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Claustrophobie : Définition, causes, symptômes, traitement

La claustrophobie, ou phobie de l’enfermement, est un trouble anxieux fréquent qui affecte de 4 à 5 % de la population mondiale. Cette phobie spécifique se caractérise par une peur intense et irrationnelle des espaces clos ou confinés, tels que les ascenseurs, les tunnels, les avions ou même les pièces exiguës. Cette peur incontrôlable n’est pas sans conséquences sur la vie quotidienne des personnes claustrophobes.

Vous trouverez ici toutes les questions que vous vous posez sur cette phobie en explorant plus en détail ses différentes facettes : sa définition, ses causes, les symptômes pour l’identifier ainsi que les prises en charge possibles pour en guérir. Ainsi, vous pourrez surmonter vos peurs et vivre pleinement, libérées des limites imposées par ce trouble.

Qu'est-ce que la claustrophobie ? (Définition)

La claustrophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur extrême et irraisonnable des espaces clos ou confinés. Les personnes qui en sont atteintes ressentent une anxiété intense, voire des attaques de panique, lorsqu'elles se trouvent dans des endroits tels que les ascenseurs, les transports en commun aux heures de pointe, les tunnels, les avions, les foules compactes ou même les pièces fermées sans issue évidente.

Il faut ajouter à cette liste, un examen connu depuis 1980 : l’IRM (image par résonance magnétique). Cette petite révolution, qui est aujourd’hui un incroyable outil diagnostic, est impossible à réaliser chez les personnes claustrophobes, de par sa configuration (le patient doit entrer, en position allongée, dans un long tunnel).

Cette peur de l’enfermement peut varier en intensité d'une personne à l'autre. Si certains vont ressentir de l'inconfort ou une légère anxiété dans des espaces confinés, d'autres peuvent éprouver une peur paralysante qui limite leur vie quotidienne.

Dans le DSM-5 (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux, 5e édition), la claustrophobie est classée comme un trouble anxieux spécifique. Le DSM-5 définit la claustrophobie comme "une peur marquée et persistante des situations ou des endroits où l'évasion pourrait être difficile ou où l'aide pourrait ne pas être disponible en cas de panique ou d'embarras. Les individus atteints de claustrophobie évitent généralement ces situations ou les endurent avec une détresse intense".

Un peu d’histoire
Le terme claustrophobie vient du latin Claustra, qui signifie “clôture, fermeture, enfermement” et du grec Phobos, “la peur”. Cette dénomination a été introduite en France par le professeur et neurologue français Benjamin Ball en 1879 dans son mémoire “De la Claustrophobie”.

Comment savoir si l'on est claustrophobe ?

Le Dr Jean-Christophe Seznec, psychiatre et comportementaliste parisien, explique que "Le diagnostic de la claustrophobie est clinique. C'est un type de phobie assez simple à diagnostiquer". Pour savoir si vous souffrez de ce trouble, il suffit de vous poser ces 3 questions :

  1. Ai-je une peur panique des espaces clos ?
  2. Le fait de me retrouver dans un endroit clos, ou simplement d’y penser, provoque-t-il une crise de panique ?
  3. Est-ce que j’évite de me rendre dans des espaces clos ?

Si la réponse à ces 3 questions est oui, alors, il est possible de dire que vous êtes claustrophobe. Mais, rassurez-vous, vous trouverez toutes les solutions pour venir à bout de la phobie et retrouver une vie plus sereine.

Les phobies les plus connues du grand public
Même si l’on ne connaît pas toujours leur nom scientifique, les peurs irrationnelles les plus fréquentes, et donc les plus familières de tous, sont le vertige (ou acrophobie), l’agoraphobie, l’hématophobie (peur de la vue du sang), l’émétophobie (peur de vomir), la tonitrophobie (peur de la foudre et du tonnerre), la peur de l'avion, l' hypocondrie ou encore l’arachnophobie (la peur des araignées).

Pourquoi devient-on claustrophobe ?

Toutes les causes de la claustrophobie ne sont pas encore complètement connues à ce jour. Si les recherches continuent dans ce domaine, il est toutefois possible d’évoquer des facteurs génétiques, des expériences traumatisantes, un contexte global d’anxiété ainsi qu’un possible conditionnement.

Si cette peur de l’enfermement peut apparaître à n’importe quel âge, y compris chez l’enfant, les études montrent qu’il existe souvent une vulnérabilité sous-jacente. Selon la docteure Mirabel-Sarron, dans tous les cas "la phobie résulte de l’association entre une sensation corporelle désagréable et le sentiment d’un péril imminent".

Cause n° 1 : Une prédisposition à l’anxiété causée par des facteurs génétiques

Certaines études suggèrent qu'il peut exister une prédisposition génétique à développer des troubles anxieux, y compris pour la claustrophobie. Si des membres de votre famille proche ont été diagnostiqués avec des troubles anxieux, vous avez alors une plus grande probabilité de devenir claustrophobe.

De plus, ces marqueurs génétiques peuvent influencer la manière dont une personne réagit aux facteurs environnementaux : certaines sont par exemple génétiquement plus sensibles aux événements stressants, aux traumatismes ou aux expériences négatives.

Cause n° 2 : Un vécu traumatisant

Il serait sans doute un peu simpliste de dire qu’une personne ayant été enfermée dans un placard durant son enfance souffrira de peur de l’enfermement, mais cet état de fait reste cependant une réalité. Bien évidemment, elle n’est pas la seule et unique cause possible.

Un vécu traumatisant ou un choc émotionnel durant l’enfance ou même à l’âge adulte peut engendrer cette peur particulière. Quoi de plus normal que de souffrir de claustrophobie lorsque l’on a été victime d’une agression dans un compartiment de train bondé par exemple ?

Notre cerveau accumule nos vécus, nos expériences, nos traumatismes, et notre existence est souvent fonction de tous ces moments de vie. Notre corps cherche à nous préserver : si une situation vécue a été un choc, alors il essaie de s’en accommoder et tente de trouver des parades pour ne pas revivre ces émotions négatives. D'ailleurs la survenue de l'agoraphobie peut s'associer à un trouble de stress post-traumatique ou en être l'un des symptômes.

Cause n° 3 : Un possible conditionnement

Il a été rapporté que des témoins ayant vu une personne agressée ou paniquée dans un lieu public ou un lieu clos peuvent à leur tour souffrir de claustrophobie, le cerveau identifiant alors cet endroit comme potentiellement dangereux. Le conditionnement peut également être assimilé à un vécu traumatique, comme être enfermé dans un placard.

Cause n° 4 : Un contexte d’anxiété déjà présent

Parmi les causes possibles de la maladie, citons également l'anxiété dans sa globalité. En effet, la personne claustrophobe est susceptible de connaître des comorbidités précédant sa peur de l’enfermement : un trouble d’anxiété généralisée (TAG), un trouble panique, un trouble d’anxiété sociale (TAS), un trouble de stress post-traumatique (TSPT)…

Notons que les personnes claustrophobes sont également plus sensibles à la dépression chronique et aux symptômes de la crise d'angoisse.

Cause n° 5 : Une sensibilité particulière à la recherche de contrôle

C’est généralement à l’adolescence que l’on apprend à gérer ses émotions. Lorsque cette aptitude n’est pas totalement acquise et/ou lorsque la personne est hypersensible, le risque de souffrir d'une phobie comme la claustrophobie est plus important.

Quels sont les symptômes de cette peur d'être enfermé ?

De nombreux symptômes accompagnent la claustrophobie, notamment lors des crises de panique. Des émotions difficiles à gérer telles que la désorientation, les crises de panique ou encore les conduites d’évitement jalonnent le quotidien des personnes claustrophobes. À cela s'ajoutent des signes physiques comme l'hyperventilation, la transpiration ou encore des palpitations. Qu’ils soient physiques ou émotionnels, ils créent un véritable trouble, voire un handicap.

Symptôme n° 1 : La désorientation temporo-spatiale

Dès qu’elle est en situation de ce qu’elle considère comme un danger, la personne qui souffre de claustrophobie se sent complètement désorientée. En effet, en arrivant dans un lieu clos, des sensations physiques intenses ainsi que des pensées anxieuses se mélangent et rendent quasiment impossible de se concentrer sur le moment présent, sur l’environnement et de traiter toutes les informations de manière cohérente et adaptée.

De fait, la personne claustrophobe ne sait plus où elle est, ce qu’elle est venue faire et perçoit difficilement la notion du temps qui passe et celui-ci lui paraît durer une éternité. Ces signes sont ce que l’on nomme communément une désorientation temporo-spatiale.

Symptôme n° 2 : Les crises de panique et la peur de mourir

Après l’impression de désorientation, l’anxiété est de plus en plus exacerbée et la crise de panique débute. Ces crises d’angoisse ont pour facteur, chez la personne claustrophobe, le fait de se retrouver dans un lieu clos qui est pour elle synonyme de danger, même si cela n’est pas le cas dans la réalité.

Elles varient en temps et en intensité. Si leur durée est généralement de 10 à 30 minutes, certaines d’entre elles peuvent atteindre plus d’une heure. La personne claustrophobe a alors l’impression qu’elle ne va jamais se terminer. Cette crise s’accompagne de nombreux symptômes physiques et d’une sensation de mort imminente impossible à contrôler.

À cette angoisse de mort, s’ajoute une peur de perdre le contrôle et de devenir fou. Le sujet perd alors la perception réelle de son environnement, ses repères, ne parvient plus à se concentrer et devient confus.

C’est sans doute cette angoisse morbide qui est la plus compliquée à surmonter. La sensation de devenir fou enferme peu à peu les personnes claustrophobes et les coupe d’une vie sociale, personnelle et professionnelle épanouissante. Elles peuvent aussi mener vers le repli sur soi et la dépression, notamment par la crainte d’être jugée pour un comportement que le sujet sait disproportionné et inadapté.

Symptôme n° 3 : Les conduites d’évitement

La crainte de connaître un nouvel épisode de crise de panique, et en particulier devant un public, engendre ce que l’on appelle des conduites d’évitement. Afin de ne pas se retrouver dans une situation qu’ils ne parviendront pas à gérer, les claustrophobes prennent soin d’éviter les lieux qui pourraient les mettre en danger.

Ils préféreront par exemple monter dix étages à pied pour se rendre à un rendez-vous plutôt que de prendre un ascenseur. Pour ceux qui seraient terrorisés par l’idée de monter dans un avion, ils prendront tout simplement un autre moyen de locomotion et ne se rendront jamais dans un pays lointain. Le plus souvent, ce moyen de locomotion reste la voiture, car un train bondé peut possiblement déclencher une crise également.

Cette obligation de se soumettre aux diktats de la peur empoisonne la vie des personnes claustrophobes et les oblige à devoir sans cesse adapter leur quotidien, leurs déplacements ainsi que leurs loisirs.

Symptôme n° 4 : Se tenir prêt à s’enfuir

Les claustrophobes connaissent parfaitement ce rituel : vérifier toutes les possibilités de fuite lorsqu’ils entrent dans une pièce. Ils se tiennent sans cesse prêts à prendre la fuite. Une réunion professionnelle importante et obligatoire est prévue dans une petite pièce sans fenêtre ? Alors la personne claustrophobe, dès son entrée, va contrôler toutes les issues de secours qu’elle pourra emprunter en cas de danger, si elle doit sortir en urgence.

Cette anticipation anxieuse l’aide à garder un minimum de contrôle sur la situation. Idéalement, elle fera tout son possible pour qu’au moins une porte reste ouverte, mais cela n’est pas toujours possible. Dans le cas contraire, la réunion risque d’être un véritable supplice.

Toujours envisager le pire
La peur crée un basculement dans l’imaginaire et provoque les pires scénarios. “Et si je ne pouvais pas sortir ?”, “Et si l’ascenseur pouvait ne plus jamais s’ouvrir ?”, “Et si l’avion s’écrasait ?”. Impossible pour le claustrophobe de raisonner de façon rationnelle, seul le pire est envisagé.

Symptôme n° 5 : Les signes physiques

De nombreux signes physiques accompagnent la claustrophobie lors de la crise de panique notamment. Ils sont causés par la réaction inadaptée du système nerveux sympathique qui contrôle nos organes et nos émotions. On note le plus souvent :

  • Une accélération du rythme cardiaque, des palpitations ;
  • Une transpiration excessive, des sueurs abondantes ;
  • Des rougeurs au niveau du visage et du cou ;
  • Une hyperventilation ;
  • Des tensions musculaires présentes dans tout le corps ;
  • Une sensation de bouche sèche ;
  • Des bouffées de chaleur ;
  • Des maux de ventre, des nausées, voire des vomissements ;
  • Des douleurs thoraciques avec une sensation d’oppression ;
  • Des vertiges et des engourdissements pouvant conduire à un évanouissement.

Si les émotions négatives sont des moments difficiles à vivre pour les personnes claustrophobes, ces signes physiques le sont tout autant et peuvent engendrer des situations de gêne, voire de honte pour la personne qui les vit.

Des exemples dans la littérature et le cinéma
La claustrophobie suscite l’interrogation, la fascination, la terreur. Les exemples pour exploiter toutes ces émotions ne manquent pas dans la littérature ou le cinéma. Qui n’a pas paniqué en regardant les films “Buried”, “The Descent”, “Panic Room”, ou en lisant la nouvelle “Le Masque et la Mort Rouge” d’Edgar Allan Poe et “La Chambre Close” de Donato Carrisi ?

Comment soigner la claustrophobie ?

Si la maladie n’est pas sans conséquence au quotidien, fort heureusement des solutions existent. Pour une prise en charge globale, un traitement de fond est nécessaire et la TCC a largement montré son efficacité. S’y ajoutent des solutions à connaître pour gérer l’attaque de panique lorsqu’elle survient.

Des thérapies de fond très efficaces

Comme pour tous les troubles psychiques, les thérapies sont d’excellentes méthodes de traitement. De la thérapie cognitivo-comportementale au soutien psychologique, les alternatives sont nombreuses pour soigner la claustrophobie et retrouver une vie plus épanouie.

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC), particulièrement efficiente

Avec l’aide d’un professionnel de santé, psychologue ou psychiatre, la TCC a montré son efficacité sur de nombreux troubles, y compris les phobies. Thérapie brève par excellence, elle permet de remplacer les idées qui vous empoisonnent la vie par des pensées et des actes plus positifs. Elle explore les pans émotionnels, comportementaux et cognitifs du trouble.

La thérapie cognitivo-comportementale est en réalité un nouvel apprentissage pour faire d'un comportement inadapté (ici la peur panique d'être enfermé) un comportement plus normé (pouvoir rester dans un lieu clos sans peur).

L’exposition progressive, une composante majeure de la TCC

L’exposition à la situation anxiogène est une des composantes principales de la TCC. La thérapie par exposition possède 4 caractéristiques indispensables à sa réussite :

  • Sa durée ;
  • Son caractère progressif ;
  • Le fait qu’elle soit répétée ;
  • Elle doit être complète.

S’il est nécessaire d’exposer la personne claustrophobe à ses peurs, cela doit se faire en douceur et à son rythme. Il n’est pas question de l’enfermer dans une pièce minuscule sans fenêtre : l’effet serait contre-productif. Non, la mise en situation se fait de manière progressive, en partant de petits stimuli jusqu’à arriver à la situation la plus difficile.

Le professionnel ne forcera jamais la personne claustrophobe à passer à l’étape suivante. Toute la thérapie se fait avec l’accord du patient et les progrès réalisés.

Pourquoi cette thérapie fonctionne-t-elle aussi bien ?
L’exposition progressive permet de solliciter certaines parties du cerveau impliquées dans la régulation des réponses émotionnelles : le cortex préfrontal et l’amygdale en particulier. Ces derniers vont, grâce à l’exposition progressive, tolérer petit à petit la situation anxiogène et ainsi réagir de manière plus adaptée : c’est ce que l’on appelle le phénomène d’habituation.

La thérapie analytique

Certes plus longue que la TCC, la thérapie analytique a elle aussi prouvé son efficacité sur les troubles anxieux. Son objectif principal est de déterminer les causes des comportements inadaptés face aux situations anxiogènes.

Si un travail sur soi en profondeur est nécessaire, cette méthode permet aussi de se libérer de blessures émotionnelles telles que le rejet, le sentiment d’injustice, l’abandon, ou encore des troubles de l’attachement.

Le soutien psychologique et/ou les groupes de soutien
Des entretiens réguliers avec un psychiatre, un psychologue ou un psychothérapeute sont autant d’espaces de liberté de parole où il est possible d’exprimer ses doutes, ses peurs et ses avancées dans la lutte contre la phobie. Dans les groupes de soutien, la personne phobique rencontre d’autres sujets confrontés aux mêmes peurs qu’elle ou à des troubles similaires. Ainsi, il n’y a aucun jugement et chacun s’exprime librement.

Les techniques de relaxation et de respiration

Ces méthodes de traitement alternatives représentent de bonnes alliées dans la lutte contre la maladie mais ne peuvent remplacer une psychothérapie. Apprendre à se relaxer, à adopter une respiration efficace et à lâcher prise offre un répit bienvenu pour les patients et permet de faire face à l'anxiété avec plus de sérénité.

Comment gérer la crise lorsqu’elle survient ?

S’il est important de traiter la maladie avec une solution de fond qui va permettre d’espacer, voire d’éradiquer les crises de claustrophobie qu’elle engendre, il est tout aussi important d’apprendre à gérer la crise lorsqu’elle survient. Cet apprentissage vise à diminuer l’intensité de l’attaque de panique et en réduire la durée. Comme pour les crises d'angoisse, des solutions existent.

S’extraire de la situation anxiogène

Lorsque le cerveau définit ce qu’il considère comme un danger, il réagit instinctivement de différentes façons :

  • La fuite ;
  • La sidération ;
  • Le combat.

Prendre la fuite et sortir de la situation anxiogène vécue comme potentiellement mortelle est parfois la meilleure solution.

Pratiquer la mindfulness

La mindfulness, ou pleine conscience est plus que jamais d’actualité. À contresens de notre vie rythmée par des automatismes, ce mode de pensée vise à se recentrer sur son corps, ses émotions, son ressenti et ses pensées afin de se reconnecter à son monde intérieur. Les bienfaits sur notre santé mentale sont nombreux :

  • Réduction du stress ;
  • Diminution de l’anxiété ;
  • Meilleure régulation de ses émotions.

Utiliser la méthode 5-4-3-2-1

Efficace et simple à mettre en place, cette méthode a pour objectif de se recentrer sur la réalité, prendre du recul et faire céder l’épisode anxieux. Lorsque vous commencez à ressentir les premiers signes d'une crise de panique, la méthode 5-4-3-2-1 permet de vous extraire de la spirale des pensées négatives en vous obligeant à vous focaliser sur les 5 sens que sont la vue, l'ouïe, le toucher, l'odorat et le goût.

Pour y partir, suivez ces étapes indispensables :

  1. Visualisez et identifiez 5 choses autour de vous (la vue) ;
  2. Soyez attentif à votre environnement en nommant 4 sources de bruits (l'ouïe) ;
  3. Touchez 3 matières différentes : le béton du sol, votre peau, l'herbe... (le toucher) ;
  4. Définissez 2 odeurs différentes (l'odorat) ;
  5. Ressentez le goût d'une gorgée d'eau ou d'un chewing-gum dans votre bouche (le goût).

L'attaque de panique cède peu à peu et vous pouvez reprendre possession de votre conscience et du monde réel.

Des solutions à la portée de tous existent

La claustrophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur intense des espaces clos ou confinés. Bien que les causes exactes de la claustrophobie ne soient pas entièrement comprises, il existe plusieurs facteurs susceptibles de contribuer à son développement, tels que des prédispositions génétiques, des expériences traumatisantes ou encore un contexte d’anxiété déjà présent. Cette peur de l’enfermement, lorsqu’elle est intense, entraîne un impact significatif sur la vie quotidienne des individus, affectant leurs relations, leur travail et leur bien-être général.

Heureusement, il existe des approches thérapeutiques efficaces pour traiter la claustrophobie et éviter les symptômes dépressifs qui pourraient s’y ajouter. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC), qui combine des techniques de modification des pensées et des comportements, est largement utilisée et a démontré son efficacité. L'exposition progressive, les techniques de relaxation et le soutien psychologique sont également des éléments importants dans le traitement de la claustrophobie. Avec un soutien approprié et des interventions thérapeutiques, il est possible de surmonter la maladie, de reprendre confiance en soi et de retrouver une qualité de vie optimale.

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