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Deuil : Définition, Étapes, Comment réussir à faire son deuil ?

Si nous avons tous, un jour ou l'autre, dû faire face à une situation de deuil, elle reste une épreuve difficile à traverser et non sans conséquence. Les étapes de deuil ne sont pas uniquement essentielles lors du décès d'un proche. Non, ce processus se met également en place lors d'une perte ou d'une disparition violente et compliquée à surmonter : rupture sentimentale, perte d'une maison, d'un emploi, d'une vie que l'on pensait idéale...

Sujet tabou par excellence, le deuil est généralement associé à la souffrance, la tristesse qui va nécessiter un processus actif permettant de continuer à vivre sans sombrer dans la dépression. En effet, selon de nombreuses études, le deuil est considéré comme l'événement ayant la plus grande incidence psychologique sur une personne.

Qu'est-ce que le deuil ?

Le deuil est un processus psychique qui suit généralement la mort d'un proche, d'un ami, d'un animal de compagnie. Néanmoins, il couvre en fait un spectre bien plus large. La vie nous oblige parfois à composer avec une idée, une envie, un projet qui nous semblait indispensable, mais qui peut finalement s'avérer impossible. Faire le deuil d'un rêve, le deuil de l'enfant parfait, le deuil de la vie idéale est en fait une sorte de mécanisme de défense qui nous permet, à plus ou moins long terme, de surmonter le choc et d'aller de l'avant...

Mais alors, qu'est-ce qu'un deuil exactement, quelle est sa définition, comment savoir lorsque nous basculons dans un deuil pathologique ? Voici quelques réponses.

Définition du deuil

La sémantique du mot se rapporte directement à la notion de douleur puisqu'elle vient du latin "Dolium" via l'ancien français "duel" qui évoque la souffrance causée par la mort de quelqu'un. Mais la mort n'est pas la seule responsable de la blessure. Cette dernière est en réalité due à un évènement critique, insupportable. D'ailleurs, selon le Larousse, plusieurs définitions sont rapportées à ce même mot :

  1. Perte, décès d'un parent, d'un ami ;
  2. Affliction éprouvée à la suite du décès de quelqu'un ;
  3. Temps pendant lequel on porte des signes extérieurs de celui-ci ;
  4. Processus psychique mis en œuvre par le sujet à la perte d'un objet d'amour externe.

La définition de Janine Pillot dans son article Le travail de deuil est bien plus large, humaine et intéressante : "Le deuil est un processus humain provoqué par toute rupture, toute perte significative dans le champ de nos investissements. Le travail de deuil fait partie de toute croissance de maturation humaine".

Quelle est la différence entre décès et deuil ?
S'ils sont souvent confondus, ces 2 termes sont en réalité distincts. En effet, le décès fait référence au moment où nous passons de la vie à la mort : c'est un état de fait clair. Le deuil, lui, est une réaction émotionnelle et psychologique. C'est une réponse subjective à la perte d'une personne aimée. Il englobe une gamme d'émotions telles que la tristesse, la douleur, la colère, la confusion et le chagrin. Le deuil est un processus individuel et personnel qui varie d'une personne à l'autre.

Qu'est-ce qu'un deuil pathologique ?

On parle de deuil pathologique lorsqu'une pathologie physique ou un trouble psychique s'ajoute au moment de deuil. Outre la dépression amoureuse, diverses pathologies sont possibles : dépression chronique, névrose, obsessions voire psychoses allant jusqu'à l'état de délire. Dans tous ces cas, le travail de deuil devient encore plus compliqué et une prise en charge par des professionnels de santé est alors nécessaire afin de traiter la pathologie associée.

L'état névrotique

Les deuils à décompensation névrotique sont possibles. On retrouve notamment le processus de deuil hystérique qui se traduit par des réactions théâtrales. La personne va alors en quelque sorte "surjouer" ses émotions avec des pleurs ininterrompus, des cris, des hurlements, des attitudes et des postures exagérées.

Le deuil obsessionnel

Le symptôme majeur du deuil obsessionnel est une asthénie (une fatigue) intense à laquelle s'ajoutent des ruminations permanentes. Il se caractérise par un repli sur soi, de l'agressivité voire des sentiments de culpabilité. La personne se sent abandonnée et peut parfois croire que le disparu a été assassiné. Ce processus de deuil pathologique entraîne un risque de passage à l'acte suicidaire.

Les troubles anxieux, la dépression voire la mélancolie

Le deuil anxieux, comme son nom l'indique engendre une grande anxiété, parfois généralisée avec des troubles paniques.

Le deuil dépressif, également connu sous le nom de dépression liée au deuil, est une condition dans laquelle une personne éprouve à la fois les symptômes du deuil et ceux de la dépression majeure. C'est une réaction courante à la perte d'un être cher et cela peut compliquer le processus de deuil normal. Ceci est d'autant plus vrai s'il existait une dépendance affective avec la personne disparue. Les symptômes sont généralement :

  • Une tristesse intense et persistante ;
  • Une perte d'intérêt, de goût à la vie et de plaisir ;
  • Un sentiment d'inutilité ;
  • Des troubles du sommeil ;
  • Des troubles du comportement alimentaire (TCA) ;
  • Des difficultés de concentration ;
  • Des idées noires, des pensées suicidaires.

Le deuil mélancolique est caractérisé par des symptômes de tristesse profonde et durable, associés à une détresse psychologique intense et à des difficultés à reprendre sa vie sans la personne décédée. Les pathologies associées sont ici la mélancolie ou la dépression mélancolique.

Le deuil psychotique, bien plus rare
Il se produit lorsque des symptômes tels que des hallucinations, des idées délirantes, une dépersonnalisation et/ou une confusion mentale se manifestent.

Quelles sont les phases du processus de deuil ?

Le travail de deuil est généralement découpé en 5 étapes. Lorsque nous vivons une perte, qui est un véritable choc émotionnel, nous traversons ces étapes, inconsciemment bien sûr et sans nous en rendre compte. Elles sont constituées du déni, de la colère, du marchandage, de la dépression puis de l'acception.

Pourquoi découper la période de deuil en différents stades ?

C'est la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross, experte dans ce domaine, qui a décrit les 5 phases de cette période de deuil. Chacun étant différent (avec son propre vécu, ses propres émotions et ses propres failles), il est possible de traverser ses étapes de diverses façons.

Si ce schéma peut paraître linéaire, il est nécessaire de préciser qu'en réalité il est possible d'éluder certaines d'entre elles, que des étapes soient plus longues que d'autres ou qu'elles se chevauchent. Par exemple, certaines personnes peuvent traverser les phases durant leur deuil, arriver à la phase d'acceptation par exemple puis revenir à celle de déni.

Toutefois, dans la large majorité des cas, les phases se suivent et représentent les états émotionnels que l'on traverse lorsque nous sommes confrontés à une perte non désirée.

Quelles sont les 5 étapes du deuil ?

Si nous semblons aspirés par un tourbillon d'émotions, de peurs et de tristesse dans un premier temps, notre corps et notre cerveau s'organisent pour mettre en place ce que l'on nomme un processus de détachement. Ce dernier a pour but de nous apaiser et de laisser la vie reprendre son cours, sans l'être, l'objet ou la situation disparus.

Étape n° 1 : Le déni

Le déni est la première étape. Lorsque nous venons de prendre connaissance de la perte (celle d'un être cher ou d'une chose plus matérielle), le choc entraîne le plus souvent un déni. Le sol semble s'effondrer sous nos pieds, nous pleurons, nous ne parvenons pas à intégrer l'annonce, la situation.

La douleur est tellement forte que nous refusons d'y croire pour ne pas souffrir. Le déni est également une sorte de "sas" : nous ne sommes pas préparés à entendre et à vivre ce qui vient de nous arriver donc nous préférons tout simplement ne pas y croire : il y a méprise, ce n'est pas la personne que nous aimons qui est partie, il y a eu une erreur.

Bien évidemment, il n'est pas possible d'échapper bien longtemps à la réalité présente. C'est pourquoi la colère succède au déni.

Étape n° 2 : La colère

L'information de la perte est intégrée, elle est devenue réalité et il n'est plus possible de le nier. C'est alors la colère qui prend le relais. Nous sommes en colère contre le monde entier, parfois même contre la personne qui est décédée en nous laissant dans la peine, que nous pensons insurmontable.

Cette phase difficile, si elle n'est pas surmontée, peut se transformer en sentiment d'amertume et de haine envers tout ce qui nous entoure.

Étape n° 3 : Le marchandage

Le marchandage n'est pas systématique. La personne endeuillée cherche à passer un pacte pour revenir en arrière. Selon ses croyances et ses inspirations, elle peut par exemple demander à une divinité de changer la situation qui s'impose à elle en échange d'un meilleur comportement, d'offrandes, d'actes de bonté...

Parfois (puisque la situation ne change pas), elle se sent alors responsable et porte le poids de la culpabilité. Elle fait alors une sorte d'état des lieux de sa propre existence et pense que si elle avait fait les choses autrement ou mieux, la perte ne serait pas arrivée.

Étape n° 4 : La dépression

Plus qu'une dépression au sens pathologique du terme, il s'agit en fait d'une profonde et grande tristesse. Dans la plupart des cas, notamment lors de la perte d'un être cher, la personne endeuillée pense qu'elle ne pourra jamais parvenir à surmonter le choc et à vivre sans le ou la disparu(e).

C'est pourquoi cette quatrième phase est souvent la plus longue. La tristesse ressentie présente des caractéristiques similaires aux symptômes de la dépression :

  • Sentiment de vide ;
  • Pleurs fréquents ;
  • Fatigue, maque d'énergie, apathie ;
  • Difficultés à se concentrer ;
  • Sentiment de nostalgie ;
  • Troubles de l'appétit ;
  • Troubles du sommeil ;
  • Irritabilité...

Étape n° 5 : L'acceptation

La dernière étape constitue l’acceptation de la perte ou de la situation difficile. Cela ne signifie pas que la personne endeuillée n'éprouve plus de peine bien évidemment, mais qu'elle a accepté la situation qui s'impose à elle.

Elle peut maintenant revenir à un certain équilibre et faire face aux changements. Il existe également un certain apaisement, une diminution de la souffrance et un retour à une paix intérieure. La perte fait maintenant partie intégrante de la vie et la personne endeuillée est en mesure de vivre avec.

Quelle est la durée d'un deuil ?

Si l'on se rapporte à différentes études sur le sujet, il est régulièrement expliqué que la durée d'un deuil normal oscille entre 6 mois et un an et demi. Mais nous sommes tous uniques et donc nous ne réagissons pas uniformément au deuil.

La durée du deuil sera également différente en fonction de la perte. Cependant pour certains, une rupture sentimentale peut par exemple être aussi difficile à surmonter que la perte d'un proche. Il en est de même pour la perte d'un travail que l'on pensait parfait ou d'une maison : certaines personnes penseront cette situation insurmontable et traverseront une phase de deuil difficile et longue alors qu'elle sera bien plus courte pour d'autres.

Au-delà de 18 mois, et si la souffrance est toujours aussi forte, il peut s'agir d'un deuil compliqué ou il est possible qu'une pathologie se soit ajoutée. Il faut alors envisager de consulter un médecin traitant ou un psychologue.

Le deuil à travers ses couleurs
Les couleurs associées à la période de deuil varient selon les pays, les cultures, les traditions religieuses et les croyances personnelles. Si, dans les cultures occidentales, le noir qui y est traditionnellement associé, c'est le blanc qui est adopté dans les pays asiatiques, notamment en Chine, au Japon et en Inde. Le deuil en violet est parfois préféré au noir dans certaines civilisations occidentales. Les couleurs sont le plus souvent déterminées en fonction de la symbolique qu'elles représentent.

Comment réussir à faire son deuil ?

Pour que le deuil devienne une cicatrice et ne soit plus une plaie béante, il faut puiser en nous les ressources nécessaires. Être accompagné et obtenir du soutien peut s'avérer indispensable. Mais pourquoi est-il si compliqué de surmonter la perte et comment y parvenir ? Voici quelques pistes.

Pourquoi le deuil est-il si difficile ?

Nous nous attachons aux choses et aux personnes, c'est un processus normal. Nous sommes liés à notre famille, à notre partenaire, à nos enfants, à nos amis... Outre les personnes, nous pouvons également être très attachés à notre animal, notre maison, notre train de vie ou encore notre emploi.

C'est pourquoi, lorsque cela disparaît, c'est un véritable choc. Perdre un être cher avec lequel nous avons vécu une grande partie de notre vie et que nous aimons est un véritable déchirement. La vie peut alors paraître impossible et sans intérêt. Que dire des parents qui perdent un enfant ? Quelle douleur pourrait être plus grande ?

Mais, quoi qu'il se passe, la vie suit son cours et nous sommes obligés de nous habituer à la situation pour parvenir à reprendre notre chemin. La perte, l'absence et la douleur font alors partie de notre parcours et nous vivons avec elles, sans possibilité de faire autrement.

Les animaux aussi font face au deuil
Si l'on reconnaît aujourd'hui que perdre un animal peut être un véritable traumatisme, savez-vous que nos animaux de compagnie également réagissent face au décès de leurs propriétaires ou de leurs congénères ? Difficile ici de ne pas évoquer le destin hors du commun d'Hachikō, ce chien nippon qui a attendu chaque jour durant 10 ans le retour de son maître décédé, devant la gare de Tokyo.

Comment surmonter la perte ?

Surmonter le deuil est un processus complexe et individuel. Pour le traverser, parvenir à reprendre sa vie en main et poursuivre son chemin malgré tout, voici quelques conseils : exprimez vos émotions, cherchez du soutien, prenez soin de vous, soyez patient et commémorez la personne décédée (si vous faites face à la perte d'un proche).

Donnez-vous le droit de ressentir et d'exprimer vos émotions

Vos émotions seront nombreuses et diffuses : la tristesse, la colère ou encore la confusion. Ne vous jugez pas, elles sont légitimes. Trouvez simplement des moyens sains de les exprimer : pleurez, criez si nécessaire, parlez-en à vos proches, écrivez un journal intime, pratiquez la méditation, défoulez-vous en faisant du sport... Ne les refoulez pas : vos émotions expriment un besoin que vous devez entendre pour y répondre.

Cherchez du soutien dans votre entourage ou auprès d'un professionnel

Vous n'êtes pas obligé de vivre seul cette épreuve. Votre famille, vos proches, vos collègues pourront sans aucun doute vous prêter une oreille attentive, faites-leur confiance. Partagez avec eux vos sentiments et vos souvenirs.

Si vous éprouvez des difficultés ou que vous vous sentez incompris, n'hésitez pas à faire appel à un psychologue ou un psychothérapeute. Eux aussi sauront trouver les mots qu'il faut et vous écouter, sans jugement.

Prenez soin de vous

Accordez une attention particulière à votre bien-être physique et émotionnel. Essayez de prendre soin de vous chaque jour, même si vous n'en avez pas envie. Veillez également à bien manger, à dormir suffisamment et à faire de l'exercice. Pensez à prendre l'air, à aller vous promener en forêt ou en bord de mer, aller voir des amis et à conserver du temps libre pour vous adonner à vos passions.

Soyez patient envers vous-même

Le deuil est un processus long et difficile : ne vous fixez pas de calendrier, pas d'échéance de fin de deuil signifiant "à telle date, je dois aller mieux". Nous sommes uniques et ce qui vaut pour l'un ne vaut pas forcément pour l'autre, alors faites les choses à votre rythme.

Commémorez la personne disparue

Pourquoi ne pas commencer un album photo, l'écriture d'une lettre ou de mettre en place un petit rituel personnel ? Cela vous permettra de vous connecter avec l'être cher disparu dans le cas d'un décès. Votre partenaire rêvait de faire un voyage en Islande ? Pourquoi ne pas envisager d'y aller seul, comme un événement commémoratif ?

Qu'est-ce qu'un deuil national ? Pourquoi est-il déclaré ?
Un deuil national est une période de deuil officiellement déclarée par un pays en réponse à une tragédie nationale ou à un événement marquant qui a entraîné la perte de vies humaines ou causé une grande souffrance à la nation. C'est une expression collective de tristesse, de respect et de solidarité envers les victimes et leurs familles.

Comment savoir si l'on a fait son deuil ?

Le processus de deuil est personnel et unique pour chaque individu. Lors des différentes étapes de deuil, certaines personnes peuvent avoir la sensation de parvenir au bout du processus, de se sentir plus fortes puis elles retombent dans une étape précédente et doivent ainsi reprendre le travail d'acceptation.

Il n'y a pas de ligne directe ou de calendrier précis pour savoir si l'on a "fait son deuil". Cependant, quelques signes peuvent indiquer que vous avez progressé dans votre processus de deuil :

  • Acceptation de la situation ;
  • Adaptation à la vie dans l'objet de la perte ;
  • Être émotionnellement stable ;
  • Être capable de se remémorer des souvenirs positifs ;
  • Avoir instauré de nouvelles routines ;
  • Prendre soin de soi.

Il est possible d'estimer que l'on a fait son deuil lorsqu'il devient possible d'évoquer la personne, la situation ou la perte sans sombrer à nouveau dans les émotions trop négatives.

Que retenir sur le deuil ?

Le deuil est une expérience profondément humaine, complexe qui survient après une perte significative, qu'elle soit matérielle, symbolique ou humaine. Chacun réagit à sa manière à cette disparition, cette perte, avec ses propres émotions, ses propres réactions, et son propre vécu. De fait, la durée de ce processus douloureux varie.

Les différentes étapes du deuil (le déni, la colère, le marchandage, la dépression puis l'acceptation) permettent de traverser cette période difficile. Notre parcours de vie, nos ressources jouent un rôle essentiel dans cette traversée du désert à laquelle il est difficile de faire face.

Surmonter le deuil est possible

Prendre soin de soi, communiquer, montrer ses émotions, se donner du temps et savoir s'entourer est primordial pour reprendre son parcours de vie sans laisser éclater des sanglots à la simple évocation de cette perte. C'est cela faire son deuil : il vous appartient, il vous est propre et vous seul savez quand il arrive à sa fin.

Écoutez-vous, faites-vous confiance et n'hésitez à consulter un professionnel de santé si vous sentez que vos sentiments ou votre tristesse vous envahissent outre mesure et que vous ne parvenez plus à faire face au tsunami qui a déferlé sur vous. Le deuil est un voyage personnel, balisé par des émotions profondes et complexes, mais nous pouvons progressivement aller vers la guérison, l'apaisement, la résilience et la paix intérieure.

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