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13 principales différences entre la déprime et la dépression

Lucie M

Baisse de moral, manque d’énergie et d’envie… Depuis quelques jours, vous avez l’impression de traverser un véritable passage à vide ? Entre dépression caractérisée et simple déprime passagère, la distinction n’est pas toujours évidente. Souvent confondues, ces deux formes de mal-être psychologiques recouvrent pourtant des réalités bien différentes.

D’un côté, il y a le stress et la nervosité de la vie quotidienne qui nous incitent, parfois, à céder à la morosité ambiante. De l’autre, il y a « le mal du siècle », la dépression : une véritable maladie qui touche des centaines de millions de personnes à travers le monde.

Mieux comprendre ce qui les différencie est essentiel, car ces deux types de détresses émotionnelles nécessitent des approches d’accompagnement bien spécifiques. Pour vous aider à les distinguer, nous vous présentons les 13 principales différences entre la déprime et la dépression.

Qu’est-ce que la déprime ? (Définition)

La déprime est un état émotionnel passager qui se caractérise principalement par une baisse de moral et une diminution du tonus et de la motivation. La plupart du temps, elle se déclenche en réponse à des événements de vie difficiles (conflits familiaux, problèmes professionnels…) lorsque la fatigue psychique devient trop intense. Ce mécanisme de régulation de l’humeur permet en quelque sorte de relâcher la pression avant de retrouver un meilleur équilibre émotionnel.

Bien moins sévère qu’un trouble dépressif, la déprime ne dure généralement que quelques heures, quelques jours tout au plus, et disparaît spontanément sans nécessiter aucune prise en charge particulière. Le baby-blues est d’ailleurs un état de déprime passager qui a lieu après la naissance de bébé.

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Quelles sont les différences entre la déprime et la dépression ?

Couramment utilisées pour décrire un sentiment de tristesse, de fatigue et de découragement, la déprime et la dépression sont des termes qui désignent pourtant deux réalités bien distinctes. Nous vous exposons leurs principales différences.

DéprimeDépression
Un état psychologique de courte durée (quelques heures à quelques jours, moins de 2 semaines)Un trouble mental profondément ancré (plusieurs semaines, voire années)
Les symptômes sont peu étendus et de faible intensitéLes manifestations sont multiples et très intenses, tout l’organisme est profondément impacté
Un événement de la vie courante en est à l’origine, la plupart du tempsLes causes sont multifactorielles et la maladie n’est parfois reliée à aucun événement déclencheur en particulier
Pas d’altération majeure dans le fonctionnement quotidienUn impact significatif dans la vie de tous les jours avec d’importantes difficultés à mener à bien ses tâches habituelles
Des variations normales de l’humeur, adaptées aux circonstancesDes émotions négatives exacerbées et une profonde difficulté à ressentir les émotions positives
Une estime de soi légèrement réduiteUn amour-propre et une confiance en soi fortement diminués
Des pensées négatives occasionnellesUne vision très pessimiste de la vie accompagnée de pensées négatives constantes et obsédantes
Une légère diminution de l’énergieUne fatigue très intense
Une baisse de motivation qui touche certains domaines de la vieUne perte d’intérêt massive dans toutes les sphères de la vie sans exception
Une résolution spontanée sans intervention particulièreUne guérison complexe nécessitant un traitement professionnel avec un risque de rechute important
Aucune conséquence significative à long termeDe nombreuses répercussions sur la santé physique et mentale avec un risque accru de développer des maladies chroniques ou psychiques

Différence n° 1 : La durée

La durée des symptômes est un critère déterminant pour distinguer la déprime passagère d’une véritable phase dépressive. Le plus souvent, la déprime est une réaction émotionnelle transitoire en réponse à des événements stressants de la vie de tous les jours.

De quelques heures à quelques jours, cet état de tristesse momentané ne dure pas dans le temps et disparaît spontanément sans nécessiter d’intervention particulière. C’est le fameux « blues du dimanche soir » ou du retour de vacances, par exemple. Lorsque l’idée de reprendre le travail et de retourner à son quotidien entraîne une petite baisse de moral temporaire. Assez vite, la tristesse disparaît et la personne retrouve sa capacité de fonctionnement habituelle.

La dépression, en revanche, s’inscrit dans la durée et affecte considérablement les activités du quotidien. Fatigue intense, tristesse persistante… Pour être diagnostiqués comme une dépression clinique, les symptômes dépressifs doivent être présents depuis au moins quinze jours de façon quasi continue.

Différence n° 2 : Les symptômes

De nombreux symptômes sont communs à plusieurs formes de dépressions (amoureuse, souriante, réactionnelle, mélancolique…) et à la déprime passagère : une profonde tristesse, un sentiment de vide intérieur, un sommeil perturbé, de l’irritabilité et de l’anxiété… Mais les effets de la dépression sont bien plus massifs et le mal-être psychique se traduit souvent par des douleurs physiques reliées à aucune autre cause (maux de dos, migraines, douleurs diffuses…). L’organisme est véritablement bouleversé dans sa globalité.

Par ailleurs, la baisse de motivation et d’envie est transitoire dans la déprime et ne touche que certains domaines de la vie seulement. Dans la dépression, il y a une véritable perte de l’élan vital, c’est-à-dire une perte d’envie et du plaisir dans tous les aspects de la vie sans exception (loisirs, activités professionnelles, sociales, familiales…).

Un diagnostic différentiel précis

Pour distinguer la simple déprime passagère d’un véritable épisode dépressif, le professionnel de santé s’appuie sur des critères diagnostiques bien encadrés. Un trouble dépressif est caractérisé lorsqu’une personne présente une humeur dépressive ou une perte d’élan vital depuis au moins 2 semaines, associée à au moins 4 des symptômes suivants :

  • Une perte d’intérêt et du plaisir pour des activités habituellement plaisantes ;
  • Un gain ou une perte de poids d’environ 5 % ;
  • Des troubles du sommeil (insomnies ou hypersomnies) ;
  • Une agitation ou un ralentissement psychomoteur ;
  • Une fatigue anormale ;
  • Un sentiment de dévalorisation ou de culpabilité injustifiée ;
  • Des troubles de l’attention, de la réflexion, de la concentration et de la mémoire et une incapacité à prendre des décisions, même simples ;
  • Des idées noires, un sentiment de désespoir marqué et constant, une vision très négative de la vie et de l’avenir.

Différence n° 3 : Les causes

La déprime est souvent associée à des événements de vie ponctuels sources de stress (problèmes relationnels, contrariétés au travail, difficultés financières…). Temporaire et réactionnelle, elle est donc majoritairement liée à des circonstances bien spécifiques.

La dépression, quant à elle, a des causes bien plus profondes. Il s’agit avant tout d’une maladie psychique qui n’est pas forcément provoquée par un événement en particulier, même si celui-ci peut être le déclencheur d’un mal-être latent.

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Il est désormais bien établi qu’il n’existe pas une cause unique à l’apparition de la maladie. La plupart du temps, la dépression résulte en réalité d’une conjonction de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques, parmi lesquels :

  • Des situations de la vie (perte d’un être cher, séparation…) ;
  • Des traumatismes précoces (abus sexuels ou affectifs, troubles de l’attachement…) ;
  • Des antécédents de maladies mentales (troubles bipolaires, anxiété sociale, troubles obsessionnels compulsifs…) ;
  • Des troubles hormonaux (dérèglement de la thyroïde, trouble postnatal…) ;
  • Des vulnérabilités génétiques et biologiques (antécédents familiaux, déséquilibre de certains neurotransmetteurs…).

Différence n° 4 : L’intensité des symptômes

Peu ancré et temporaire, le simple « coup de mou » au quotidien est normal et peut être déclenché par des événements de la vie courante. Humeur en berne, abattement, manque de motivation… Bien que ces symptômes puissent être gênants, ils n’entravent généralement pas le mode de fonctionnement de la personne. La plupart du temps, une activité agréable suffit à retrouver une sensation de bien-être et de sérénité.

Dans le cas de la dépression, en revanche, les perturbations de l’humeur sont bien plus prononcées et perdurent quelles que soient les activités menées. Désespoir, tristesse, sentiment de culpabilité et d’inutilité… Le mal-être n’est pas forcément relié à un évènement en particulier et reste durablement ancré.

Tout ce qui était auparavant apprécié reste sans effet. Les activités qui suscitaient de la joie, de l’enthousiasme, de l’apaisement, semblent désormais fades, vides ou dénuées de sens. La douleur est inapaisable.

Différence n° 5 : Les répercussions sur le quotidien

Vague à l’âme, diminution de l’énergie et des performances… Bien qu’elle puisse entraîner une baisse temporaire de l’humeur et du bien-être, une simple déprime n’empêchera pas de mener à bien les tâches essentielles du quotidien.

Le niveau d’engagement peut être légèrement réduit, mais les personnes traversant cet état passager peuvent continuer à travailler, à étudier, à entretenir des relations et à participer aux activités sociales et familiales habituelles.

Avec un retentissement global sur l’organisme, la dépression, à l’inverse, vient complètement parasiter le quotidien dans les différentes sphères de la vie. La fatigue chronique, la détresse émotionnelle, les pensées dévalorisantes, le manque d’entrain… Les nombreux symptômes de la dépression peuvent rendre les tâches quotidiennes difficiles, voire impossibles à accomplir.

Les personnes souffrant de ce trouble peuvent avoir du mal à se concentrer, à prendre soin d’elles-mêmes, à maintenir des relations saines et épanouissantes avec les autres. Les responsabilités familiales et professionnelles peuvent également être négligées et engendrer des difficultés considérables (financières, relationnelles…).

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Différence n° 6 : La dévalorisation de soi

Lors d’une déprime passagère, l’estime de soi peut être légèrement affectée. La personne va se sentir dévalorisée et éprouver un manque de confiance en elle, bien souvent en raison de circonstances spécifiques ou d’évènements stressants. Cependant, cette altération n’est ni profonde ni durable. Une fois que la situation s’améliore et que l’humeur revient à la normale, l’estime de soi tend à revenir à son niveau habituel.

Dans le cas de la dépression, en revanche, l’amour-propre et la confiance en soi sont sévèrement impactés de manière persistante. Indépendamment des circonstances externes, les personnes souffrant de dépression peuvent se sentir profondément inutiles, indésirables, incapables, et avoir une très mauvaise image d’elles-mêmes.

Ces pensées négatives s’accompagnent souvent d’un profond sentiment de culpabilité, excessif voire injustifié, et peuvent persister durablement même lorsque les autres aspects de la vie semblent se stabiliser.

Différence n° 7 : La réactivité émotionnelle

Les personnes déprimées peuvent ressentir des fluctuations d’humeur en réponse à des événements spécifiques ou à des difficultés personnelles. Mais ces réactions émotionnelles sont généralement adaptées et proportionnées à la situation.

Dans le cas de circonstances difficiles, il est tout à fait normal de ressentir de la tristesse, du découragement, une certaine lassitude… Ces émotions négatives sont cependant temporaires et peuvent être atténuées par l’entourage social ou des distractions positives.

Dans la dépression, la réactivité émotionnelle est en revanche complètement altérée. Une personne dépressive aura beaucoup de mal à ressentir des émotions positives. Tout ce qui était autrefois apprécié et pouvait procurer plaisir et bien-être est désormais sans intérêt, vide de sens.

Au contraire, les émotions négatives sont exacerbées et persistantes et s’accompagnent bien souvent d’une hypersensibilité. Désespoir, tristesse, questionnements existentiels…

Différence n° 8 : Le traitement

Des mesures simples suffisent généralement pour soulager les symptômes d’une période de déprime : des activités agréables, une meilleure hygiène de vie, le soutien d’amis ou de la famille…

Bien plus grave et persistante, la dépression nécessite en revanche un traitement plus approfondi et durable car la volonté seule ne suffit pas. L’accompagnement d’un professionnel de santé s’avère souvent indispensable et différentes approches peuvent être combinées pour sortir de la dépression :

  • Un travail thérapeutique : La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou la thérapie interpersonnelle (TIP), par exemple, peuvent aider à traiter les pensées négatives, à améliorer la gestion du stress et à explorer les schémas de pensée et de comportement sous-jacents.
  • La médication : Dans certains cas de d’épisodes de mélancolie ou de dépression sévère, des médicaments peuvent être prescrits pour réduire les symptômes dépressifs et aider à réguler les déséquilibres chimiques du cerveau.
  • L’appui et le soutien des proches : Comme pour la simple déprime, l’écoute et l’attention de l’entourage peuvent contribuer à réduire l’isolement et renforcer le bien-être émotionnel.
La luminothérapie pour lutter contre la morosité de l’hiver

Nombreuses sont les personnes à souffrir du manque de luminosité, en particulier durant les mois d’hiver lorsque les jours sont plus courts. Une diminution du moral et de l’énergie peut se faire sentir et parfois même évoluer vers une véritable dépression saisonnière.

Si passer plus de temps en extérieur pour s’exposer à la lumière naturelle est impossible, la luminothérapie peut être une excellente alternative. Elle se pratique le plus souvent en milieu médical, mais des lampes spéciales à large spectre sont également disponibles dans le commerce. 30 minutes d’exposition suffisent chaque jour (de préférence le matin). Dès les premières semaines, l’horloge biologique se réajuste et l’état émotionnel général s’améliore.

Différence n° 9 : La prévalence

La déprime est une expérience émotionnelle courante que la plupart des gens traversent à un moment donné de leur vie.

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Si le trouble dépressif est également susceptible d’affecter n’importe qui, il s’agit d’une véritable maladie qui répond à des critères diagnostiques précis. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 3,8 % de la population souffrirait de dépression, soit environ 280 millions de personnes à l’échelle mondiale.

Déprime et dépression ne touchent pas le même type de personne
Homme ou femme, chacun connaîtra au moins un épisode de déprime au cours de sa vie. Les variations d’humeurs sont normales et surviennent en réponse aux différents événements de l’existence, positifs comme douloureux. La dépression, en revanche, serait 50 % plus courante chez la femme que chez l’homme. Différentes théories existent pour expliquer cette inégalité. Les hormones sexuelles, notamment, pourraient être en partie responsables, en particulier lors de certaines périodes de bouleversement de l’organisme (grossesse, ménopause…).

Différence n° 10 : Les prédispositions génétiques

Contrairement à la dépression caractérisée, la déprime passagère n’est associée à aucune prédisposition génétique. Cet état psychologique transitoire est simplement la réaction émotionnelle normale aux événements courants de la vie de tous les jours.

La dépression, quant à elle, n’a rien d’une maladie héréditaire. Il existe cependant une prédisposition chez les personnes porteuses de certains variants génétiques. On estime qu’une personne a 2 à 4 fois plus de risque de développer un trouble dépressif au cours de sa vie si l’un de ses parents en a également souffert.

Néanmoins, l’impact de ce marqueur génétique reste limité, la survenance de la maladie étant plurifactorielle. Plus que cette prédisposition, c’est l’influence de facteurs environnementaux qui est déterminante, notamment à travers l’élément déclencheur (bien souvent une situation de stress comme la perte d’un emploi, le décès d’un proche…).

Différence n° 11 : Les troubles associés

La simple déprime ne s’accompagne généralement pas de comorbidités significatives. Si d’autres conditions médicales peuvent coexister, elles sont généralement éphémères et liées à une situation bien spécifique.

La dépression caractérisée, en revanche, est souvent associée à d’autres problèmes de santé, notamment l’apparition de maladies chroniques (diabète, affections cardiovasculaires…). Il n’est pas rare que d’autres troubles mentaux soient également présents chez les personnes souffrant de dépression, tels que de l’anxiété généralisée, des troubles du comportement alimentaire, ou des conduites addictives (abus d’alcool, dépendance au sexe, à la pratique sportive, aux médicaments ou à d’autres substances psychoactives…).

Différence n° 12 : Les conséquences à long terme

Bien qu’elle puisse causer une certaine détresse émotionnelle et affecter temporairement la vie de tous les jours (sommeil perturbé, perte d’appétit…), une déprime passagère ne laisse généralement pas de séquelles significatives sur la santé mentale. Une fois que les circonstances ou les facteurs déclenchants ont été surmontés, la personne retrouve son équilibre psychique et son fonctionnement habituel.

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La dépression, en revanche, peut avoir des conséquences considérables sur la santé mentale et physique. Sans traitement approprié ou en cas de dépression récidivante, les conséquences à long terme peuvent être nombreuses et notamment inclure :

  • Un fonctionnement social altéré : Les émotions exacerbées et le sentiment de culpabilité tenace rendent difficile le maintien de relations sociales saines et épanouissantes pour les personnes souffrant de dépression. Le risque est un isolement progressif au fil du temps.
  • Un déclin professionnel : La baisse de motivation, d’engagement dans le travail et les difficultés de concentration peuvent entraîner une chute de la productivité et des répercussions importantes sur la carrière professionnelle.
  • Des problèmes de santé physique et mentale : Le risque de récidives, d’aggravation des symptômes ou de développer certaines maladies, est plus important chez les personnes souffrant de dépression.
  • Le ralentissement des fonctions cognitives : Lors d’un épisode dépressif, les capacités cérébrales sont impactées. À force de récidive ou en cas de dépression persistante, une perte de neuroplasticité est possible, c’est-à-dire, une difficulté accrue à créer de nouveaux réseaux neuronaux.

Différence n° 13 : La prévention et l’intervention précoce

Lors d’une déprime passagère, il est tout à fait possible de prévenir ou d’atténuer les premiers symptômes en identifiant et travaillant sur les facteurs de stress. Cela peut inclure la pratique de techniques de relaxation et de méditation, l’engagement dans des activités plaisantes, ou encore une communication plus ouverte auprès de son entourage et l’adoption d’habitudes de vie plus saines.

Généralement, une simple déprime disparaît spontanément sans nécessiter d’action particulière. Mais une approche proactive permet de faciliter le retour à un état émotionnel plus équilibré et de vivre plus sereinement les fluctuations d’humeur.

Dans le cadre d’une dépression et étant donné la gravité de ce trouble psychique, la prévention et une intervention précoce sont fondamentales, mais nécessitent une expertise et une approche plus structurée.

Un professionnel de la santé mentale saura déceler les premiers signes et mettre en place des mesures d’intervention ciblées, notamment en travaillant sur les facteurs de risques (stress chronique, antécédents familiaux, troubles mentaux associés…). Une prise en charge précoce permettra de réduire les symptômes, d’améliorer le processus de guérison et de prévenir les risques de rechutes.

Comment faire passer un coup de blues ?

Pour retrouver tonus et vitalité et lutter contre une déprime passagère, des solutions simples et efficaces existent :

  • Cultiver un mode de vie plus sain (faire du sport, pratiquer des activités de relaxation et de gestion du stress, adopter une alimentation plus équilibrée, respecter ses cycles de sommeil…) ;
  • Passer du temps en extérieur et s’exposer à la lumière naturelle ;
  • Garder des liens privilégiés et réguliers avec son entourage proche ;
  • Prendre du temps pour soi et s’engager dans des activités plaisantes pour occuper son esprit et se détourner des émotions négatives ;
  • Consulter un médecin et entamer un travail thérapeutique en cas de difficultés persistantes.
Se faire accompagner pour ne pas laisser la déprime s’installer

Si les symptômes d’une déprime perdurent ou entravent le fonctionnement quotidien, il est indispensable de réagir et consulter rapidement un professionnel de la santé mentale. Non résolu, ce qui pouvait commencer comme un simple coup de blues peut se transformer en profonde dépression, avec toutes les difficultés et les conséquences sur la santé que cela implique.

Si vous avez l’impression de ne pas réussir à vous défaire d’une expérience difficile et d’un mal-être émotionnel persistant, il est important de vous faire aider. Un soutien précoce et professionnel peut permettre d’identifier les causes sous-jacentes, d’explorer les ressources et les stratégies d’adaptation appropriées, et de prévenir l’aggravation des symptômes.

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