substituts de repas minceur. S’ils sont pauvres en calories, en graisses et riches en protéines, ils résultent d’une hyper transformation industrielle. Bref, vous êtes loin du régime alimentaire idéal pour maigrir.
En quoi la composition des produits minceur est-elle néfaste ?
Les produits minceur de type barre chocolatée ou boisson repas comportent des ingrédients ultra-transformés tels que des protéines de lait, de lactosérum, de blé ou de lait en poudre. Certains cumulent les additifs dont des émulsifiants, des édulcorants et des agents de charge. Ces derniers apportent plus de volume à la préparation sans augmenter son apport en calories.
Une seule barre minceur peut contenir une quarantaine de composants. Un cocktail dangereux qui ne vous aide pas à vous débarrasser de la culotte de cheval ou à faire disparaître la cellulite. Des additifs comme les lécithines, le sorbitol, l’acide carminique, le glycérol, le polydextrose et la gélatine apparaissent dans les listes d’ingrédients.
Quelles solutions pour maigrir sans ces substituts de repas ?
Sans l’aide d’un professionnel de la nutrition, perdre du poids rapidement peut s’avérer un vrai casse-tête, voire un danger. Une première consultation chez un diététicien vous permet de mettre en place des stratégies plus saines tout en vous passant de boissons et de barres minceur. En fonction de vos goûts et de vos habitudes, ce spécialiste vous concocte des menus minceur équilibrés sans aliments ultra-transformés.
Aliment n° 9 : Les soupes de légumes industrielles
Avec ses bons légumes frais de saison, la soupe est synonyme de repas équilibré. La réalité est différente en ce qui concerne les soupes industrielles. Qu’elles soient déshydratées ou vendues en brique, ces dernières sont dans le collimateur des professionnels de la nutrition à cause de leur forte concentration en sel et en sucre.
Pourquoi se passer de soupe industrielle ?
Une grande partie des soupes industrielles appartient au groupe 4 de la classification NOVA (produits ultra-transformés), l’autre au groupe 3 (produits transformés).
La quantité de sel contenue dans un bol de soupe industrielle représente en moyenne un quart des apports recommandés. La teneur en sucre est encore plus inquiétante, notamment dans les soupes déshydratées. Un bol de soupe déshydratée contient parfois l’équivalent de trois morceaux de sucre !
La soupe maison, la grande gagnante !
En réalisant votre soupe vous-même, vous êtes certain de ne pas ingérer une dizaine d’additifs en avalant votre bol. Vous pouvez tout à fait préparer une grande quantité de soupe et congeler des portions pour les jours où vous n’avez pas le temps de cuisiner.
Aliment n° 10 : Les sodas, sodas light et zéro inclus
Les sodas cochent toutes les cases des aliments ultra-transformés à éviter. Non seulement ils ne présentent aucun intérêt nutritionnel mais ils regorgent d’additifs. Les sodas light et zéro, considérés comme des boissons moins sucrées, ne dérogent pas à ce constat.
Pourquoi les sodas sont mauvais pour la santé ?
Vous pouvez chercher longtemps : les sodas ne présentent aucun avantage pour votre santé. C’est même tout le contraire. Ces boissons gazeuses sont gorgées de sucre et d’additifs, terrain propice au développement du diabète et de maladies cardio-vasculaires. Elles sont également mauvaises pour le foie. Certains professionnels de santé considèrent que les sodas sont cancérigènes.
Parmi les additifs les plus fréquents dans la composition des sodas, se trouvent de l’acide citrique, de l’acésulfame K, du caramel au sulfite d'ammonium, ou encore de l’aspartame. Ingérés régulièrement, l’acide orthophosphorique, le sorbate de potassium et le benzoate de sodium présentent des risques notables pour la santé.
Comment diminuer sa consommation de soda ?
Les sodas créent une véritable addiction au sucre et il est normal que vous ayez du mal à vous en passer. Plutôt que de les bannir de votre quotidien du jour au lendemain, diminuez votre consommation au fil des semaines, sans oublier que les sodas light et zéro sont tout aussi néfastes.
Aliment n° 11 : Les nuggets de poulet
Les nuggets de poulet ont toujours autant la cote auprès des enfants. Et les parents reconnaissent leur aspect pratique. Néanmoins, ils sont loin de ne contenir que du filet de poulet. Graisse, cartilage et vaisseaux sanguins entrent bien souvent dans leur composition.
Pourquoi bouder les nuggets de poulet industriels ?
Consommés régulièrement, les nuggets de poulet industriels favorisent le développement de maladies cardiovasculaires. Ils présentent en effet une forte concentration d’acides gras saturés.
Les additifs se bousculent dans ces produits ultra-transformés. Du phosphate et du carbonate sont injectés dans la mixture par certains industriels pour que la viande gonfle et s'alourdisse grâce à l’eau. La panure, quant à elle, comporte bon nombre d’acidifiants, d’agents de texture et d’exhausteurs de goût : acide citrique, gomme xanthane, diphosphates, carbonates de sodium, etc.
Quelles solutions pour manger des nuggets plus sains ?
Difficile d’empêcher vos enfants de choisir des nuggets lorsque vous allez au fast-food. Mais à la maison, privilégiez des nuggets classés dans la catégorie 3 de la classification NOVA. Ces derniers contiennent moins d’additifs que ceux de la catégorie 4. Essayez les nuggets maison à partir de filets de poulet bio. Un régal pour toute la famille.
Aliment n° 12 : La charcuterie industrielle
L’agence internationale de recherche sur le cancer (IARC) a démontré l’influence de la charcuterie industrielle sur le risque de cancer colorectal. C’est pourquoi Santé Publique France préconise de ne pas consommer plus de 150 grammes de charcuterie par semaine. Les professionnels de santé mettent en garde contre les nitrites et nitrates contenus dans le jambon, le saucisson et autres saucisses.
Pourquoi limiter sa consommation de charcuterie industrielle ?
La charcuterie industrielle contient un nombre important d’additifs, destinés à accélérer la maturation des jambons et à éviter les contaminations bactériennes. Ce sont eux également qui donnent à la viande sa couleur si alléchante. Au contact de la viande, les nitrites et nitrates créent des molécules cancérogènes.
Les conservateurs principalement contenus dans la charcuterie industrielle sont le nitrite de potassium, le nitrite de sodium, le nitrate de sodium et le nitrate de potassium. Ces dernières années, les industriels ont développé des jambons estampillés sans nitrite. Ces produits font malgré tout partie des aliments qui favorisent le cholestérol mais également la cellulite.
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De la charcuterie oui, mais produite localement
Ne bannissez pas pour autant la charcuterie de votre alimentation. Privilégiez plutôt le jambon et les saucisses produits localement par les artisans de votre région. Discutez avec eux des conditions de fabrication. Vous éviterez ainsi d’ingérer de l’amidon modifié, du sirop de maïs ou du chlorure de potassium.
Aliment n° 13 : Les vinaigrettes prêtes à l’emploi
Si la salade est un super ingrédient pour manger sainement, la vinaigrette industrielle qui l’accompagne ruine cet équilibre. D’autant plus que la plupart des produits vendus dans le commerce sont caloriques et bourrés d’additifs. Bien que l’eau remplace la plupart des matières grasses dans les vinaigrettes allégées, elles présentent le même cocktail d’additifs.
Pourquoi se passer des vinaigrettes industrielles ?
Les vinaigrettes industrielles résultent d’une ultra-transformation par les industriels. Elles n’ont aucun intérêt nutritionnel : teneur élevée en sel, en sucres, en matières grasses, et pire, en acides gras saturés.
Les conservateurs les plus fréquemment utilisés dans les vinaigrettes prêtes à l’emploi sont le benzoate de sodium et le sorbate de potassium. S’ajoutent des correcteurs d’acidité comme l’acide citrique et l’acide phosphorique. Les épaississants ne manquent pas : carraghénanes, gomme xanthane, gomme de guar. Un colorant comme la lutéine est présent dans certaines recettes.
Quelles alternatives aux vinaigrettes préparées ?
Des marques bio proposent des vinaigrettes sans additifs, à base d’huile de colza bio et de vinaigre balsamique bio, par exemple. La vinaigrette maison à l’huile d’olive par exemple, reste le meilleur moyen de savoir exactement ce que vous versez sur votre salade. En plus, il faut moins de trois minutes pour préparer une vinaigrette saine et savoureuse.
Aliment n° 14 : Les pizzas fraîches et surgelées industrielles
Sur le carton d’emballage, les pizzas fraîches et surgelées ont l’air de plats gourmands à la pâte croustillante. Malheureusement, elles n’échappent pas à la liste des aliments très transformés à éviter absolument. Elles présentent souvent plus de pâte que de garniture, ainsi que des ingrédients de piètre qualité. Là encore, les additifs sont de la partie.
Pourquoi dire adieu aux pizzas industrielles ?
La composition des pizzas industrielles fait froid dans le dos. La plupart des produits frôlent la trentaine d’ingrédients. Leur garniture se compose d’ingrédients dont il est impossible de vérifier la provenance. De plus, les pizzas des supermarchés sont bien plus grasses que les pizzas maison, avec, en prime, une concentration de mauvaises graisses.
Et si on ne peut pas se passer de pizza ?
Pour vous régaler avec une margarita ou une quatre fromages sans jouer avec votre santé, passez derrière les fourneaux. Préparez une pâte en cinq minutes avec de la farine, du sel, de l’eau et de la levure. Laissez-la gonfler quelques heures, étalez-la puis garnissez-la de vos ingrédients préférés : une végétarienne à base de légumes frais de saison peut s'avérer à la fois gourmande et pleine de saveur ! Vous détestez cuisiner ? Alors rendez-vous dans votre restaurant italien préféré !
Aliment n° 15 : Les viennoiseries industrielles
Elles sont moelleuses à souhait et vous les consommez peut-être lors du petit-déjeuner ou au goûter. Les viennoiseries industrielles ont un impact délétère sur votre équilibre alimentaire. Vous vous doutez certainement de leur apport calorique explosif. Saviez-vous qu’un pain au chocolat industriel contenait en moyenne entre trois et huit additifs ?
Pourquoi éviter les pains au lait, au chocolat, croissants et brioches vendus dans les grandes surfaces ?
Qu’il s’agisse d’un croissant industriel ou d’une brioche, vous faites le plein de sucres, de matières grasses et d’acides gras saturés en la digérant. Rien de très intéressant si vous souhaitez perdre du poids facilement et préserver votre santé.
Les industriels y intègrent des émulsifiants comme la lécithine de soja, les mono- et diglycérides d’acides gras, les esters polyglycériques d’acides gras. Les caroténoïdes jouent un rôle de colorant. Vous retrouvez des épaississants tels que la gomme de guar et des conservateurs comme le propionate de calcium.
Par quoi remplacer les viennoiseries industrielles ?
Les viennoiseries industrielles ne sauraient constituer la base d’un petit-déjeuner ou d’un goûter sain. Mais vous pouvez vous faire plaisir le week-end en réalisant une brioche tressée maison. Autre possibilité : remplacez le pain au chocolat par une barre de chocolat noir bio, placée entre deux tartines de pain complet légèrement beurrées.
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Aliment n° 16 : Les boîtes de pâtes
Bolognaise, carbonara, quatre fromages, saumon : le choix est varié au rayon des boîtes de pâtes à réchauffer et à manger sur le pouce. Si vous avez l’impression d’être rassasié sur le moment, ces recettes présentent un index glycémique élevé qui favorise la prise de poids et les fringales.
Pourquoi limiter sa consommation de pâtes préparées ?
Le Nutri-Score A ou B de certains produits n’est pas représentatif des additifs ajoutés par les industriels. Ces boîtes de pâtes contiennent des conservateurs comme le sorbate de potassium ou l’acétate de sodium.
Les pâtes à réchauffer en deux minutes comportent également des correcteurs d’acidité comme l’acide lactique. Certaines recettes de pâtes sauce bolognaise présentent plus de protéines de soja réhydratées que de bœuf ! Notez que certains produits ont même été retirés de la vente à cause de leur dangerosité pour la santé.
Quelles alternatives à ces repas préparés à base de pâtes ?
Les boîtes de pâtes préparées sont assez onéreuses et déconseillées si vous voulez respecter les fondamentaux d’une alimentation équilibrée. Préparez vous-même votre plat de pâtes la veille afin de l’emporter au travail le lendemain. Préférez des pâtes complètes car elles sont moins transformées. Votre organisme assimile leurs glucides plus lentement : le blé a conservé son enveloppe.
Aliment n° 17 : Le chocolat en poudre
Saviez-vous que certaines boîtes de chocolat en poudre ne contenaient même pas un quart de cacao ? Là encore, le Nutri-Score parfois rassurant peut vous faire oublier que ces produits phares du petit-déjeuner sont ultra-transformés.
Pourquoi bannir certains chocolats en poudre de la table du petit-déjeuner ?
Le cacao n’est pas le premier ingrédient qui apparaît en tête de la composition. Le sucre le devance de loin. Autrement dit, vous ingérez une dose de sucre phénoménale en buvant votre chocolat chaud.
Le sucre n’est malheureusement pas le seul point noir. La plupart des boîtes de chocolat en poudre contiennent des additifs, avec des émulsifiants comme la lécithine de soja ou le carbonate de magnésium.
Existe-t-il des alternatives meilleures pour la santé ?
Rassurez-vous si vous êtes addict au chocolat. Il existe des produits classés dans le groupe 1 de la classification NOVA. Il s’agit des boîtes de cacao sans sucre ajouté. Le cacao n’a pas été transformé, ou très peu. Si le goût vous semble trop amer, vous êtes toujours gagnant à sucrer un peu votre chocolat chaud plutôt que de consommer des chocolats en poudre hyper transformés.
Aliment n° 18 : Les poêlées de légumes
Vous êtes surpris de trouver la mention des poêlées de légumes dans cette liste ? Les légumes sont pourtant des aliments santé recommandés par tous les diététiciens nutritionnistes. Cependant, trois poêlées de légumes sur quatre sont transformées voire ultra-transformées.
En quoi la composition de certaines poêlées est-elle néfaste ?
Les industriels ne se privent pas d’incorporer parmi les légumes des exhausteurs de goût comme le glutamate de sodium ou des agents de texture tels que la maltodextrine de pomme de terre . Le glutamate de sodium est interdit dans les aliments bio car il est très addictif et perturbe le système endocrinien.
Bon nombre de paquets contiennent de l’huile de tournesol, très pauvre en oméga-3. Cette huile est chauffée à forte température lorsque les industriels font préfrire certains aliments. Elle dégage alors des aldéhydes, des molécules accusées accusées d’être cancérigènes.
Quels réflexes adopter pour sélectionner des poêlées de légumes saines ?
Que vous suiviez un régime alimentaire végétarien ou non, tournez-vous vers des poêlées de légumes non transformées ou minimalement transformées. Ce sont celles qui contiennent uniquement des noms de légumes (et non d’additifs). Rendez-vous sur la base de données Open Food Facts pour découvrir toutes les poêlées appartenant au groupe 1 de la classification NOVA.
Aliment n° 19 : Les biscuits apéritif
Les stars de l’apéro sont des produits transformés voire ultra-transformés. Les chips, crackers et autres soufflés restent très gras et salés. Plus surprenant, ils s’avèrent extrêmement sucrés. Certains biscuits apéritif contiennent même de l’huile de palme.
Pourquoi éviter les biscuits salés à l’heure de l’apéro ?
Un biscuit salé présente en moyenne une composition d’une quinzaine d’ingrédients, le sucre et le sel arrivant en haut du podium. On note souvent du sirop de glucose-fructose, du carbonate acide d’ammonium ou de sodium.
La présence de glutamate monosodique dans certains biscuits apéritif est montrée du doigt. Cet exhausteur de goût peut entraîner des allergies, des malaises et être toxique pour les neurones.
Un apéro plus sain, c’est possible ?
Il existe des alternatives pour remplacer les biscuits industriels de l’apéritif. Pensez aux oléagineux non salés, comme les pistaches ou les noisettes. Mettez des crudités sur la table : tomates cerises bio, bâtons de carottes. Et pourquoi ne pas préparer des pop-corn maison que vous salerez légèrement ?
Les AUT ou aliments ultra-transformés ne vous offrent aucun intérêt nutritionnel, le Dr Anthony Fardet le rappelle régulièrement. Par contre ils vous font courir de nombreux risques, tant pour votre équilibre pondéral que pour votre santé. Dans l’esprit collectif, la junk food ou malbouffe est associée aux produits raffinés. Et à juste titre. Néanmoins, n’oubliez pas que certains produits présentés comme des aliments santé ou minceur peuvent être tout aussi délétères.