Cela n’a pas pu vous échapper, on ne parle plus que de lui ! Le gluten est devenu tendance. Depuis quelques années, il a le vent en poupe ou plutôt, pourrait bel et bien se démoder. Tout dépend de quel point de vue on se place. En effet, il fait débat. Parfois même sans réellement le connaître, de nombreux avis sur le gluten sont partagés.
Pourquoi ? Aujourd’hui, l’allergie au gluten est une pathologie potentiellement grave et se trouve en augmentation. Il s’agit de la maladie cœliaque lorsqu’on l’évoque, même si le terme allergie n’est pas tout à fait correct. D’ailleurs, l’expression d’intolérance au gluten peut aussi être employée.
Selon certains chercheurs, comparé à une étude datant de 25 ans, le nombre de cas aurait doublé, notamment chez les enfants.
On estime qu’en moyenne 8 personnes sur 10 ignorent qu’elles sont atteintes de la maladie cœliaque. Pour une évaluation plus réelle, il serait donc question d’adopter une stratégie de dépistage qui permettrait aussi une meilleure prise en charge des symptômes et de leurs complications.
D’abord, il est essentiel d’informer pour mieux comprendre de quoi il s’agit. Lorsqu’on parle d’allergie au gluten, attention de ne pas confondre. On ne parle pas d’hypersensibilité au gluten ni d’allergie au blé. La sensibilité au gluten mérite d’être évoquée et considérée.
Toutefois, elle doit être expliquée et distinguer de l’allergie. Quels sont les symptômes, les conséquences et les solutions à adopter lors d’une allergie au gluten ? Voici quelques explications pour vous aider à y voir plus clair.
L’allergie au gluten : qu’est-ce que c’est ?
Qu’est-ce que le gluten ?
Le gluten est un ensemble complexe de protéines qui se compose de plus d’une centaine d’acides aminés. Cette protéine associe principalement deux acides aminés, la gliadine et la gluténine.
Globalement, gliadine et gluténine apportent des propriétés élastiques, friables et moelleuses, tant appréciées lors de la panification par exemple. Ce qui rend d’ailleurs le blé si unique, et pas toujours si aisé à remplacer dans une recette de cuisine.
Cet ensemble de molécules est en réalité assez difficile à digérer, pour tout le monde. Plus particulièrement, ce serait la gliadine qui complique le travail du système digestif en augmentant la perméabilité intestinale.
Il s’agit de la barrière intestinale qui naturellement empêche certaines molécules de passer dans le sang et évite ainsi quelques complications comme les réactions immunitaires.
L’allergie au gluten : une maladie auto-immune
La maladie cœliaque est une maladie auto-immune qui affecte le système digestif. Le terme médical exact pour la désigner est celui d’entéropathie inflammatoire chronique auto-immune.
D’origine génétique, elle est causée par une réaction au gluten, cette protéine présente dans le blé, l'orge et le seigle, qui prend alors le rôle d’antigène alimentaire.
Lorsque les personnes intolérantes au gluten en consomment, le système immunitaire attaque leur propre intestin grêle en créant des lésions. Des cellules dites saines sont alors attaquées, causant une inflammation.
En effet, pour une personne cœliaque, lorsque le gluten est ingéré, le corps libère des anticorps qui sont à l’origine de la dégradation de la muqueuse intestinale.
En conséquence, différents symptômes et de nombreuses complications peuvent apparaître à plus ou moins long terme, comme : une malnutrition, des tumeurs malignes au niveau de l’intestin ou un lymphome.
Les aliments avec du gluten à éviter en cas d'allergie
Le gluten se retrouve dans certaines céréales comme le blé par exemple, l’une des céréales les plus consommées dans le monde. Pour autant, le blé n’est pas la seule source.
Voici la liste des aliments composés de gluten :
Les céréales avec gluten
- Seigle ;
- Avoine ;
- Orge ;
- Blé dur et anciens blés comme le kamut, l’épeautre et le froment.
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Les autres aliments à base de gluten
- Farine de blé et farines de céréales contenant du gluten ;
- Pâtes, semoule, ébly ;
- Pâte sablée, brisée, feuilletée, à pizza ;
- Pain, viennoiseries et pâtisseries ;
- Gâteaux, biscuits salés et sucrés ;
- Céréales du petit-déjeuner ;
- Chapelures, aliments panés, à frire ;
- Soupes, sauces, desserts, plats à consommer industriels ;
- Bière ;
- Nouveaux aliments des régimes végétariens comme le seitan.
Quels sont les symptômes de la maladie cœliaque ?
Signe n° 1 : Des problèmes digestifs
Lorsque le système immunitaire réagit au gluten, les troubles digestifs sont l’un des signes les plus communs. Ils peuvent être multiples : douleurs et crampes abdominales, reflux, ballonnements, émission de gaz intestinaux, diarrhée chronique et/ou épisodes de constipation.
Ces symptômes digestifs ne sont pas toujours similaires et peuvent varier selon ce qui est consommé, selon l’individu et l’état général. Malencontreusement, cela peut rappeler d’autres maladies intestinales provoquant des troubles identiques et induire en erreur quant au diagnostic.
Pour les malades, la nuisance de ces troubles gastro-intestinaux est réellement colossale, désagréable et inconfortable dans la vie de tous les jours. Par ailleurs, le gluten peut se cacher dans de nombreux aliments.
Même lorsqu’il est déjà exclu du régime alimentaire, parfois de mauvaises surprises et des fragilités persistent malgré les précautions. Anticiper les conséquences digestives n’est donc pas toujours possible.
Les symptômes intestinaux de la maladie cœliaque ne sont pas obligatoires mais dès qu’ils deviennent réguliers, la cause auto-immune peut en être l’explication et mérite d’être recherchée.
Signe n° 2 : La déshydratation
Causée par la diarrhée chronique, la déshydratation, surtout chez les enfants, fait partie des symptômes possibles du patient cœliaque. Les adultes chez qui le diagnostic est tardif, sont aussi exposés à ce risque.
Signe n° 3 : La perte de poids
Mincir rapidement et sans faire de sport ? Eh oui, malheureusement ici, perte de poids rapide et difficultés à le maintenir, peuvent être des signes précoces de la maladie au gluten.
L’altération intestinale qui perturbe la digestion et provoque la malabsorption des nutriments, peut causer de véritables phobies alimentaires et un manque d'appétit, par peur des représailles digestives. Jusqu’à entraîner une dénutrition, également liée aux carences.
Chez les enfants, ce sont des troubles de la croissance qui peuvent alerter.
Signe n° 4 : La carence en fer et l’anémie
La maladie cœliaque gêne l’assimilation de nutriments et peut provoquer une anémie, autrement dit une carence en fer.
Le manque de globules rouges dans l’organisme va alors à son tour induire des symptômes tels que fatigue intense, maux de tête et étourdissements, perte de cheveux, douleurs dans la poitrine…
Là encore, des études ont montré que l’exclusion du gluten permettait la remontée des niveaux sanguins du fer tout en couplant avec une alimentation riche en fer.
Signe n° 5 : L’asthénie
La malabsorption des aliments causée par la paroi interne de l’intestin grêle endommagée en serait la principale cause. Une grande fatigue se fait ressentir, c’est l’un des symptômes les plus courants de la maladie cœliaque. Aussi bien physique que morale.
Si le corps n'est pas en mesure d'absorber suffisamment de nutriments en raison de la maladie cœliaque, cela peut entraîner une fatigue chronique. En particulier, une carence en fer, en vitamine B12 et en acide folique, qui sont courantes, et causent une asthénie.
De plus, les douleurs gastro-intestinales, les nausées et les selles abondantes qui peuvent accompagner la maladie cœliaque sont également fatigantes et affectent le sommeil, la concentration et la capacité à faire face à certaines situations.
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Signe n° 6 : Les manifestations cutanées
Il existe une relation entre la maladie cœliaque et certaines affections cutanées, notamment :
- Dermatite herpétiforme : il s'agit d'une éruption cutanée qui provoque des démangeaisons et des cloques. Elle est souvent associée à la maladie cœliaque et est causée par une réaction au gluten. Elle peut d’ailleurs être le symptôme principal sans qu’il n’y ait aucune altération intestinale.
- Psoriasis, démangeaisons, urticaires, peaux atopiques : ces maladies de la peau peuvent être aggravées chez les personnes atteintes de la maladie cœliaque, bien que la relation exacte entre les deux soit encore mal comprise.
- Éruption cutanée non spécifique : certaines personnes atteintes de la maladie cœliaque peuvent développer une éruption cutanée relativement brusque et transitoire, en réponse à l'ingestion de gluten.
Tout ne peut pas être expliqué seulement par la consommation de gluten. Aussi, toutes les personnes concernées par ces problèmes de peau ne sont pas forcément coeliaques.
Ce qui est observé, si ces perturbations visibles persistent et ne s’améliorent pas, c’est que le gluten serait un facteur favorable et pourrait entretenir ces phénomènes inflammatoires : le réduire ou l’exclure totalement pourrait au final soulager ces problèmes de peau.
- Pour les adultes et les enfants à partir de 10 ans, à 45,73 € par mois sur le total des dépenses ;
- Pour les moins de 10 ans, à 33,54 € par mois.
Signe n° 7 : Les maux de tête et migraines
Parce que le gluten est responsable d’un déséquilibre dans les processus inflammatoires, ces sensations de maux de tête peuvent survenir très vite, environ 30 à 60 minutes après le repas. Ces migraines peuvent induire jusqu’à des douleurs au niveau des tempes, des gênes oculaires et des troubles de la vision.
Le plus gênant pour les personnes qui en souffrent est la fatigue, les incidences sur l’humeur, les interactions sociales détériorées ou encore les difficultés à se concentrer.
Signe n° 8 : Les douleurs musculaires et articulaires
Principalement au niveau des mains et des genoux, des raideurs et des douleurs inflammatoires sont fréquentes en cas de maladie cœliaque. Les extrémités peuvent être sujettes à des gonflements et des fourmillements. Tendons, muscles et articulations sont tous les trois potentiellement concernés.
Bien que la cause exacte de la fibromyalgie ne soit pas clairement établie, elle est considérée comme une maladie neurologique chronique pour laquelle le gluten serait tenu responsable d’intensification des douleurs musculaires et articulaires.
Signe n° 9 : Les changements d’humeur et troubles du comportement
Souvent liés au mal-être intestinal, il n’est pas rare d’observer les signes suivants :
- Anxiété ;
- Stress ;
- Irritabilité ;
- Tristesse ;
- Dépression ;
- TDAH (trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité) ;
Tout ceci participe grandement à la fatigue générale tant que la maladie n’est pas connue. Le corps se concentre pleinement pour lutter contre l’inflammation causée par le gluten et affaiblit toute l’énergie qui pourrait être mise ailleurs, comme vivre les petites choses satisfaisantes du quotidien.
Signe n° 10 : L’infertilité
Beaucoup d’hommes et de femmes souffrant de maladie cœliaque connaissent des problèmes de fertilité. Bien que les causes ne soient pas totalement claires, la dénutrition et les mécanismes d’auto-immunité pourraient faire partie des motifs.
Des études ont démontré que les femmes souffrant d’intolérance au gluten avaient un risque plus important de fausse couche. Aussi, les femmes présentant des difficultés à la procréation avaient plus de chance d’être diagnostiquées à l’allergie au gluten.
Un résultat positif et encourageant : une alimentation sans gluten stimulerait la fertilité, tant chez les hommes que chez les femmes. Lors d’un projet bébé, il peut donc être essentiel de veiller aux divers symptômes et demander à explorer cette piste si cela n’a pas été fait.
Signe n° 11 : Les problèmes osseux
Parmi les symptômes de la maladie coeliaque, l’ostéoporose précoce et l’hypoplasie de l’émail dentaire sont possibles.
En cas de suspicion, différents tests sérologiques existent. La recherche d’anticorps est primordiale. Plus exactement, ce sont les anticorps anti-endomysium et les anticorps antitransglutaminase, de classe IgA et IgG, qui sont examinés.
Si ces tests sont positifs, alors des biopsies de l’intestin grêle sont recommandées et pratiquées pour confirmer le diagnostic de la maladie cœliaque. Ensuite, une fois la pathologie découverte, le régime sans gluten peut être entamé.
Les solutions pour la prise en charge de l’intolérance au gluten
Le régime sans gluten
Pour améliorer la santé intestinale, le traitement de la maladie cœliaque repose sur un régime sans gluten strict. Il n’existe aucune autre solution, pour le moment.
L’observance du traitement à vie est donc cruciale pour le bien-être général du patient. La disparition des symptômes permet vraiment d’encourager les malades cœliaques à poursuivre leur éviction du gluten.
Seulement, voilà, en pratique, ce n’est pas toujours si simple. D’abord parce que la consommation de blé est très importante en France ! Pain, pâtes, biscuits… Il est un emblème du petit-déjeuner à la française et des bons plats à partager.
En société, il n’est pas évident de devoir faire sans. Aussi parce qu’on en retrouve ailleurs (orge, seigle, avoine…). Et surtout, il existe même du gluten caché !
Voici quelques conseils pour manger sans gluten :
Lire les étiquettes
Dans de nombreuses préparations industrielles, le gluten est employé et n’est pas toujours aisément identifiable. Même lorsqu’il s’agit d’ingrédients naturellement exempts de gluten, attention, mieux vaut être attentif.
Prenez le temps de lire et de déchiffrer les étiquettes nutritionnelles. Voici les mentions à fuir :
- Farine de blé ;
- Farine issue des céréales interdites ;
- Amidon de blé ;
- Fécule de blé ;
- Dextrose de blé ;
- Glucose de blé ;
- Sirop de blé ;
- Maltodextrine de blé ;
- Amidon issu de céréales interdites ;
- Acides aminés végétaux ;
- Assaisonnements (non détaillés) ;
- Épaississants (non détaillés).
Les sauces (tomate, moutarde…), les plats prêts à consommer, certains desserts sucrés, charcuteries et autres peuvent en contenir. Parmi la liste d’allergènes précisée la plupart du temps sur les emballages, le gluten devrait être mentionné.
Bien distinguer les produits, savoir où acheter et où se procurer en toute sécurité les bons ingrédients peut se révéler être un véritable parcours du combattant au début de la maladie. Rassurez-vous, les nouvelles habitudes s’adoptent plus facilement avec le temps et deviennent même instinctives, comme un sixième sens.
Privilégier les aliments naturellement sans gluten pour cuisiner
Quand on s’intéresse au sujet, on se rend compte que les alternatives sont finalement nombreuses. Plein de choix sans gluten s’offrent à vous.
- Féculents, céréales sans gluten et légumineuses : quinoa, lentilles, sarrasin, riz, manioc, patate douce, pomme de terre, igname, petits pois, pois cassés, fèves, haricots blancs, rouges et noirs, maïs, châtaigne, millet, teff, sorgho, polenta…
- Farines sans gluten : riz, coco, amande, patate douce, noisette, teff, sarrasin, tapioca, maïzena…
- Privilégier le fait maison est un conseil alimentaire précieux pour la maladie cœliaque. La composition et la provenance des aliments sont ainsi beaucoup plus faciles à maîtriser.
Une mise en garde sur le vrac des magasins BIO et des grandes surfaces : il est recommandé d’éviter cette forme de consommation par manque de traçabilité des ingrédients sauf s’ils sont garantis sans contamination croisée avec du gluten. N’hésitez pas à poser la question.
Qui devrait manger sans gluten ?
De toute évidence, le sujet du sans gluten pose question et intéresse un grand nombre. Premièrement, seule la maladie cœliaque exige une alimentation sans gluten totale à vie.
Deuxièmement, il convient d’expliquer d’autres cas pour lesquels diminuer ou éviter le gluten peut être conseillé et se révéler bénéfique sans pour autant l’imposer.
L’allergie au blé
Généralement, une allergie au blé s’identifie par des symptômes qui se développent quelques minutes à quelques heures après l’ingestion de la céréale incriminée :
- Des démangeaisons ou des éruptions cutanées ;
- Des nausées ou des vomissements ;
- Des douleurs abdominales ;
- Des difficultés respiratoires, comme de l'asthme ou de l'essoufflement ;
- Des étourdissements ou une faiblesse ;
- Un gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge.
Une allergie alimentaire est une réponse anormale et excessive du système immunitaire. Le corps réagit en libérant différentes molécules comme l’histamine qui cause ces symptômes. L’organisme fabrique alors des anticorps de classe IgE pour identifier l’aliment à la prochaine occasion. Pour le blé, cela concerne en majorité les enfants et peut disparaître en grandissant.
En parallèle, pour bien comprendre la nuance avec la maladie coeliaque, l’allergie au blé est comparable à l’allergie au lactose.
Dans ce cas, le gluten n’est pas la seule protéine de blé en cause et ne provoque pas les mêmes conséquences intestinales que l’allergie au gluten. Le diagnostic se fait généralement à l’aide de tests cutanés et biologiques. Il peut souvent y avoir d’autres allergies alimentaires révélées, on parle d’allergie croisée. Le suivi nutritionnel par une diététicienne est important pour adapter au mieux l’alimentation.
L’hypersensibilité au gluten
Il est vrai que cela peut prêter à confusion. En réalité, la sensibilité au gluten fait référence aux symptômes digestifs et autres non-digestifs, améliorés dès lors que l’on réduit considérablement ou que l’on peut éliminer le gluten de l’alimentation. Il ne s’agit pas ici de réaction immunitaire spécifique. Et le terme correct devrait être intolérance alimentaire. Mais déjà employé pour la maladie cœliaque, le terme sensible au gluten est donc choisi.
L’hypersensibilité toucherait jusqu'à 13% de la population. Qu’est-ce que cela veut dire ? Comme expliqué précédemment, le gluten est une protéine complexe à digérer.
Même si contestée par la filière céréalière, pourtant des études s’accordent à parler d’intolérance au gluten non cœliaque. En effet, ce qui est rapporté par les personnes dites sensibles au gluten est au moins l’un des signes suivants :
- Symptômes digestifs : douleur abdominale, diarrhée chronique, constipation, nausée, reflux ;
- Symptômes non-digestifs : fatigue, maux de tête, douleur articulaire, dermatite, anxiété, dépression…
Cependant, selon chaque organisme, une quantité de gluten peut rester tout à fait tolérable.
Si la consommation de gluten fait débat, une partie croissante de la population semble concernée par cette sensibilité. C’est la réaction inflammatoire induite par le gluten qui pose question, en dehors de la maladie coeliaque. Le diagnostic reste absent malgré que des tests sérologiques pour dépister les anticorps anti-gliadine qui seraient présents chez un grand nombre de sensibles, aient été proposés.
Le sans gluten comme précaution ?
De nombreuses autres pathologies pourraient éviter certaines complications et réduire l’état inflammatoire grâce à la diminution du gluten ou à son exclusion totale. Voici les exemples :
- Les personnes souffrant de maladie auto-immune : Crohn, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaque, psoriasis ;
- La colite ulcéreuse ;
- Le côlon irritable ;
- L’endométriose et le SOPK (syndrome ovarien polykystique) ;
- L’arthrose et l’arthrite, la fibromyalgie.
Le gluten ou plutôt le sans gluten ne peut à lui seul guérir les pathologies évoquées. Il s’agit d’améliorer certains symptômes. Si de nombreuses recherches scientifiques sont en cours et sont nécessaires pour la bonne évolution de leur prise en charge, cette piste peut se montrer encourageante pour les patients.
Voici quelques conseils pratiques à suivre pour rééquilibrer ses menus :
- Privilégiez les aliments booster d’immunité : légumes frais, fruits frais, aliments fermentés (kombucha, choucroute…) et superaliments (chia, lin, açai, lait de coco, avocat…) ;
- Évitez les aliments industriels avec une liste composée de plus de 5 ingrédients ;
- Limitez le sucre ajouté et les sucres transformés ;
- Préférez le fait maison en variant les féculents, céréales et légumineuses ;
- La pratique d’une activité sportive est vivement recommandée pour l’équilibre physique et psychologique ;
- Demandez conseil à votre médecin traitant ou à votre diététicienne pour dresser un bilan de toutes les causes possibles en cas de symptômes.
En définitive, l’intolérance au gluten cœliaque ou l’allergie au gluten est une maladie auto-immune bien particulière. Elle est potentiellement grave, liée à des conséquences intestinales sévères. Le diagnostic doit être précis à l’aide d’examens médicaux spécifiques. La thérapie nutritionnelle adaptée est le régime sans céréales au gluten et le seul traitement possible.
