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Dépendance affective : Définition, Signes, Solutions, Test Gratuit

Lucie M

Une personne fusionnelle dans sa relation de couple, incapable de vivre sans son partenaire : c’est le cliché qui nous vient souvent à l’esprit lorsqu’il est question de dépendance affective. Cependant, la plupart des dépendants affectifs répètent des schémas comportementaux et émotionnels moins exacerbés, parfois sans en avoir conscience. Famille, amitié, couple, travail : le besoin vital d’être pris en charge par autrui impacte un dépendant affectif dans plusieurs domaines importants de sa vie. Plus largement, cela a des conséquences significatives sur son bien-être émotionnel et son estime personnelle.

Prendre conscience du caractère délétère de la dépendance affective constitue la première étape pour retrouver une autonomie émotionnelle et établir des relations saines avec son entourage. Dans ce guide complet, retrouvez toutes les informations nécessaires pour mieux comprendre ce que recouvre la notion de dépendance affective. Les experts de PsyVize vous proposent également un test pour y voir plus clair.

Définition de la dépendance affective

La dépendance affective, ou trouble de la personnalité dépendante, renvoie à un besoin exacerbé d’être pris en charge, une hantise de la séparation, une tendance à s’accrocher de manière excessive à ses relations et à faire passer les envies des autres avant ses propres besoins, quitte à se soumettre ou s’effacer. Ce comportement se manifeste au début de l’âge adulte et s’illustre dans des contextes variés.

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Dépendance émotionnelle et manque affectif

Dépendance émotionnelle et carences affectives sont profondément liées. Le manque affectif est à la source d’un vide émotionnel vertigineux. Une personne qui n’a pas reçu suffisamment d’amour, d’affection ou de soutien par le passé cherche à combler ce manque abyssal grâce à ses relations actuelles.

Elle tente à leurs côtés d’obtenir l’amour, l’attention et l’approbation qui lui ont tant manqué et qui sont à l’origine de ses failles. Un cercle vicieux se met alors en place. Pour s’épanouir et se sentir validée, la personne se soumet émotionnellement aux autres. Mais ses besoins affectifs profonds ne sont pas comblés pour autant sur le long terme. Ce qui amplifie d’autant plus sa souffrance et sa situation de dépendance.

La peur de l’abandon
Une personnalité dépendante éprouve une peur panique de l’abandon. Elle souhaite à tout prix éviter la solitude ou la séparation, quitte à s’enfermer dans une relation toxique sans parvenir à en sortir définitivement. C’est une proie à la merci des manipulateurs narcissiques.

Les 4 sphères altérées par les schémas de dépendance affective

Le schéma comportemental et émotionnel d’une personne dépendante affective altère diverses sphères de sa vie, ce qui crée des dynamiques relationnelles toxiques.

Vie professionnelle

Une personne en situation de dépendance affective démontre un manque de confiance en elle au travail. Elle peine à croire en ses propres compétences et fuit les postes à responsabilité. Il lui est quasi impossible de prendre des décisions et des initiatives sur le plan professionnel. Elle recherche constamment l’aval de ses collègues et de ses supérieurs, ce qui la rend d’autant plus vulnérable à l’exploitation d’un pervers narcissique au travail et à la survenue d’un burn-out.

Vie amoureuse

Dans une situation de dépendance amoureuse, la personne attend une prise en charge totale de la part de son conjoint. Sa peur de l’abandon se manifeste par des comportements disproportionnés (jalousie maladive, possessivité), ce qui donne lieu à des tensions et des frictions dans le couple. Elle préfère d’ailleurs stagner dans une relation amoureuse toxique plutôt que de rompre et se retrouver seule. À cause de cette dépendance affective au sein du couple, il lui est d’autant plus difficile de quitter un pervers narcissique.

Vie amicale

Sur le plan amical, ce manque d’autonomie affective se manifeste par une quête accrue de soutien et d’attention. La personne qui dépend affectivement de ses amis se montre toujours accommodante. Difficile dans ce cas d’exprimer un désaccord ou de faire passer ses besoins au premier plan. Par exemple, elle est toujours en phase avec le choix du restaurant ou les idées de sorties. Si l’un de ses amis n’est pas disponible, elle l’interprète comme un rejet, ce qui renforce ses schémas de dévalorisation.

Vie familiale

La dépendance affective perturbe l’équilibre de la vie de famille. Enfants, parents, frères et sœurs : la recherche d’approbation rend les relations familiales problématiques. Difficile pour un dépendant affectif de prendre des décisions autonomes et d’établir des limites saines avec les différents membres de sa famille. Un parent soumis à l’affection de ses enfants prend soin des autres en dépit de ses besoins. Il finit par s’oublier et cela crée un déséquilibre dans la relation parents-enfant.

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Est-ce que la dépendance affective c’est de l’amour ?

La dépendance affective ressemble à s’y méprendre à de l’amour. Néanmoins, le véritable sentiment amoureux est déconnecté du besoin compulsif d’approbation et de validation externe. Dans une relation amoureuse équilibrée, les partenaires se soutiennent sans éprouver constamment l’angoisse de l’abandon.

Une personne dépendante affective néglige ses propres besoins et ses objectifs au profit des besoins de son partenaire. Or l’amour véritable ne repose-t-il pas sur un équilibre considérant les désirs de chacun ? Contrairement à la dépendance affective, le sentiment amoureux se caractérise par l’autonomie émotionnelle et l’épanouissement de chaque individualité dans la sphère du couple.

Quels sont les signes (ou symptômes) de la dépendance affective ?

D’après le corps médical, un profil dépendant affectif manifeste au moins cinq de ces signes : une difficulté à prendre des décisions, la peur d’assumer des responsabilités, la difficulté à exprimer un désaccord, le manque d’autonomie, une propension à l’abnégation, l’angoisse de la solitude, la recherche d’une relation de substitution, la crainte de l’abandon, le besoin constant de validation et des troubles associés comme l’anxiété ou la dépression, chronique ou amoureuse.

Le DSM-5 (la cinquième version du Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux), retient plusieurs critères diagnostiques. Néanmoins, un professionnel de santé reste le plus à même de poser un diagnostic de trouble de la personnalité dépendante.

Signe n° 1 : La difficulté à prendre des décisions au quotidien

Quelle chemise porter au restaurant ? Quel repas prévoir pour le déjeuner dominical ? Que répondre à son chef ? Une personne dépendante affective se sent en difficulté dès lors qu’elle doit prendre la moindre décision, aussi insignifiante soit-elle. Au quotidien, elle a constamment besoin qu’un tiers la rassure ou la conseille et tous ses choix doivent être validés, des plus triviaux aux plus complexes.

Signe n° 2 : La peur d’assumer des responsabilités

La passivité exacerbée fait partie des caractéristiques de ce trouble. Un dépendant affectif préfère que quelqu’un prenne en charge les domaines importants de sa vie plutôt que d’assumer ses responsabilités. Une personne dans cette situation laisse volontiers les rênes à son conjoint ou à l’un de ses parents car elle recherche absolument sa protection. Vous imaginez bien à quel point une personnalité toxique peut tirer profit de cette tendance à la soumission.

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Signe n° 3 : La difficulté à exprimer un désaccord

Une personnalité dépendante se sent incapable de fonctionner de manière autonome et craint de perdre le soutien de l’autre ou de ne plus être acceptée. C’est pourquoi elle ne se risque pas à exprimer son désaccord ou à se mettre en colère, même si cela s’avérerait légitime. Elle préfère acquiescer plutôt que d’oser s’opposer, même si elle sait pertinemment qu’elle a raison ou qu’elle se trouve dans son bon droit.

Ce n’est pas toujours de la dépendance
Ce comportement ne doit pas systématiquement être interprété comme le signe d’une personnalité dépendante. Dans certaines situations, la crainte des conséquences en cas d’opposition reste réaliste, la peur des réactions d’un conjoint violent par exemple.

Signe n° 4 : Le manque d’autonomie

Difficile pour un dépendant affectif d’initier un quelconque projet ou de passer à l’action seul. Son manque de confiance en lui est tel qu’il doute de sa capacité à commencer et à réaliser une tâche sans aide. De son point de vue, ses collègues ou ses proches savent forcément mieux s’y prendre que lui. Il perçoit autrui comme un sauveur capable de résoudre ses problèmes, ce qui entretient ses croyances limitantes et le cercle vicieux de sa dépendance.

La peur d’être compétent
Le fait de devenir ou de sembler plus compétent reste une crainte profondément ancrée dans la dépendance affective car elle est associée à un potentiel danger d’abandon.

Signe n° 5 : La propension à l’abnégation

Dans le but de recevoir du soutien, une personne dépendante sur le plan affectif est prête à se plier en quatre pour répondre aux demandes des autres, même si elles sont déraisonnables. Elle fait des efforts excessifs, se porte volontaire pour effectuer des tâches pénibles, tolère des traitements maltraitants, qu’ils soient verbaux, physiques ou sexuels. Elle est même prête à réaliser des sacrifices complètement délirants, tant que ses actions maintiennent le lien à l’autre. Ce comportement ne peut qu’aboutir à une relation inégale et déséquilibrée.

Signe n° 6 : L’angoisse de la solitude

Un dépendant affectif évite à tout prix de se retrouver seul car il se sent incapable de s’en sortir sans soutien externe. La solitude reste pour lui une source profonde de malaise et d’impuissance qui réveille ses blessures émotionnelles. Même s’il n’est pas intéressé par une activité ou impliqué par ce qui se passe, ce type de personnalité préfère rester aux côtés de l’autre plutôt que de se retrouver seul.

Signe n° 7 : La quête urgente d’une relation de substitution

Dans le cadre de la dépendance affective, il arrive parfois que la relation soit rompue, par exemple en cas de décès de la personne pilier ou en cas de rupture avec un partenaire. Le sujet se met alors en quête urgente d’une relation de substitution, capable de lui offrir le soutien et l’approbation dont il a tant besoin. Quitte à s’attacher rapidement à la première personne venue, avec tous les risques que cela comporte.

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Signe n° 8 : La crainte de l’abandon

Une personnalité dépendante affective craint constamment l’abandon, alors que rien ne justifie cette angoisse. Elle ne s’imagine pas survivre sans les conseils et l’approbation de celui ou celle qui la soutient. L’abandon remettrait en question cette validation externe, ce qui provoque une grande anxiété et un sentiment d’insécurité en son for intérieur.

Signe n° 9 : Le besoin constant de validation

L’estime de soi d’un dépendant affectif est tellement fragile qu’il recherche des preuves externes de sa propre valeur et de son importance. Bien souvent, l’opinion des autres a plus de poids que son propre point de vue. Cette personnalité a besoin d’être comprise et rassurée sur le plan émotionnel. Lorsqu’elle reçoit une validation émotionnelle, elle se sent alors sécurisée et aimée.

Signe n° 10 – Les troubles associés à la personnalité dépendante affective

D’autres difficultés s’additionnent parfois chez une personne souffrant de dépendance affective. Cette dernière peut développer un trouble anxieux lié à son angoisse de l’abandon. Son instabilité émotionnelle et son sentiment de désespoir font le lit de la dépression. Le schéma de la dépendance affective favorise également les états de codépendance.

Plusieurs troubles de la personnalité
D’autres troubles de la personnalité cohabitent souvent avec celui de la personnalité dépendante. C’est le cas de la personnalité évitante, borderline ou histrionique.

Qu’est-ce qui crée ce besoin constant d’affection ?

Plusieurs facteurs peuvent causer une situation de dépendance affective. Environnement familial trop ou pas assez protecteur durant l’enfance, expériences de vie négatives et vulnérabilités contribueraient au développement de ce trouble de la personnalité.

L’influence des figures d’attachement dans l’enfance

De manière innée, n’importe quel être humain a besoin de nouer des relations affectives avec d’autres personnes pour se sentir en sécurité. D’après la théorie psychologique de l’attachement, le développement socio-émotionnel intérieur d’un individu découle des premières expériences d’attachement vécues avec ses figures principales durant la petite enfance.

Ces dernières peuvent être une mère, un père, une marraine, un aîné ou toute autre personne remplissant cette fonction. Les interactions d’un enfant avec ses figures d’attachement favorisent un style d’attachement plus ou moins sain lors de son développement, ce qui influence sa perception de lui-même, des autres et du monde qui l’entoure.

Les 3 types d’attachement à la source de la dépendance affective

Les schémas d’attachement qui se dessinent dans l’enfance influencent la manière dont un adulte établit et construit des relations avec autrui. Trois styles d’attachement sont à l’origine de la dépendance affective. Ils s’illustrent notamment dans des contextes difficiles ou dans des épreuves de la vie.

L’attachement préoccupé

L’attachement préoccupé naît d’expériences précoces insécurisantes. Les figures d’attachement ont, par exemple, manqué de réactivité ou d’attention à l’égard du jeune enfant. La personne manifestant ce style d’attachement craint l’abandon et tend à idéaliser les êtres qui partagent sa vie.

Elle a peu confiance en elle-même et éprouve le besoin d’être rassurée en permanence. Elle a tendance à offrir sa confiance aux autres très facilement, et de ce fait à s’exposer à la déception amoureuse et amicale. Son hypersensibilité est palpable.

L’attachement évitant

Ce trouble de l’attachement se développe lorsque l’enfant a été contraint de minimiser ses besoins émotionnels, en réprimant sans cesse ses émotions et en évitant malgré lui les interactions intimes. En apparence, l’adulte qui s’est construit sur cette blessure de rejet semble avoir confiance en lui mais il s’agit uniquement d’une carapace censée tenir la souffrance à distance.

L’individu évite l’engagement et demande très rarement de l’aide pour ne pas se sentir redevable. Quel rapport avec la dépendance affective alors ? Cette forme de retrait exacerbe le désir d’attachement pour combler un besoin de sécurité émotionnelle inassouvi. Pour compenser sa faible estime d’elle-même, la personne est en demande de validation permanente. Ce qui peut renforcer sa dépendance dans certaines relations.

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L’attachement désorganisé

À la source de l’attachement désorganisé, des figures d’attachement souvent imprévisibles dans leurs réponses ou dans leurs réactions. Ce qui a généré chez l’enfant de l’anxiété ou de la colère face à la séparation, ainsi qu’une préoccupation envahissante concernant le rejet ou l’abandon.

L’adulte qui s’inscrit dans cette dynamique fait preuve de comportements contradictoires. Ses réactions sont difficilement prévisibles et son degré de confiance en lui varie à la manière des montagnes russes. Plusieurs ingrédients propices à la dépendance affective sont donc réunis : peur de l’abandon, soumission émotionnelle et inquiétude constante vis-à-vis de ses relations.

Les autres causes de la dépendance affective

Au-delà de l’environnement familial dans l’enfance, d’autres causes sont à la source de la dépendance affective. C’est le cas des traumatismes émotionnels et des abus subis par le passé. Ces violences psychologiques (harcèlement, blessure d’abandon) et sexuelles fragilisent l’équilibre affectif et émotionnel de la victime. Elle adopte des comportements défensifs qui aboutissent parfois à de la dépendance affective. L’autre devient son seul rempart pour ne pas sombrer.

Un accident de la vie (ou une maladie) est également un terreau fertile du trouble de la personnalité dépendante. La frustration, la colère ou la blessure d’injustice découlant d’une situation de dépendance physique ou psychologique peuvent se transformer à terme en dépendance affective.

Le deuil peut causer la dépendance
Autre facteur de dépendance affective : un travail de deuil inabouti. Lorsque le choc émotionnel rend le deuil insurmontable, le besoin d’être entouré et soutenu peut devenir pathologique, à tel point qu’il réactive une angoisse d’abandon ou entraîne son enracinement.

Comment guérir de la dépendance affective et s’en sortir ?

Il est tout à fait possible de sortir de la dépendance affective : ce trouble n’est pas inné. Même si vous avez l’impression que c’est mission impossible pour le moment, ouvrez-vous à de nouveaux apprentissages en travaillant sur vos émotions et votre estime personnelle, sans oublier de solliciter l’aide d’un psychothérapeute.

1 – Prendre conscience de la situation

Prendre conscience de sa dépendance affective est le premier pas pour commencer un vrai travail sur soi et s’extraire de ce schéma dysfonctionnel qui affecte négativement la qualité de vie et les relations. Le but est de s’interroger sur la manière dont se manifestent les comportements et les cycles de dépendance affective : recherche constante d’une présence, tendance à s’oublier, besoin de validation externe…

Ce premier travail d’introspection est salvateur pour prendre un engagement vis-à-vis de soi et commencer à démêler les pensées complexes qui entourent la dépendance affective. Il invite à explorer les pistes qui ont abouti à ce résultat, telles que des blessures émotionnelles passées, des besoins non comblés ou une faible estime de soi.

2 – Accueillir ses émotions et les analyser

Les émotions dictent les comportements et les relations d’un dépendant affectif. Les accueillir et les explorer, c’est se donner le droit de les comprendre, de trouver des réponses à leur origine et de guérir de ses blessures émotionnelles. Tristesse, colère, peur. Pourquoi ces émotions se manifestent-elles dans telle ou telle situation précise et que révèlent-elles comme besoin à nourrir ?

L’accueil et l’analyse des émotions favorisent l’autonomie émotionnelle. Il ne s’agit plus de les projeter sur les autres mais de les assumer pleinement, tout en cherchant à s’ouvrir à de nouvelles perspectives. C’est une clé essentielle pour entamer un nouveau cheminement personnel et construire des relations plus saines et équilibrées.

3 – Entamer un travail sur l’estime et l’amour de soi

Une faible estime de soi alimente le cercle infernal de la dépendance affective. Plus la personnalité dépendante travaille ce point, moins elle se place sous l’autorité des autres pour valider ses décisions et sa propre valeur. Développer l’amour de soi est également une manière de prendre soin de ses propres besoins émotionnels et de se traiter avec bienveillance.

Le travail sur l’estime et l’amour de soi évite de s’oublier et aide à établir des limites saines pour construire des relations équilibrées et authentiques. Apprendre à s’aimer, c’est s’offrir l’attention que l’on mérite, s’affirmer et se définir indépendamment des autres.

4 – Se faire épauler par un psychologue

Difficile de savoir par quel bout prendre le problème lorsqu’on vit à travers le regard des autres depuis tant d’années. L’accompagnement d’un psychologue permet de pointer les causes profondes de la dépendance affective et de mettre en place les stratégies adéquates grâce à une thérapie adaptée.

Ce professionnel de la santé mentale propose un soutien émotionnel durant le processus de guérison. Il se montre neutre et impartial, ce qui permet d’explorer progressivement les émotions, les pensées et les comportements liés la dépendance affective, sans aucun jugement. Les progrès vers une vie plus autonome et épanouissante se feront sentir au fil des séances.

5 – Pratiquer la pleine conscience et la méditation

La pleine conscience et la méditation sont des outils dont il serait dommage de se priver pour vaincre la dépendance affective. Elles permettent avant tout de développer une conscience accrue de ses émotions et sensations corporelles, ce qui invite à une prise de recul bénéfique.

En apprenant à se concentrer sur le moment présent, il est plus facile de tenir à distance ses pensées négatives et de gérer son anxiété. Méditer et se connecter à ses propres besoins, c’est se donner rendez-vous avec soi-même et cultiver l’amour bienveillant que l’on se porte. Avec de l’entraînement, cela permet de retrouver confiance en soi et de prendre des décisions plus éclairées.

Comprendre la dépendance affective pour en sortir

Aucun individu ne vient au monde dans un état de dépendance affective. Ce trouble de la personnalité résulte d’un processus lent et complexe, découlant directement des rapports aux figures d’attachement dans la petite enfance ou à des traumatismes vécus par le passé.

Rassurez-vous. Cet acquis peut être déconstruit progressivement, grâce à l’aide et au soutien d’un professionnel de la santé mentale. À la clé : une meilleure estime de soi et des bases saines pour construire des relations durables et équilibrées avec les autres. Vous vous reconnaissez dans les signes de la dépendance émotionnelle ? Faites le diagnostic proposé par nos psychologues.

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