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Haut Potentiel Intellectuel (HPI) : Définition, Signes, QI, Test

Lucie M

Surdoué, précoce, haut potentiel… Nombreuses sont les expressions pour désigner une réalité souvent incomprise. Les hauts potentiels sont des enfants ou adultes présentant des aptitudes intellectuelles hors du commun. De plus en plus utilisé, le terme « HPI » englobe toutefois bien souvent des profils dotés de capacités particulières, mais ne correspondant pas vraiment aux caractéristiques précises du haut potentiel. Les personnes véritablement HPI ne représentent en fait qu’une part infime de la population mondiale : 2 à 2,5 % environ. Alors, comment les reconnaître ?

Loin de se résumer à un simple quotient intellectuel (QI) élevé, le haut potentiel intellectuel englobe, en réalité, toute une combinaison de capacités cognitives exceptionnelles. Une aptitude à résoudre des problèmes complexes, des facultés d’apprentissage exceptionnelles, un schéma de pensée atypique et créatif… Découvrez les principaux signes caractéristiques d’un haut potentiel intellectuel.

C’est quoi un haut potentiel intellectuel ou HPI ? (Définition)

Les hauts potentiels intellectuels, ou HPI, sont des personnes présentant des aptitudes cognitives très supérieures à la moyenne. La définition communément admise par l’ensemble du corps scientifique est celle de l’Organisation Mondiale de la Santé : un haut potentiel se caractérise par un quotient intellectuel d’au moins 130.

La plupart des gens se situent dans l’intervalle de 85 à 115 et l’on estime que le QI moyen est de 100 points. À partir de 145 de QI, on parle même de très haut potentiel intellectuel et cela ne concerne que 0,13 % de la population générale !

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Mais aussi élevé soit-il, le QI, à lui seul, ne suffit pas à caractériser une personne surdouée. Car il n’évalue qu’une facette des aptitudes cognitives. Un haut potentiel intellectuel est avant tout une personne au fonctionnement dit « neuro-atypique », c’est-à-dire, qui diffère de la norme. Les avancées en matière d’imagerie cérébrale ont notamment permis de montrer que le cerveau d’une personne HPI traite l’information différemment d’un individu lambda.

Mais surtout, les IRM révèlent une quantité de connexions neuronales bien supérieure à la moyenne chez les personnes surdouées. Elles font plus de liens entre les données, permettent un traitement de l’information extrêmement rapide. Et c’est cette multitude de liaisons, dans certaines zones du cerveau, qui est bien souvent à l’origine d’une créativité extrêmement développée et d’une pensée en constante ébullition.

Les recherches ont également montré que les personnes à haut potentiel possèdent une remarquable neuroplasticité. C’est-à-dire que leur cerveau ne cesse jamais de se modeler, de se réorganiser en réponse à de nouvelles informations et expériences inédites. De cette neuroplasticité résulte bien souvent une capacité d’apprentissage et d’adaptation hors du commun.

HPI : Au-delà du hasard, l’influence de l’hérédité

Si elle n’est pas le seul facteur déterminant, les études actuelles suggèrent que la génétique joue un rôle majeur dans le développement d’un haut potentiel intellectuel. 40 à 60 % seraient liés à l’hérédité. Il est en effet bien établi que l’intelligence, sous ses différentes formes, est généralement une caractéristique transmise par au moins l’un des deux parents. Il ne s’agit toutefois que de la transmission d’un potentiel.

Présentes dès la naissance, ces prédispositions cognitives ont besoin d’un environnement favorable pour évoluer. La stimulation intellectuelle, les opportunités d’apprentissage, le soutien émotionnel et social… De nombreux facteurs auront un impact significatif sur la manière dont le potentiel intellectuel se développera, ou non.

Quels sont les 10 signes caractéristiques d’un profil surdoué ?

Les signes révélateurs d’un haut potentiel intellectuel peuvent être très variables d’une personne à l’autre, mais il existe quelques traits communs. Sensibilités émotionnelles et sensorielles exacerbées, sentiment de décalage avec les autres, rapport intense au monde… Découvrez les 10 caractéristiques très fréquemment observées chez les personnes présentant un HPI.

Signe n° 1 : Des facultés cognitives avancées

Un individu HPI est avant tout une personne qui se démarque des autres par des aptitudes intellectuelles complexes et très intenses. L’enfant surdoué, par exemple, apparaîtra beaucoup plus mûr, beaucoup plus avancé dans son questionnement et sa compréhension globale. L’adulte à haut potentiel, quant à lui, se distinguera par la complexité et la façon avec laquelle il abordera les différentes données et problématiques de son quotidien.

Les personnes HPI ont en effet une capacité remarquable à faire des connexions complexes entre les informations, à analyser les problèmes sous différents angles pour trouver des solutions parfois surprenantes. Cette aptitude résulte en grande partie de fonctions mémorielles hors du commun et des très nombreuses connexions neuronales présentes dans le cerveau. Les nouvelles informations se mêlent aux connaissances plus anciennes et une multitude de liens se créent entre les données, construisant un processus d’apprentissage et de réflexions toujours plus riches.

L’activité cérébrale en effervescence

En réalité, les surdoués n’ont pas un cerveau fondamentalement différent, mais ils présentent une activité cognitive très largement supérieure à la moyenne. Grâce aux imageries médicales, on sait désormais que cette spécificité résulte d’un cortex cérébral particulièrement épais qui leur permet d’utiliser leur cerveau avec une grande efficacité. Leurs capacités de perception, de raisonnement et de concentration sont hors normes, et leur permettent un traitement de l’information extrêmement rapide.

Le cerveau d’un haut potentiel est en quelque sorte construit comme un vaste réseau d’autoroutes de liens hyperconnectés, où tout va extrêmement vite.

Signe n° 2 : Une sensibilité émotionnelle accrue

Les personnes HPI ne sont pas forcément hypersensibles, mais leurs émotions, positives comme négatives, sont généralement ressenties de façon très intense. Passant parfois de l’une à l’autre soudainement, leurs réactions émotionnelles sont souvent très vives et peuvent sembler disproportionnées aux yeux des autres.

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En raison de leur émotivité exacerbée, les personnes HPI sont particulièrement sensibles aux conflits et à toute forme d’injustice. Pour éviter toute situation émotionnellement inconfortable, elles peuvent avoir tendance à adapter, voire suradapter leurs propres comportements, en fonction de ce qu’elles perçoivent des autres.

Le haut potentiel émotionnel, une autre forme de surdouance
Un haut potentiel ne se définit pas uniquement sous le prisme de l’intelligence cognitive. De plus en plus de recherches s’intéressent à d’autres formes d’aptitudes, notamment celles de l’intelligence émotionnelle. Certains individus présenteraient en effet un haut potentiel émotionnel (HPE), c’est-à-dire une forme d’intelligence sociale largement au-dessus de la moyenne.
Capables de comprendre et réguler leurs propres émotions, les HPE savent également décrypter et s’adapter à celles des gens qui les entourent. Parmi les nombreux signes caractéristiques du haut potentiel émotionnel, l’hypersensibilité peut être un trait partagé avec le HPI.

Signe n° 3 : Une empathie prononcée

L’empathie est un autre signe du haut potentiel intellectuel. Très présente chez les personnes à haut potentiel, cette sensibilité exacerbée leur permet de ressentir et comprendre avec une grande finesse les émotions des autres. Une empathie qui s’étend bien au-delà des mots, puisque les individus HPI peuvent généralement percevoir les moindres nuances et subtilités de la communication non verbale.

De manière quasi intuitive, ils adaptent ensuite leurs propres comportements en fonction des différents ressentis identifiés. C’est cette aptitude si particulière qui permet généralement aux personnes surdouées d’établir des connexions très profondes avec leur entourage.

Signe n° 4 : Une perception sensorielle exacerbée

Très sensibles aux stimuli sensoriels de leur environnement, les individus HPI possèdent bien souvent un ou plusieurs de leurs 5 sens particulièrement aiguisés. Sons, textures, lumières… Tout est ressenti plus intensément. Certains auront par exemple du mal à supporter les bruits de la vie quotidienne (transports en commun, sonneries…), quand d’autres pourront être particulièrement sensibles à la lumière, même de faible intensité.

Détails, nuances subtiles bien souvent insignifiantes aux yeux des autres, peuvent alors se révéler particulièrement envahissantes pour une personne HPI. On parle également d’hyperesthésie. C’est un signe que l’on retrouve aussi chez les personnes souffrant d’autisme.

À lire aussi : Trouble du spectre de l’autisme (TSA) : Définition, Symptômes, Causes

Signe n° 5 : Une pensée en arborescence

À l’inverse d’une pensée linéaire, basée sur une réflexion qui se fera étape par étape, la pensée arborescente se déploie dans de multiples directions, parfois de manière simultanée. Cette pensée foisonnante est très souvent présente chez les individus HPI, conséquence de la multitude de connexions neuronales dans le cerveau.

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Chaque idée crée un ensemble d’autres idées, qui entraîne encore d’autres sous-idées… C’est le principe de la réflexion en réseau qui fonctionne par associations d’idées ou analogies. Ce mode de réflexion extrêmement riche constitue un très vaste potentiel créatif où les informations sont comparées, associées, remodelées et combinées entre elles pour donner vie à de nombreuses nouvelles idées.

La pensée divergente en neurosciences

L’arborescence est un terme couramment utilisé en psychologie clinique. Très imagée, cette expression évoque l’idée d’une pensée qui se ramifie comme les branches d’un arbre, se développant dans de nombreuses directions. En neurosciences, on parle plutôt de pensée divergente. Car il n’existe en réalité que deux types de pensées : divergente et convergente.

La pensée divergente est donc celle permettant une vision d’ensemble bien plus large et une approche qui balaie plusieurs possibilités avant de trouver la solution à un problème donné. Très largement minoritaire dans la population, ce mode de pensée se retrouve bien souvent chez les individus présentant un HPI, mais pas seulement. Et tous les hauts potentiels ne présentent pas non plus ce processus de pensées dynamiques et foisonnantes.

Signe n° 6 : Un sentiment de différence

Par leur mode de fonctionnement spécifique, les personnes à haut potentiel éprouvent souvent le sentiment de ne pas être « en phase » avec le monde qui les entoure. Leur imagination débordante, leur tendance à s’intéresser à des sujets peu communs peuvent rendre complexes leurs interactions avec les autres.

Cette sensation de décalage se ressent généralement dès l’enfance et peut être d’autant plus intense qu’elle s’accompagne parfois de ce que l’on appelle une dyssynchronie. Certains enfants précoces présentent en effet un décalage entre leur développement intellectuel et les autres sphères de leur développement (psychomoteur, social, scolaire…). Un enfant HPI aura une capacité de raisonnement très avancée, mais pourra par exemple présenter des maladresses motrices en parallèle, ou une immaturité affective très prononcée.

Se sentant véritablement « à part », l’individu HPI aura bien souvent l’impression d’être incompris et de ne pas correspondre aux normes sociales établies. Nouer des relations saines et durables pourra s’avérer très difficile et une personne à haut potentiel se sentira parfois extrêmement isolée. Au risque, au fil du temps, d’en souffrir profondément et de finir par présenter de véritables symptômes dépressifs.

Signe n° 7 : Le masque social

Très présent chez les individus à haut potentiel, le sentiment de profond décalage n’est cependant pas toujours visible. Pour éviter d’être critiqués, jugés ou marginalisés, les HPI peuvent parfois dissimuler leur véritable nature et développer ce que l’on appelle un « faux-self ». C’est-à-dire une posture défensive, un masque, une attitude qui correspond mieux aux attentes des gens qui les entourent.

Souvent par mimétisme, le haut potentiel se conforme à ce qu’il perçoit de son environnement et masque ou réprime certains aspects de sa personnalité. En plus d’être éprouvante, cette adaptation constante aux autres, au détriment de ses besoins, de ses propres ressentis, peut conduire à une véritable perte du sens de son identité.

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Signe n° 8 : Une tendance au perfectionnisme

Très exigeants envers les autres et encore plus envers eux-mêmes, les hauts potentiels recherchent l’excellence dans tout ce qu’ils entreprennent. Ils peuvent avoir tendance à être extrêmement autocritiques et à se focaliser sur leurs erreurs ou leurs imperfections, bien plus que sur leurs réussites.

S’ils ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs (souvent très élevés), la frustration et le sentiment d’échec peuvent se transformer en véritable auto-dévalorisation.

Entre ambition et épuisement professionnel
Déterminés, intenses et passionnés, les hauts potentiels sont parfois plus focalisés sur ce qu’ils doivent mener à bien que sur leur propre équilibre physique et émotionnel. Dans le domaine professionnel, un perfectionnisme bien ancré les pousse bien souvent à se démener à l’excès dans leurs missions. Un déséquilibre vie professionnelle/vie personnelle se construit au fil du temps et peut conduire à l’épuisement, voire à un véritable burn-out dans les situations les plus extrêmes.

Signe n° 9 : Une faible estime de soi

Le manque de confiance en soi est caractéristique des hauts potentiels intellectuels. Malgré leurs capacités cognitives exceptionnelles, les doutes peuvent être omniprésents et l’estime d’eux-mêmes très fortement dégradée. En cause, cette peur viscérale de l’échec et la pression constante que les HPI ont tendance à faire peser sur leurs épaules. Les standards élevés qu’ils se fixent rendent très difficile l’acceptation de leurs propres réalisations, créant ainsi le sentiment de ne pas être à la hauteur.

Mais plus encore, c’est leur extrême sensibilité émotionnelle qui peut les rendre particulièrement réceptifs au jugement et au regard des autres. Depuis leur plus jeune âge, ils peuvent avoir été confrontés à des critiques, à une profonde incompréhension de la part de leur entourage, souvent par méconnaissance des spécificités qu’implique un profil atypique.

Se sentant profondément différents, ils auront bien souvent tendance à constamment se comparer aux autres une fois adultes, contribuant à influencer négativement leur perception d’eux-mêmes. À l’extrême, cette sensation de décalage peut engendrer le sentiment de ne pas avoir sa place, de ne pas être légitime. Et si la personnalité authentique est asphyxiée par le « faux-self », c’est le sentiment d’identité voire d’existence qui peut être atteint, entraînant de profondes angoisses jusqu’à de véritables troubles dépressifs.

Signe n° 10 : Une hyperactivité cognitive

Dixième signe du HPI : l’hyperactivité cognitive. Les personnes à haut potentiel ont tendance à avoir un esprit en constante ébullition. La moindre information, la plus petite idée, est immédiatement analysée, synthétisée, mise en perspective avec la multitude d’autres pensées déjà bien installées dans la mémoire. Le cerveau tourne en quelque sorte à plein régime, sans discontinuer, avec un traitement de l’information certes rapide, mais qui peut conduire à différentes problématiques pour les HPI.

Les pensées fulgurantes, la curiosité insatiable des HPI et leur besoin d’être constamment stimulé intellectuellement peuvent entraîner des difficultés de concentration, voire de véritables troubles de l’attention. En particulier pour les jeunes enfants, pour lesquels le système scolaire peut être particulièrement éprouvant avec des processus d’apprentissage souvent inadaptés aux spécificités des HPI. Pour certains élèves précoces, l’ennui et la démotivation entraîneront d’ailleurs parfois des décrochages et de véritables situations d’échecs scolaires.

Le mode de pensées foisonnant et complexe des individus HPI peut également les pousser à la recherche de sens, d’intensité, de questionnements existentiels… Couplée au flot ininterrompu de pensées qui se bousculent dans leurs esprits, cette propension à cogiter peut parfois conduire à un véritable épuisement mental.

Tout l’enjeu est là pour un haut potentiel intellectuel : maîtriser cette hyperactivité cérébrale. Trouver un équilibre entre l’exploration d’un monde intérieur particulièrement riche, et la nécessité de se canaliser, de se concentrer sur des tâches spécifiques pour limiter la fatigue cognitive.

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Comment savoir si on est une personne à haut potentiel intellectuel ? Tests de QI et diagnostic du HPI

Le test de QI est l’outil de prédilection pour détecter un haut potentiel intellectuel. Il en existe plusieurs, mais c’est le test de Wechsler qui sert de référence, dans ses différentes déclinaisons :

  • Le Wechsler Preschool and Primary Intelligence Scale (WPPSI) : pour les enfants de moins de 6 ans ;
  • Le Wechsler Intelligence Scale for Children (WISC) : pour les enfants et les adolescents de moins de 16 ans ;
  • Le Wechsler Adult Intelligence Scale (WAIS) : pour les adultes et les adolescents de plus de 16 ans.

Adapté à la tranche d’âge de la population concernée, le test permet non seulement de déterminer le QI global de l’individu, mais aussi d’établir son profil cognitif complet. Pour être significatif, ce test doit bien évidemment être passé auprès d’un professionnel de santé, spécialisé en douance dans l’idéal. Différents exercices seront ainsi présentés et permettent d’évaluer le niveau dans les 5 principales composantes de l’intelligence :

  1. L’Indice de compréhension verbale, qui repose sur la capacité à mobiliser différentes connaissances acquises au fil du temps ;
  2. L’Indice Visuo-Spatial, qui mesure la capacité à manipuler physiquement ou mentalement des objets et des formes pour leur donner un sens ;
  3. L’Indice de Raisonnement Fluide, qui évalue l’aptitude à résoudre des problèmes nouveaux en trouvant une clé logique ;
  4. L’Indice de Mémoire de Travail, qui porte sur les facultés à maintenir temporairement une information en mémoire pour effectuer une tâche donnée ;
  5. L’Indice de Vitesse de Traitement, qui mesure la capacité à travailler rapidement, sous la pression d’un chronomètre, en faisant un minimum d’erreurs.

Une personne est reconnue haut potentiel intellectuel si elle obtient une moyenne de 130 points et plus aux différents items. Mais il faut bien comprendre que le HPI n’est pas un concept figé, plutôt une spécificité dynamique qui peut évoluer avec le temps. Les personnes qui obtiennent un score de 133 ne sont pas fondamentalement différentes de celles dont le résultat est de 129. C’est pour cela qu’est généralement appliquée une marge d’erreur de 5 % pour évaluer le QI. On parle alors d’intervalle de confiance.

Quel que soit le score obtenu, une analyse clinique de la personne testée doit impérativement compléter l’évaluation. La personnalité, la dynamique émotionnelle et affective, l’histoire de vie… De très nombreux indicateurs doivent être explorés par le praticien et c’est le mode de fonctionnement global de la personne qui sera observé pour déterminer la présence, ou non, d’un haut potentiel intellectuel.

Le test de QI, seul, n’est qu’une photographie des capacités de réflexion et de raisonnement à un instant T.

Se faire accompagner pour s’épanouir pleinement dans son haut potentiel

Le haut potentiel intellectuel n’est pas un trouble, ni même une maladie. Un accompagnement psychologique n’est dès lors pas une nécessité absolue, de nombreuses personnes HPI vont bien et évoluent sans difficulté particulière dans leur parcours de vie. Toutefois, et particulièrement lorsqu’il n’a pas été détecté durant l’enfance, un haut potentiel peut parfois s’avérer très lourd à porter. Difficultés relationnelles, très faible confiance en soi, sentiment d’être incompris, rejeté…

Détecter sa surdouance change bien souvent la vie. C’est découvrir la pièce qui manquait pour comprendre son histoire, comprendre sa perception singulière du monde. C’est pouvoir mettre enfin des mots sur un fonctionnement atypique, sur ce sentiment de décalage massif avec les autres, parfois là depuis toujours. C’est donner un sens à ses différences, oser être enfin soi-même, trouver les clés pour naviguer plus sereinement dans son potentiel et s’y épanouir pleinement.

Si vous avez l’impression que les différentes caractéristiques exposées vous sont familières, n’hésitez pas à rechercher l’appui d’un professionnel. Un psychologue spécialisé dans le haut potentiel intellectuel et, plus largement, dans les différentes formes de douances, peut être un soutien déterminant.

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