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Choc Émotionnel : 9 Signes D’une Dépression Réactionnelle

Lucie M

Dans la course effrénée du quotidien, nous sommes tous exposés à des situations qui peuvent nous bouleverser profondément. Qu’il s’agisse d’une perte tragique, d’un échec cuisant ou d’une trahison dévastatrice, ces chocs émotionnels laissent des cicatrices invisibles, jusqu’à nous plonger dans un sentiment de détresse.

Parfois, ces chocs émotionnels ne se dissipent pas avec le temps. Au lieu de cela, ils évoluent en une forme de tristesse persistante, une perte d’intérêt pour les activités autrefois appréciées et une sensation d’épuisement mental. Ces signes sont symboliques de la dépression réactionnelle.

Pour mieux comprendre la dépression et les nuances de cette maladie, il est essentiel d’identifier ses signes et de les prendre au sérieux. Dans cet article, nous explorerons neuf signes clés qui indiquent potentiellement la présence d’une dépression réactionnelle.

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Choc émotionnel : qu’est-ce que la dépression réactionnelle ? (Définition)

La dépression réactionnelle, également appelée “dépression situationnelle”, est un type d’affection mentale apparaissant à la suite d’un choc émotionnel de type événement stressant ou traumatisant. La dépression réactionnelle est donc une réaction psychologique naturelle à une situation vécue comme traumatique. Pour le psychisme, c’est une façon de se protéger.

Les causes les plus fréquentes qui déclenchent la dépression réactionnelle peuvent être :

  • Le décès d’un être cher et le travail de deuil qui suit,
  • Des difficultés relationnelles ou une rupture amoureuse,
  • Un accident grave ou une maladie,
  • Des difficultés financières,
  • La naissance d’un enfant (au-delà du baby-blues, on parle d’ailleurs de dépression post-partum),
  • Un changement de vie inattendue, tel qu’un déménagement ou une évolution professionnelle.

Quels sont les symptômes les plus courants lors d’un choc émotionnel ?

Les symptômes apparaissent généralement dans les 90 jours suivant l’événement traumatique et incluent souvent :

  • Des sentiments de tristesse et de désespoir,
  • Une culpabilité assortie d’une dévalorisation,
  • Une diminution de l’appétit,
  • Des troubles du sommeil.

Les personnes concernées éprouvent également des difficultés de concentration et une perte d’intérêt pour les activités qu’elles appréciaient auparavant.

Dépression classique ou dépression réactionnelle ?
La différence entre la dépression classique et réactionnelle réside dans l’intensité, la durée prolongée de plusieurs symptômes ainsi que la présence ou non d’un événement de vie significatif ayant déclenché la dépression.

Quelle est la différence entre l’anxiété réactionnelle et la dépression réactionnelle ?

L’anxiété réactionnelle et la dépression réactionnelle sont des réponses émotionnelles à des événements stressants de la vie. La principale différence réside dans les symptômes dominants et l’expérience émotionnelle associée.

L’anxiété réactionnelle se caractérise par de fortes angoisses, une appréhension constante, une inquiétude excessive et une activation physiologique accrue, tandis que la dépression réactionnelle se manifeste par une humeur dépressive persistante, une perte d’intérêt, une fatigue et une baisse de l’estime de soi.

Bien qu’il puisse y avoir des similitudes entre les deux, l’anxiété réactionnelle est centrée sur la peur et l’anticipation.

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Les 9 signes d’un syndrome dépressif réactionnel

La dépression situationnelle est une forme de dépression qui comprend différents stades, des effets cliniques et des symptômes dépressifs communs à d’autres formes de la pathologie comme la dépression mélancolique, souriante ou encore saisonnière.

Signe n° 1 : Une tristesse persistante

Le premier signe caractéristique de la dépression réactionnelle est une tristesse persistante qui dure plus longtemps que la réponse émotionnelle classique lors d’un événement stressant. Si une personne continue à se sentir profondément triste et ne parvient pas à aller de l’avant bien qu’un laps de temps supérieur à 15 jours se soit écoulé depuis l’événement stressant, il peut s’agir d’un signe de dépression situationnelle.

Les personnes souffrant de cette tristesse persistante peuvent se sentir abattues ou profondément découragées pendant une période prolongée. Elles éprouvent des difficultés à prendre plaisir à des activités qu’elles appréciaient auparavant. Cette tristesse inclut par ailleurs des sentiments de désespoir et d’impuissance.

Des difficultés à se concentrer, à prendre des décisions et à accomplir des tâches quotidiennes sont aussi souvent présentes lors de sa survenue, tout comme une propension à éviter les situations sociales.

La prévalence de la dépression réactionnelle
En France, une estimation suggère qu’environ 20 % de la population a connu ou connaîtra une expérience dépressive au fil de sa vie. La dépression situationnelle augmente par ailleurs le risque de développer une dépression si elle n’est pas traitée.

Signe n° 2 : Une perte d’intérêt pour les activités appréciées

Lors d’une dépression réactionnelle, la perte d’intérêt pour les activités que la personne avait l’habitude d’apprécier est fréquente. Cette perte d’intérêt peut concerner les passe-temps, les activités sociales ou les relations interpersonnelles. La personne concernée a l’impression de ne plus ressentir de plaisir dans ces activités, et elle a en conséquence du mal à trouver la motivation nécessaire pour s’y atteler.

Cette perte d’intérêt est particulièrement pénible pour les personnes souffrant de ce type de dépression dans la mesure où elle entraîne un sentiment d’isolement et de solitude. Les personnes développent progressivement l’impression d’être en difficulté pour établir des liens avec les autres ou pour ressentir les plaisirs les plus simples de la vie. Chez certains patients, la perte d’intérêt encourage à éviter toute situation sociale pour passer du temps seul.

Remarquons toutefois qu’une perte d’intérêt pour les activités appréciées ne signifie pas nécessairement qu’une personne souffre de dépression situationnelle. De nombreux autres facteurs favorisent parfois ce désintérêt, notamment une pathologie physique ou des changements de situation personnelle. La différence pourra être établie par un professionnel si une personne présente d’autres symptômes relatifs à une dépression en plus d’une perte d’intérêt.

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Signe n° 3 : Des troubles du sommeil

Des troubles du sommeil se développent fréquemment lors de ce type de dépression. L’insomnie et l’hypersomnie sont toutes deux observées chez les personnes concernées.

L’insomnie, lorsqu’elle survient, est caractérisée par des difficultés à s’endormir ou à dormir suffisamment. Les personnes dépressives peinent à trouver le sommeil puisqu’elles sont préoccupées par des pensées liées à l’événement ou à la situation qui a déclenché cette affection. Les réveils nocturnes sont fréquents pendant la nuit et elles éprouvent des difficultés à se rendormir. L’insomnie entraîne par ailleurs des sentiments de fatigue, d’irritabilité et des difficultés de concentration pendant la journée.

En outre, l’hypersomnie est un trouble du sommeil caractérisé par un sommeil excessif. Lors d’une hypersomnie, les personnes peuvent dormir plus que d’habitude puisqu’elles se sentent fatiguées et manquent d’énergie. Le sommeil représente aussi pour elles une façon d’échapper à leurs problèmes ou à leurs émotions. Ce trouble de sommeil entraîne par ailleurs des sentiments de culpabilité et de dévalorisation.

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Signe n° 4 : Des changements d’appétit impactant le poids

Une dépression situationnelle a souvent un impact sur notre nutrition, puisqu’elle a tendance à entraîner une perte d’appétit qui s’accompagne en conséquence d’une perte de poids. Les personnes concernées présentent des difficultés voire une incapacité à s’alimenter.

Du fait de cette perte d’appétit, un manque d’énergie peut survenir. Celui-ci s’accompagne généralement de symptômes physiques tels que des nausées ou des douleurs d’estomac qui compliquent l’alimentation.

Par ailleurs, la dépression réactionnelle favorise parfois inversement une augmentation de l’appétit et une prise de poids chez certains. Ce mécanisme est dû à une alimentation émotionnelle, à travers laquelle la personne s’oriente vers l’alimentation pour faire face à ses sentiments. La nourriture est alors vécue comme un moyen d’anesthésier les émotions ou de se réconforter.

TCA et dépression : attention à la confusion
Bien qu’ils puissent présenter certains symptômes similaires, les TCA sont caractérisés par des préoccupations excessives liées à l’alimentation, au poids et à l’image corporelle, tandis que la dépression se manifeste par des sentiments persistants de tristesse, de souffrance morale, de perte d’intérêt et de faible estime de soi.

Signe n° 5 : Une fatigue intense accompagnée d’un manque d’énergie

Une dépression liée à un événement s’associe souvent à une fatigue intense et à un manque d’énergie. Les personnes concernées se sentent constamment fatiguées, épuisées et à bout de forces pour accomplir les tâches quotidiennes.

Ce ralentissement général est associé à des sentiments de désespoir et d’impuissance. Lorsqu’un état dépressif est causé par un événement traumatisant ou une perte importante, il est courant de se sentir émotionnellement vidé et physiquement épuisé. Il devient dès lors délicat de se lever le matin, de conserver une capacité de concentration ou de s’adonner à des activités appréciées auparavant.

Une grande fatigue, lorsqu’elle est associée à un épisode dépressif, est partiellement liée aux hormones. Les personnes dépressives connaissent une perturbation de la production de certains neurotransmetteurs qui jouent un rôle crucial dans la régulation du sommeil, de l’appétit, de l’humeur, de l’attention et de la motivation.

Dépression et fatigue : l’impact des hormones
La dépression entraîne une fatigue chronique due à des déséquilibres hormonaux. Les hormones telles que la dopamine et la sérotonine influencent le niveau d’énergie et l’humeur, contribuant ainsi à la fatigue associée à la dépression.

Signe n° 6 : Des sentiments de culpabilité assortis d’une dévalorisation

L’un des symptômes les plus courants d’une dépression réactionnelle est un sentiment excessif de culpabilité et d’inutilité. Ce symptôme est très fréquent dans les cas d’épisodes mélancoliques.

Les personnes exposées à cette dépression éprouvent des sentiments de culpabilité et de honte disproportionnés par rapport à la situation. Elles se sentent responsables d’événements qui ne sont pas de leur fait et s’accusent de choses qui sont indépendantes de leur volonté et de leur pouvoir. Ce mécanisme crée progressivement un sentiment de dévalorisation et à la conviction de ne pas être à la hauteur. Même des erreurs mineures ou imaginaires déclenchent dès lors des sentiments de culpabilité et d’autodépréciation, impactant l’estime et la confiance en soi.

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Cette dévalorisation interfère considérablement avec la vie quotidienne. Les personnes en éprouvent progressivement des difficultés à se concentrer, à prendre des décisions ou à accomplir les devoirs quotidiens. Tout comme la perte d’intérêt évoquée précédemment, une dévalorisation constante peut amener à un isolement social et à un évitement des relations interpersonnelles.

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Signe n° 7 : Une difficulté à se concentrer et à prendre des décisions

Lorsque vous êtes déprimé, votre cerveau subit des changements qui affectent votre fonctionnement cognitif, d’où un déficit d’attention. Les personnes atteintes de déprime situationnelle rencontrent souvent des difficultés à se concentrer sur des tâches déjà connues et à prendre des décisions, même anodines. Se sentant submergées par les exigences de la vie quotidienne, elles ont du mal à suivre le rythme du travail, des impératifs familiaux et des obligations sociales.

La difficulté à se concentrer est vécue comme étant particulièrement frustrante, puisqu’elle affecte négativement la performance au travail ou les relations interpersonnelles. Des erreurs ou des oublis de détails importants peuvent se produire, tout comme des difficultés à suivre une conversation ou à se concentrer sur une tâche précise durant de longues périodes. Ces obstacles génèrent de la frustration et des sentiments d’inadéquation, qui à leur tour impactent les symptômes dépressifs.

La prise de décision représente également un défi pour les personnes souffrant de dépression réactionnelle. Elles se sentent indécises ou incertaines quant à leurs préférences et peinent à évaluer les avantages et les inconvénients des différentes options. Cette dynamique conduit à de la procrastination ou à de l’évitement, repoussant la prise de décision pour éviter l’inconfort de l’incertitude. Cependant, cette tendance à l’évitement intensifie en fin de compte les symptômes dépressifs en créant un sentiment d’impuissance.

Signe n° 8 : Une irritabilité, voire une agitation

Les personnes concernées par la dépression réactionnelle ont tendance à être plus sensibles émotionnellement. Elles ont du mal à réguler leurs émotions et peuvent réagir de manière excessive à des situations qui, dans des circonstances classiques, ne les affecteraient pas autant, ce qui se traduit par de l’irritabilité ou de l’agitation accrue.

Rappelons qu’une dépression est liée à des déséquilibres hormonaux, notamment une diminution des niveaux de certains neurotransmetteurs tels que la sérotonine qui jouent un rôle crucial sur l’humeur. Ces déséquilibres influencent les émotions et la régulation de l’humeur, entraînant une forte irritabilité.

Les événements stressants qui ont déclenché cette affection contribuent également à l’irritabilité et à l’agitation. L’accumulation du stress diminue la tolérance aux situations stressantes, ce qui engendre une réactivité émotionnelle plus importante.

Signe n° 9 : Des symptômes physiques sans lien direct avec le traumatisme émotionnel

Outre des symptômes émotionnels tels que la tristesse, l’anxiété et l’irritabilité, des symptômes physiques sont aussi très fréquents.

L’un des symptômes physiques les plus courants est la douleur inexpliquée. Les personnes souffrant de dépression réactionnelle peuvent éprouver des douleurs chroniques qui ne sont expliquées par aucune maladie sous-jacente. Cette douleur se manifeste parfois dans diverses parties du corps, telles que le dos, la nuque et les articulations. Cet inconfort physique s’accompagne éventuellement de raideur ou de sensibilité.

Les céphalées sont tout aussi fréquentes. Ces maux de tête varient d’une intensité légère à sévère et s’accompagnent d’autres symptômes tels que des vertiges, des nausées et une sensibilité accrue à la lumière et au son. Ces maux sont parfois fréquents et ne répondent pas toujours correctement aux analgésiques.

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Des douleurs musculaires sont également évoquées. Ces douleurs apparaissent dans différentes parties du corps et sont ressenties comme des douleurs sourdes ou aiguës, tout en demeurant inexpliquées. Une accumulation de tensions musculaires est aussi parfois présente, celle-ci entraînant des sensations de raideurs.

Enfin, des troubles gastro-intestinaux peuvent apparaître, notamment des nausées, des vomissements, voir de la diarrhée et de la constipation. Ces symptômes sont dus à divers facteurs évoqués précédemment, tels que des changements dans les habitudes alimentaires, à une diminution de l’appétit, à des altérations du fonctionnement intestinal et à une augmentation de la sensibilité intestinale.

Le lien étroit entre le cerveau et l’intestin
Des études ont montré que les perturbations de l’axe appelé “intestin-cerveau” contribuent au développement de troubles gastro-intestinaux chez les personnes atteintes de dépression.

Quel est le comportement d’une personne dépressive ?

Il est souvent délicat de repérer les signes de dépression réactionnelle chez un proche. Certaines personnes tentent d’ailleurs de cacher leurs symptômes ou de minimiser ce qu’elles ressentent. Cependant, quelques indicateurs pourraient vous aider à repérer cette maladie chez un proche :

  • Des changements d’humeur persistants : si vous remarquez que votre proche présente des sautes d’humeur fréquentes, une tristesse prolongée, de l’irritabilité ou de l’agitation sans raison apparente, soyez vigilant à l’évolution de sa santé mentale.
  • L’isolement social : un proche commençant à s’isoler et à éviter les interactions sociales peut aussi être en proie à une certaine détresse émotionnelle.
  • Une perte d’intérêt pour les activités favorites : votre proche semble perdre tout intérêt et plaisir pour les activités qu’il aimait auparavant, il est peut-être en proie à un certain mal-être.
  • Des idées noires, voire suicidaires : si votre proche évoque de manière récurrente des sentiments de désespoir, de vide intérieur ou exprime des pensées de mort, il est essentiel de l’orienter d’urgence vers un professionnel de santé pour l’encourager à se faire accompagner.

Combien de temps dure une dépression réactionnelle ?

La durée d’une dépression réactionnelle varie d’une personne à l’autre. Généralement, cette affection dure de quelques semaines à quelques mois. Toutefois, pour certains patients, elle peut être plus courte, se résolvant en quelques semaines, ou plus longue, se prolongeant au-delà de plusieurs mois.

La durée dépend de plusieurs facteurs tels que la gravité de l’élément déclencheur, le soutien social, la prise en charge thérapeutique, ainsi que les ressources personnelles de la personne pour faire face à la situation stressante.

Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé pour disposer d’un soutien approprié.

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Est-ce que la dépression réactionnelle se soigne ?

Le traitement d’une dépression peut inclure une combinaison de différentes approches, telles que les médicaments antidépresseurs, un suivi médical par un médecin psychiatre, la psychothérapie et le recours aux thérapies brèves de type cognitivo-comportementale.

Les antidépresseurs sont prescrits par un médecin pour aider à atténuer les symptômes dépressifs en particulier si la dépression situationnelle est sévère. Ils contribuent à réguler les déséquilibres des neurotransmetteurs souvent associés à cette affection.

La psychothérapie peut aussi être très bénéfique en cas de dépression réactionnelle. Elle offre au patient un espace sécurisé pour explorer les émotions, les pensées négatives et les schémas de comportement nocifs. Les thérapeutes utilisent différentes approches pour aider les individus à développer des compétences et des stratégies pour faire face aux défis émotionnels.

Parmi ces approches, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont une forme spécifique de psychothérapie qui se concentre sur la relation entre les pensées, les émotions et les comportements. Fréquemment évoquées pour traiter les cas de dépressions, elles aident à identifier les schémas de pensée négatifs et à les remplacer par des pensées plus positives et réalistes.

Enfin, un suivi médical régulier, si possible par un médecin psychiatre, est crucial pour évaluer l’évolution des symptômes, ajuster les traitements médicamenteux si nécessaire et assurer un soutien continu.

Il est, dans tous les cas de dépression, essentiel de consulter un professionnel de la santé (notamment un médecin psychiatre ou un psychologue) qualifié pour un diagnostic précis et une stratégie de traitement adapté.

La dépression réactionnelle se soigne

La dépression réactionnelle, ou situationnelle, se manifeste à la suite d’un événement stressant ou traumatisant. La dépression réactionnelle est déclenchée par des événements tels que des difficultés financières, la perte d’un être cher, des problèmes relationnels, un accident de la route, la naissance d’un enfant ou un changement de vie inattendu.

Les symptômes apparaissent généralement dans les 90 jours suivant l’événement traumatique et incluent, entre autres, une tristesse persistante, des sentiments de désespoir, une perte d’intérêt pour les activités, des troubles du sommeil, des changements d’appétit et de poids, de la fatigue et un manque d’énergie. La dépression réactionnelle diffère de la dépression classique, mais elle augmente le risque de développer un état dépressif chronique si elle n’est pas traitée.

Il est indispensable de consulter un professionnel de la santé mental pour un diagnostic précis et pour entamer un traitement approprié.

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