Diabète Gestationnel : Causes, Symptômes, Taux, Aliments à éviter

En France le diabète gestationnel touchait 8,3 % des femmes enceintes en 2013. L’âge maternel de plus en plus tardif, le surpoids, voire l’obésité et les antécédents familiaux sont autant de facteurs favorisant la maladie.
Or, ce diabète de grossesse (à ne pas confondre avec le diabète prégestationnel) n’est pas sans conséquence pour la future maman et son bébé. Macrosomie, hypertension artérielle gravidique, accouchement prématuré sont autant de complications possibles. Pourtant, il est possible de détecter ce diabète mais également de le prévenir.
Alors découvrez dans cet article tout ce que vous devez connaître sur le diabète gestationnel : les causes, les signes, les taux à surveiller et les aliments à éviter
Qu’est-ce que le diabète gestationnel ?
Définition du diabète de grossesse
Selon les résultats des études de Regnault N, Salanave B, Castetbon K, Cosson E, Vambergue A et Barry Y dans le Bull Epidémiol Hebd, en 2016, le diabète gestationnel se définit comme tel : « Un trouble de la tolérance glucidique conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse. »
Ce type de diabète bien particulier apparaît chez la femme enceinte, généralement vers la fin de son deuxième trimestre de grossesse. Deux possibilités existent :
- La pathologie était déjà présente, mais jamais diagnostiquée ;
- La grossesse est à l’origine de l’apparition de la pathologie. Dans ce cas précis, ce trouble de la régulation du glucose est dit transitoire et disparaît, la plupart du temps, après l’accouchement.
Le diabète se traduit par un excès de sucre dans le sang (hyperglycémie). C’est le pancréas qui permet de réguler le taux de glycémie, grâce aux sécrétions d’insuline. La grossesse entraîne ce que l’on appelle un état d’insulinorésistance, qui peut dans certains cas engendrer un diabète.
La différence entre diabète de grossesse et diabète prégestationnel
Le diabète de grossesse est dû uniquement à l’état de grossesse, à cause l’insulinorésistance. Dans ce cas, la femme enceinte ne présentait pas la maladie avant d’être enceinte et celle-ci disparaîtra le plus souvent après l’accouchement.
Pour le diabète prégestationnel par contre, la pathologie était présente avant la grossesse en étant connue ou non de la future maman. La gestation peut être à l’origine de la découverte de la maladie, mais elle était déjà existante avant, sans symptômes : c’est le cas pour le diabète de type 2. Il persistera donc, même après l’accouchement.
Quels sont les symptômes du diabète gestationnel ?
Les signes du diabète pendant la grossesse
Même si des signes passent parfois inaperçus ou sont confondus avec une autre pathologie, certains symptômes indiquent l'entrée dans la maladie :
- Des fringales ;
- Des maux de tête ;
- Une sensation de malaise ;
- Une fatigue importante ;
- Une soif intense et inexpliquée ;
- De fréquentes envies d’uriner.
Certains de ces signes étant courants chez la femme enceinte, le diagnostic repose essentiellement sur quelques examens complémentaires pour réaliser un dépistage du diabète gestationnel.
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Le test pour dépister un diabète gestationnel
Selon les recommandations du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) et la Société francophone du diabète (SFD), une méthode de dépistage du diabète gestationnel a été mise en place.
Dès la première consultation, il est demandé à la future maman de réaliser une bandelette urinaire. Elle vise, entre autres, à mesurer le taux de sucre présent dans les urines. Si les résultats sont trop élevés, un dosage sanguin de la glycémie est demandé.
Pour les femmes enceintes ayant des facteurs favorisants, le médecin peut demander d’emblée le test de dépistage du diabète gestationnel. La mesure du taux de sucre dans le sang à jeun est faite au cours du premier trimestre.
Entre la 24e et 28e semaine d’aménorrhée (absence de règles), il convient de mesurer la glycémie lors d’une HGPO (hyperglycémie provoquée par voie orale). Une grande quantité de glucose est ingérée par la future maman puis le taux de sucre est mesuré 1 heure puis 2 heures après l’ingestion (un dosage à jeun est réalisé avant l’absorption de glucose).
Les résultats obtenus doivent être inférieurs à :
- 0.95 g/L à jeun ;
- 1.80 g/L 1 heure après l’ingestion ;
- 1.53 g/L 2 heures après l’ingestion.
Si un seul de ses résultats est supérieur au taux maximal, alors le diabète de grossesse est diagnostiqué.
À partir de quel taux l'insuline devient-elle indispensable ?
Le corps médical estime qu’une femme enceinte ne doit pas avoir une glycémie à jeun supérieure ou égale à 0,95 g/L et supérieure à 1,53 g/L deux heures après le début de son repas. Si tel n’est pas le cas lors de ses contrôles quotidiens, des mesures hygiénodiététiques sont appliquées dans un premier temps :
- Une activité physique régulière ;
- Un régime hypoglucidique (faible en sucre) ;
- Une alimentation riche en fibres : elle limite les risques d’hyperglycémies en ralentissant l’absorption des glucides ;
- Des repas fractionnés.
Si elles ne suffisent pas (après une dizaine de jours), alors un traitement par insuline est envisagé par le médecin. S’il existe des traitements hypoglycémiants oraux, ils ne sont pas adaptés durant la période de la grossesse. C’est pourquoi l’insuline est indiquée.
Qu’est-ce qui provoque le diabète de grossesse ?
Les causes du diabète gestationnel
Tout d’abord, il est indispensable de préciser que la grossesse est par nature diabétogène. Cela signifie que durant cette période, le risque de diabète est largement accru, pour deux raisons essentielles :
- L’installation d’une intolérance au glucose, aux sucres, avec une difficulté de régulation de la glycémie ;
- Un état d’insulinorésistance qui s’amplifie au fur et à mesure de la gestation.
Ces deux conditions réunies, le diabète gestationnel peut s’installer.
Un processus naturel durant la grossesse
Lors de la première moitié de cette période, le taux de sécrétion d’insuline va naturellement augmenter, provoquant ainsi des hypoglycémies, particulièrement la nuit et au lever.
En deuxième moitié de grossesse, les hormones sécrétées par le placenta augmentent et entraînent une résistance à l’insuline sécrétée par le pancréas. Celui-ci va alors devoir en produire toujours plus pour compenser la résistance créée.
Si le pancréas est défaillant, pour une raison ou une autre, alors il ne parvient plus à suivre et à conserver son rôle de régulation de la glycémie : le diabète survient.
Les facteurs de risques
Si les causes de ce trouble viennent d’être évoquées, il faut savoir que certains facteurs de risque existent. Citons :
- Le surpoids ou l’obésité avant le début de la grossesse : un IMC (indice de masse corporelle) égal ou supérieur à 25 kg/m2 indique un risque non négligeable de la survenue d’un diabète gestationnel ;
- Des antécédents de diabète chez la mère, le père et/ou la fratrie de la future mère ;
- Des antécédents personnels de diabète gestationnel durant une grossesse précédente ;
- Des antécédents de syndrome des ovaires polykystiques ;
- Des antécédents d’accouchement d’un bébé de plus de 4 kg (aussi appelé macrosomie fœtale) ;
- Une grossesse qui survient chez une femme de plus de 35 ans.
Autosurveillance, traitement et prévention de la pathologie
L'autosurveillance pendant la grossesse
Durant cette période particulière, les femmes à risque doivent pratiquer une autosurveillance glycémique. Elle permet de s’assurer que les taux de glycémie restent dans les normes et se réalisent 4 à 6 fois par jour jusqu’à l’accouchement.
Le traitement du diabète gestationnel
Sa prise en charge repose en premier lieu sur une alimentation équilibrée, saine et hypoglycémique. Si besoin, n’hésitez pas à consulter une diététicienne.
S’ajoute aux règles diététiques, la pratique d’une activité physique, bien évidemment adaptée à la femme enceinte et en accord avec votre médecin ou votre gynécologue-obstétricien. S’ils ne suffisent pas, un traitement injectable d’insuline peut alors s’avérer nécessaire, pour la santé de la mère et du bébé.
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Prévention possible
Prévenir l’apparition d’un diabète gestationnel est possible. Pour cela, il convient par exemple de surveiller son poids et d’adopter une alimentation saine, une bonne hygiène de vie lorsqu’une grossesse est envisagée.
Pour les femmes en surpoids, et a fortiori obèses, une perte de poids peut être très judicieuse, en accord avec votre médecin. Ajouter la pratique d’un sport permet de réduire les risques de diabète de grossesse.
Il est également possible de réaliser un bilan sanguin avant la grossesse. Un dosage de l'hémoglobine A1C sanguine permet d'estimer la glycémie moyenne des 3 derniers mois. Le résultat peut donc donner un aperçu de l'état glycémique, et même de diagnostiquer un diabète existant qui serait passé inaperçu.
Ce taux d'hémoglobine A1C, également appelé hémoglobine glyquée ou HbA1c, est exprimé en pourcentage. S'il est inférieur à 7 %, cela signifie que la gestion de la glycémie est normale. S'il est supérieur à 7 %, il est préférable de consulter votre médecin traitant.
Quel régime suivre et quels aliments sont à éviter en cas de diabète gestationnel ?
Les bases du régime diabétique
Le régime diabétique repose essentiellement sur quelques règles :
- La consommation de fibres ;
- Éviter la consommation de sucres rapides ;
- Choisir les bonnes sources de protéines : poissons, œufs, volaille, tofu, soja, légumineuses ;
- Privilégier des aliments avec un faible index glycémique.
Voici quelques exemples d’aliments à IG bas :
- Pain aux graines ;
- Son d’avoine, muesli non sucré ;
- Pois chiches, patates douces, fèves ;
- Orge, boulgour, pâtes et riz complets.
Les aliments à éviter
Dans le cas d’un diabète gestationnel, certains aliments sont déconseillés, voire interdits chez la femme enceinte :
- Le sucre blanc, le sucre cassonade, le sucre roux ;
- Les sauces industrielles (aliments ultratransformés) ;
- Les yaourts aromatisés, très riches en sucre ;
- Les compotes sucrées ;
- Les céréales de petit-déjeuner et barres aux céréales sucrées ;
- Tous les alcools bien sûr : opter pour de délicieux cocktails sans alcool ;
- La gelée royale, le miel, le caramel, la pâte à tartiner industrielle ;
- Les jus de fruits et sodas sucrés.
Quoi manger si vous souffrez d'un diabète de grossesse ? Exemples de menus et idées de recettes
Voici quelques exemples de repas pour les femmes enceintes souffrant de diabète :
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Petit-déjeuner |
Déjeuner |
Dîner |
Jour 1 |
Un thé vert non sucré Une orange Deux petits-suisses |
Papillote de cabillaud Purée de patates douces Une compote sans sucre |
Soupe courgettes/menthe/épinards Une tranche de jambon blanc Un yaourt au lait de brebis |
Jour 2 |
Une tasse de décaféiné Un abricot Une part de flocon d’avoine |
Lasagnes aux blettes et chèvre Salade verte Une faisselle |
Quelques sardines grillées Une portion de pâtes complètes Des endives au citron Une poire |
Jour 3 |
Une infusion Un yaourt au lait de chèvre Quelques fruits rouges |
Riz basmati sauce aux champignons Crevettes grillées Quelques amandes |
Une portion de crudités, sauce yaourt Poêlée de poivrons Une compote allégée |
Jour 4 |
Un bol de lait végétal Une portion de flocon d’avoine Un pamplemousse |
Un gratin de riz/courgettes Une salade verte Une compote de pommes sans sucre |
Un flan d’automne Deux tartines de pain aux céréales Un fromage blanc avec 1 cuillère à café de sucre de coco |
Il est préférable de se contenter de 3 repas par jour. Toutefois, si cela est trop pénible et que vous ressentez régulièrement la sensation de faim dans l’après-midi, voici 2 astuces :
- Ajoutez une portion de crudités au repas de midi ;
- Adoptez une collation légère vers 16 heures. Mangez par exemple un laitage non sucré et une petite poignée d’amandes ou de noisettes.
Des recettes adaptées au diabète
Pour votre plus grand plaisir, voici quelques recettes saines et savoureuses possibles lorsqu’un diabète gestationnel a été diagnostiqué. Les quantités proposées sont pour 2 personnes.
Tzatziki
- 1/2 concombre ;
- 75 g de yaourt grec ;
- 1 petit-suisse à 0 % de matières grasses ;
- 4 feuilles de menthe ;
- Une pincée de sel et de poivre.
Lavez, coupez en deux et retirez les pépins du concombre. Coupez-le en très petits cubes et mélangez-le avec le petit-suisse, le yaourt et la menthe ciselée. Salez, poivrez et réservez au réfrigérateur au moins une heure avant de déguster.
Carottes râpées aux noisettes
- 200 g de carottes ;
- 10 g de noisettes concassées ;
- 1 c à s de vinaigre balsamique ;
- 1 c à s d’huile de colza.
Lavez et épluchez les carottes, puis les râper finement. Ajouter l’huile de colza, le vinaigre balsamique et une cuillère à soupe d’eau et mélangez. Dans une poêle, faites griller les noisettes, sans matière grasse puis ajoutez-les aux carottes.
Le flan d’automne
- 2 œufs ;
- 150 ml de lait écrémé ;
- 150 g de yaourt grec à 0 % de matières grasses ;
- 40 g de farine de blé complet ;
- 500 g de légumes déjà cuits (champignons, carottes, poireaux, brocolis…) ;
- 30 g d’emmental râpé, poivre, noix de muscade.
Préchauffez votre four à 180°. Pendant ce temps, mélangez dans un saladier les œufs, le lait, le yaourt et la farine. Lorsque le mélange est homogène, ajoutez les dés de légumes, le fromage et les épices. Versez dans un moule et enfournez 40 minutes.
La papillote de cabillaud
- 2 pavés de cabillaud ;
- 100 ml de lait de coco ;
- 1/2 citron vert.
Préchauffez votre four à 180°. Déposez votre pavé de poisson dans une feuille de papier sulfurisé, nappez du lait de coco, d’une petite pincée de sel, du zeste et du jus de citron vert. Refermez le papier hermétiquement et enfournez 6 à 8 minutes.
Velouté de légumes, quinoa au curry
- 250 g de potimarron ;
- 150 g de panais ;
- 200 g de brocolis ;
- 75 g de quinoa cru ;
- 1 c à c de curry en poudre ;
- Quelques feuilles de coriandre fraîche.
Lavez et découpez les légumes en cubes, les faire cuire dans de l’eau frémissante durant 20 minutes. Faites cuire le quinoa dans une autre casserole, 12 minutes environ puis égouttez. Faites-le revenir quelques minutes dans une poêle huilée, avec le curry. Mixez les légumes avec un peu d’eau de cuisson, versez dans des bols, parsemez de quinoa au curry et de quelques feuilles de coriandre.
Lasagne aux blettes et au chèvre
- 6 feuilles de lasagnes sèches ;
- 500 g de blettes ;
- 1 gousse d’ail ;
- 150 g de chèvre frais ;
- 100 g de fromage blanc à 0 % de matières grasses ;
- 15 cl de coulis de tomate au naturel ;
- 1 c à s d’huile d’olive.
Préchauffez votre four à 200°. Lavez les blettes et émincez les feuilles. Mettez les côtes dans un plat avec 3 cuillères à soupe d’eau, couvrez avec un film alimentaire et faites cuire au micro-ondes 5 minutes. Faites revenir l’ail émincé dans l’huile d’olive, à la poêle puis ajoutez le coulis de tomate. Laissez réduire à petit feu, environ 10 minutes. Ajoutez les blettes et cuire encore 5 minutes. Sortir le tout dans un saladier puis mélangez avec le chèvre, le fromage blanc, poivrez et ajoutez une petite pincée de sel. Dans un plat à gratin, alternez les couches de lasagnes et de mélange puis nappez de coulis de tomate et enfournez 25 minutes.
Sorbet pêche/verveine
- 2 pêches blanches ;
- 1/2 c à s d’huile d’olive ;
- 1 sachet d’infusion à la verveine.
La veille de la préparation, faites infuser le sachet d’infusion à la verveine dans 75 ml d’eau chaude durant 3 minutes puis laissez refroidir. Lavez, pelez et coupez les fruits en morceaux puis les placer dans un sac congélation et au congélateur. Le lendemain, mixer les fruits congelés avec l’infusion et l’huile d’olive. Servir immédiatement.
Mousse à la fraise
- 250 g de fraises ;
- 1 petit-suisse nature à 3 % de matières grasses ;
- 1 gros blanc d’œuf.
Lavez et mixez les fraises avec le petit-suisse. Battez le blanc d’œuf en neige puis incorporez-le délicatement à la purée de fraises. Placez au moins 2 heures au réfrigérateur avant de déguster.
Réponses aux questions que vous vous posez sur le diabète gestationnel
Quels sont les risques de complication pour la mère ?
Le diabète gestationnel peut entraîner des risques de complication pour la maman :
- Une hypertension artérielle gravidique ;
- Un risque de prééclampsie plus élevé ;
- Un accouchement par césarienne ;
- Un accouchement prématuré ;
- Un accouchement difficile, notamment à cause de la macrosomie fœtale ;
- Un risque de fausse couche ;
- Une possibilité de malformations cardiaques, rénales ou neurologiques ;
- Une augmentation du risque de développer un diabète de type 2 après l’accouchement.
Quels sont les risques pour le bébé ?
Bébé est aussi soumis à des risques en cas de diabète gestationnel :
- Une macrosomie fœtale (poids du bébé trop important) ;
- Un accouchement difficile dû au poids trop important du bébé engendrant un risque vital pour le nouveau-né : douleurs et/ou extraction instrumentale par ventouse ou forceps ;
- Une détresse respiratoire ;
- Un risque accru de développer un diabète lorsque le bébé grandira ;
- Une hypoglycémie néonatale.
Quel est le taux dangereux chez la femme enceinte ?
Dès que les taux de glycémie à jeun sont supérieurs à 0,95 g/L ou à 1,20 g/L deux heures après le début de son repas, on estime qu’il y a danger pour la mère et l’enfant.
Le diabète gestationnel peut-il disparaître pendant la grossesse ?
Malheureusement, non. Si les glycémies reviennent à des taux normaux en cours de grossesse, c’est que le diagnostic était erroné au départ. Pour les raisons que nous avons vues précédemment (intolérance aux glucides et insulinorésistance), le diabète perdure durant toute la période de gestation. Par contre, dans la majorité des cas, il disparaît dès cette période terminée.
Cependant, rassurez-vous, votre gynécologue obstétricien connaît parfaitement son métier et saura vous guider durant toute votre grossesse. Il vous demandera tout d’abord de réaliser une bandelette urinaire pour s’assurer que votre taux de sucre est normal.
Pour les personnes ayant des risques accrus (IMC supérieur à 25, antécédents familiaux, médicaux et obstétriques), il pourra prescrire un test de dépistage de la maladie. Totalement indolore et inoffensif pour la mère et l’enfant, il permet d’infirmer ou de confirmer le diagnostic.
S’il est confirmé, une prise en charge débute et des règles hygiénodiététiques s’appliquent. S’y adjoint une autosurveillance, là encore indolore et sans danger. Dans la grande majorité des cas, aucune complication ne survient lors de la grossesse. La combinaison entre une activité physique, une vie saine, un rééquilibrage alimentaire et une autosurveillance peut suffire à réguler la maladie.