Les 10 symptômes de la carence en fer
Signe n° 1 : la fatigue
Vous dormez suffisamment, mais vous êtes fatigués ? Vous avez du mal à quitter votre lit le matin, même après huit heures de sommeil ? Vous n’avez plus assez d’énergie pour affronter vos journées dans l’enthousiasme et la bonne humeur ? La fatigue est l’un des premiers signes d’une carence en fer.
L’une des conséquences du manque de fer dans votre organisme est l’anémie. Lorsque vous êtes en anémie, votre taux d’hémoglobine diminue dans votre sang.
Or, comme nous l’avons vu précédemment, l’hémoglobine fait office de transporteur d’oxygène, depuis vos poumons jusqu’à vos cellules. Si vous avez moins d’hémoglobine dans votre sang, l’oxygène circule donc moins bien dans votre corps.
Puisque l’oxygène ne circule plus aussi bien, il est fréquent de ressentir une grande fatigue.
Que vous souffriez d’une carence en fer ou pas, si vous êtes plus fatigué que d’habitude sans raison apparente, nous vous conseillons d’aller faire un bilan sanguin pour pouvoir trouver la cause.
Signe n° 2 : l’essoufflement à l’effort
Vous l’avez compris, la carence en fer peut entraîner une anémie, aussi appelée anémie ferriprive. L’une des conséquences est que vos cellules, organes et muscles ne sont plus oxygénés de façon optimale.
Forcément, en étant moins bien oxygénés, ils ne peuvent plus fonctionner à la pleine hauteur de leurs capacités.
Vous vous essoufflez rapidement ? Vos performances sportives sont en baisse ? Vous haletez après avoir monté un escalier ? Vous souffrez peut-être d’une carence en fer.
Pour être en bonne santé, il est essentiel de surveiller ces signes, tout particulièrement, si vous êtes une femme avec des règles abondantes. En effet, chaque mois, lorsque vous avez vos menstruations, vous perdez du fer dans votre sang. Pour contrer cette perte, essayez de vous assurer d’avoir une alimentation riche en fer durant cette période.
Signe n° 3 : les maux de tête
Autre conséquence d’une anémie en fer : les maux de tête fréquents. La cause est toujours la même. La mauvaise oxygénation de votre métabolisme, provoquée par la baisse du nombre de protéines d’hémoglobines dans votre sang, entraîne différents symptômes, dont des maux de tête.
Carence ou anémie, vous voulez savoir s’il y a une différence entre les deux ? L’anémie ferriprive est la conséquence d’une carence en fer. On parle d’ailleurs d’anémie par carence en fer.
Signe n° 4 : les étourdissements et vertiges
Vous avez facilement des vertiges, des étourdissements et la tête qui tourne ? C’est l’un des symptômes fréquents d’une carence en fer. Votre taux d’hémoglobine diminue, le transport de l’oxygène jusqu’à votre cerveau se fait donc moins bien, ce qui provoque ces désagréments.
Le manque de fer peut entraîner une baisse de la tension artérielle. En quelques mots, c’est la pression à laquelle votre sang circule dans vos veines. Lorsque votre circulation sanguine ralentit, vous pouvez souffrir de vertiges fréquents, particulièrement quand vous changez de position. Attention à ne pas vous lever trop vite !
La lecture de ces différents symptômes peut vous inquiéter. Pour rester en forme et en bonne santé, il est préférable d’aller rapidement vous faire diagnostiquer. Toutefois, c’est une carence fréquente : on estime qu’aujourd’hui, 20 à 30 % des femmes non-ménopausées souffrent d’une carence en fer.
Lorsqu’elle est prise en charge, la carence en fer se soigne facilement, soit par une prise de compléments, soit par une alimentation équilibrée qui limitera la consommation de plats transformés.
Signe n° 5 : les acouphènes
Vous entendez fréquemment des bourdonnements, des sifflements ou grésillements alors qu’il n’y a pas de bruit autour de vous ? C’est ce qu’on appelle des acouphènes. Ils peuvent survenir sur une seule oreille, comme sur les deux.
S’ils n’altèrent pas toujours l’audition, ces bourdonnements sont à prendre au sérieux : consultez votre médecin dès l’apparition de ces symptômes.
Les sujets anémiques présentent un facteur de risque 80 % supérieur à la moyenne quant à l’apparition d’une surdité de perception. Cette étude, publiée dans le JAMA Otolaryngology-head & neck surgery, a été réalisée auprès de 300 000 personnes âgées de 21 à 90 ans pendant 4 ans.
La raison est simple : le manque d’oxygénation, causé par la carence en fer, endommage les cellules. En général, celles-ci sont capables de se régénérer pour retrouver leur intégrité. Les cellules de l’oreille n’ont pas cette possibilité. Elles ne se réparent pas.
Nous vous recommandons donc de consulter un médecin ou un ORL dès l’apparition des premiers acouphènes.
Signe n° 6 : la langue enflée
Une anémie ferriprive peut provoquer des lésions sur votre langue. La sensation d’avoir une langue qui brûle ou enflée peut être le signe d’une carence en fer.
De plus, comme nous l’avons vu, c’est le fer qui donne à notre sang sa couleur rouge. Si vous manquez de fer, votre langue peut sembler plus pâle.
De manière générale, votre langue est un excellent indicateur pour savoir si vous êtes en bonne santé ! Vous comprenez maintenant pourquoi votre médecin vous demande de tirer la langue.
Une langue enflée et jaunâtre peut être le signe d’une carence en vitamines B6 ou B12.
Une langue noire peut mettre en lumière une mauvaise hygiène buccale, ainsi qu’une consommation excessive de tabac, de café ou de thé.
Une langue blanchâtre, couverte d’amas blancs crémeux, peut être le signe d’une infection.
Alors, pour savoir si vous êtes en pleine forme, tirez la langue !
Signe n° 7 : le teint pâle
Vous trouvez votre teint anormalement pâle ? La pâleur est l’une des conséquences d’une carence en fer. Comme évoqué précédemment, c’est le fer contenu dans l’hémoglobine qui donne la couleur rouge à votre sang.
Forcément, avec la diminution des globules rouges dans votre système sanguin, et plus particulièrement la baisse de vos hémoglobines, votre peau apparaît moins rosée.
Si l’anémie est l’une des principales causes d’un teint pâle, il peut aussi être lié à d’autres causes, comme :
- un malaise vagal ;
- un choc suite à une forte émotion ;
- un trouble de la circulation sanguine ;
- une crise d’hypoglycémie ;
- une infection ;
- une hypothermie.
Signe n° 8 : la perte de cheveux
Dernièrement, à chaque fois que vous passez la main dans vos cheveux, vous vous retrouvez avec une dizaine de cheveux en moins.
Lors du brossage ou de votre shampoing, c’est par poignée que vous les perdez. Ils sont ternes et cassants. Pourtant, vous n’avez rien changé à votre routine capillaire.
C’est peut-être le signe que vous souffrez d’une carence en fer. En effet, puisque votre taux d’hémoglobine a diminué, votre corps priorise les zones à irriguer. Vos cheveux ne remplissant pas de fonctions vitales indispensables, cette zone n’est pas irriguée en premier.
Vos cheveux perdent en quantité et en qualité.
Les cellules ayant pour rôle la croissance de vos cheveux reçoivent moins d’oxygène. Le follicule pileux, c’est-à-dire la cavité dans laquelle pousse votre cheveu, ne peut plus remplir sa mission correctement.
Résultat, votre chute de cheveux s’accélère, tandis que votre pousse est ralentie.
La bonne nouvelle, c’est qu’une fois votre carence en fer traitée, vous observerez rapidement une repousse de vos cheveux.
Signe n° 9 : les ongles cassants
Saviez-vous que vos ongles poussent d’environ 5 millimètres par mois ? Vos ongles ont comme points communs avec vos cheveux d’être composés de plusieurs couches de kératines. Cette protéine fibreuse les protège au quotidien. Lorsque la kératine est fragilisée, vos ongles peuvent être cassants, mous ou encore striés.
Si le vieillissement fragilise naturellement les ongles, des ongles en mauvais état peuvent aussi être le signe d’une carence en fer, zinc ou vitamine B.
Ils peuvent aussi être dus à l’utilisation répétée de produits chimiques, à une mycose ou à certaines maladies, comme l’hypothyroïdie.
Attention, la pause répétée de vernis, classiques et semi-permanents, ou de faux-ongles peut donc détériorer leur état.
Signe n° 10 : le manque de concentration
Vous rencontrez des difficultés à vous concentrer ? Vous n’arrivez pas à lire plus de 5 minutes ou à suivre avec attention vos réunions au travail ?
Le manque de concentration est l’un des symptômes courant d’une carence en fer. Il peut être accompagné d’une anxiété accrue. En effet, votre cerveau est moins bien oxygéné par votre sang, certaines tâches peuvent donc s’avérer plus difficiles.
Pas de panique, la carence en fer et l’anémie ferriprive sont facilement traitables. Toutefois, pour ne pas souffrir de conséquences sur le long terme, nous vous recommandons d’aller rapidement voir votre médecin général pour pouvoir agir et traiter votre carence.
Parmi les solutions qui s’offrent à vous, il y a :
- une alimentation riche en fer ;
- la prise de compléments ;
- la perfusion.
Votre médecin vous donnera le traitement le plus approprié selon votre niveau de carence : simple carence ou véritable anémie.
Les conséquences sur le long terme d’une carence en fer
Conséquence n° 1 : l’anémie ferriprive
La première conséquence d’une carence en fer est l’anémie ferriprive. La protéine ferritine, présente dans le sang, sert à stocker le fer absorbé dans notre alimentation. En effet, le corps humain ne peut pas synthétiser le fer. Un taux de ferritine inférieur à la moyenne peut donc être l’indicateur d’une carence en fer.
Vous pouvez reconnaître l’anémie ferriprive grâce à notre liste des 10 symptômes de la carence en fer.
L’anémie par carence en fer peut être due :
- à un manque de fer dans votre organisme ;
- à une mauvaise utilisation du fer par votre organisme.
Si elle se traite facilement, il est essentiel de la prendre à temps pour éviter des troubles plus graves sur le long-terme.
Toutefois, vous pouvez souffrir d’une carence en fer sans souffrir d’une anémie. D’après L’OMS, la carence en fer sans anémie est un problème de santé lié à la nutrition.
En France, 25 % des femmes non-ménopausées souffrent d’un déficit en fer, et seulement 5 % dune anémie.
En règle générale, l’anémie par carence en fer est causée par :
- des pertes de sang importantes ;
- un manque de fer dans votre alimentation ;
- des troubles d'absorption du fer par le tube digestif.
Ce dernier cas est néanmoins rare. Ce type de carence en fer est souvent accompagné de troubles digestifs, comme des selles noires ou une constipation régulière.
Conséquence n° 2 : le syndrome des jambes sans repos
Avez-vous entendu parler du syndrome des jambes sans repos ? Le SJR est un trouble chronique, aussi appelé « maladie de Willis et Ekbom ».
Alors que vous dormiez, avez-vous déjà ressenti le besoin urgent de bouger vos jambes, sans pouvoir y résister ? Ce syndrome peut également être accompagné de tiraillements ou de fourmillements. On appelle ces sensations des « impatiences », parfois douloureuses.
Vous êtes peut-être atteint par le syndrome des jambes sans repos. Vous pouvez ressentir ces impatiences sur une seule des deux jambes ou bien sur les deux. Cela arrive fréquemment quand vous êtes en position couchée, surtout le soir, lorsque vous vous apprêtez à vous endormir. Cela arrive même quand vous dormez.
En résumé, ce sont des secousses musculaires involontaires de vos jambes pendant leur repos.
Ces secousses surviennent toutes les 20 à 40 secondes, sous forme de crises de 5 à 20 minutes.
Le syndrome des jambes sans repos est considéré comme un trouble du sommeil. Mais, vous pouvez aussi en souffrir durant la journée, particulièrement quand vous restez assis trop longtemps.
La science et les recherches n’ont pas encore mis à jour les mécanismes exacts de cette maladie.
Son déclenchement est néanmoins causé par deux éléments :
- la carence en fer, avec ou sans anémie ;
- le manque de dopamine dans certaines régions du cerveau et de la moelle épinière.
Conséquence n° 3 : les troubles cognitifs chez l’enfant
Le fer est essentiel au développement cognitif des enfants, mais aussi des adolescents. Il est essentiel à leur bonne progression, particulièrement chez les nourrissons. Une carence en fer, avant la naissance ou durant les premiers mois de vie, peut entraîner :
- un retard cognitif ;
- un retard moteur ;
- des déficits de l’attention ;
- des déficits de la mémoire ;
- des troubles visuels ;
- des troubles auditifs.
D’après les connaissances scientifiques actuelles, tous ces potentiels problèmes sont influencés par la durée et la gravité de la carence, ainsi que l’âge à laquelle elle apparaît.
Les femmes enceintes sont particulièrement touchées par la carence en fer. Heureusement, un suivi régulier et sérieux pendant la grossesse permet d’éviter ces effets sur le développement psychomoteur du futur enfant.
De plus, durant cette période, les besoins en fer croissent énormément avec l’augmentation importante du volume sanguin, ainsi que la croissance du fœtus et du placenta.
Il est donc particulièrement important de vous assurer d’avoir une alimentation équilibrée pendant la grossesse, mais aussi après, surtout si vous allaitez. Le nourrisson jusqu’à 6 mois manque fréquemment de fer, le lait ne suffisant pas. En général, cette petite carence se résout ensuite avec la diversification alimentaire.
Comment diagnostiquer une carence en fer ?
Tout d’abord, quand devez-vous vous inquiéter en cas de carence en fer ? Dès l’apparition des premiers symptômes, nous vous recommandons d’aller consulter votre médecin afin de ne pas souffrir de conséquences sur le long terme.
Le test du dépistage d’une carence en fer est normalement une prise de sang. Votre professionnel de la santé vous prescrit un bilan sanguin de type NFS (numération formule sanguine) ou hémogramme. Ainsi, vous avez le diagnostic de votre potentielle anémie et vous en connaissez les caractéristiques.
Alors, à partir de quel taux êtes-vous en carence de fer ?
Votre taux d’hémoglobine est d’abord mesuré. Les taux normaux pour un adulte sont :
- 130 grammes par litre de sang (ou g/l) chez l’homme ;
- 120 g/l chez la femme ;
- 105 g/l chez la femme enceinte (à partir du second trimestre de grossesse).
Le bilan montre aussi votre VGM (volume globulaire moyen) des hématies ou globules rouges. Le taux normal pour un adulte est entre 80 et 100 fl. En dessous, il peut s’agit d’une anémie microcytaire.
La quantité d’hémoglobine présente dans les globules rouges est aussi regardée. La concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH) normale se situe entre 32 et 36 %.
Ensuite, le bilan met en lumière votre taux de réticulocytes. Celui-ci permet de savoir si votre production de globules rouges est normale.
Enfin, cette prise de sang permet d’analyser votre taux de ferritine. Généralement, un microgramme par litre de ferritine correspond à environ 10 milligrammes de fer en réserve.
On estime qu’un adulte moyen a un taux de ferritine compris entre 20 et 400 nanogrammes par millilitre (ng/ml) de sang.
Après cette étape d’identification, vous pourrez chercher avec votre médecin les causes de votre carence en fer. Ainsi, vous trouverez les meilleures solutions pour soigner ce manque de fer. Et, le prévenir d’arriver à nouveau.
Les solutions pour soigner votre carence en fer
Solution n° 1 : avoir une alimentation riche en fer
« La santé vient en mangeant » : c’est le slogan du Programme national nutrition-santé. Et pour cause ! Une alimentation équilibrée et réfléchie selon vos besoins peut vous aider à :
- diminuer votre cholestérol rapidement ;
- prendre du muscle ;
- vous débarrasser de votre cellulite;
- accélérer votre métabolisme et maigrir plus vite;
- éviter une carence en fer.

Quelle quantité de fer devez-vous consommer par jour ? On considère qu’une alimentation saine apporte environ 10 à 15 mg de fer quotidiennement. Notre organisme n’absorbe que 5 à 10 %. Un homme a besoin d’environ 1 mg absorbé, tandis qu’une femme menstruée aura besoin d’approximativement 2 mg.
Alors, quoi manger pour prévenir une carence en fer ? Les aliments les plus riches en fer sont :
- le boudin noir et le foie ;
- la viande rouge ;
- le jaune d’œuf ;
- les légumineuses ;
- la spiruline ;
- le chocolat noir.
Comment traiter une carence en fer dans le cadre d’un régime végétarien? S’il est possible de suivre un régime végétarien sans être carencé, cela demande un peu plus de surveillance.
En effet, le corps humain absorbe moins bien le fer d’origine végétale. Afin de réussir votre transition alimentaire d’une alimentation omnivore à une alimentation végétarienne ou végétalienne, vous pouvez consulter un diététicien.
Vous pouvez éviter les carences en fer avec un régime « hyperprotéiné », un régime paléolithique ou un régime cétogène. Si vous êtes aussi à la recherche d’un régime pour mincir, n’hésitez pas à les comparer.
Vous pouvez demander un bilan sanguin occasionnel, une fois par an par exemple, même sans symptôme, pour vous assurer que votre alimentation vous apporte tout ce dont votre corps a besoin pour être en pleine forme.
À lire aussi : Le top 15 des aliments Anti Cholestérol
Solution n° 2 : prendre des compléments
Après une prise de sang avec des taux inférieurs à la moyenne, votre médecin généraliste vous donnera des conseils pour avoir une alimentation riche en fer. Cependant, lorsque vous êtes déjà en carence, cela ne suffira pas.
Le traitement de la carence en fer se fait généralement avec une prise de compléments alimentaires.
En général, afin de faire remonter vos taux durablement, cette prise se fera pendant 3 mois minimum. Si besoin, vous pouvez diminuer le traitement selon votre tolérance à ces suppléments de fer. Veuillez voir avec votre médecin en cas d’effets secondaires, comme des selles noires.
Essayez de prendre vos compléments en dehors des repas pour une meilleure absorption. Celle-ci peut être réduite par le calcium, les phytates contenus dans l’avoine ou le blé, par exemple, et les polyphénols, que vous retrouvez dans les fruits rouges, entre autres.
Par contre, vous pouvez tout à fait prendre vos cachets avec un verre de jus d’orange. En effet, la vitamine C améliore l’assimilation du fer.
À lire aussi : 15 compléments alimentaires naturels pour maigrir en 2023
Solution n° 3 : faire une perfusion de fer
Il peut arriver que la prise de compléments de fer ne permettent pas de traiter l’anémie. Ou que la perte sanguine, entraînant une perte de fer importante, soit supérieure à la capacité d’absorption du fer par votre tube digestif. Dans ces cas, une perfusion de fer peut être envisagée. Elle est alors effectuée par votre médecin.
Si vous avez une maladie inflammatoire des intestins, comme la maladie de Crohn, la perfusion de fer peut également être une solution en cas d’anémie par carence.
Dans les cas les plus rares, une transfusion sanguine peut être envisagée en début de traitement.
Quelle que soit la solution choisie pour soigner votre manque de fer, nous vous conseillons de revoir les principes de base d’une alimentation équilibrée avec votre médecin ou un diététicien pour rester en bonne santé, sans être à nouveau affaibli par une carence.
Vous connaissez maintenant les symptômes, conséquences et solution d’une carence en fer, avec ou sans anémie. Si cette insuffisance est généralement bénigne et sans effets sur le long terme, il est toutefois recommandé de la prendre au sérieux. En effet, vous ne voudriez pas souffrir du syndrome des jambes sans repos, par exemple. Vos nuits sont précieuses.
Alors, soyez attentifs aux signes les plus courants. Gardez en tête qu’être vigilant sur votre état général, c’est vous donner la possibilité d’être en bonne santé, longtemps.
Dès l’apparition des premiers signes, n’hésitez pas à aller prendre rendez-vous chez votre médecin. Celui-ci pourra vous prescrire une analyse de sang pour chercher une éventuelle carence. L’essentiel, c’est d’ensuite trouver ensemble pourquoi votre sang manque de fer, afin d’éviter que cela vous arrive à nouveau.
À savoir : l’anémie ferriprive comporte plusieurs stades. Cela signifie que vous pouvez être en carence en fer, avec un taux d’hémoglobine normal.