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Dépression : Top 19 des effets cliniques sur le corps et le cerveau

Lucie M

Vous souffrez de grande fatigue, d’une tristesse intense qui vous colle à la peau ou vous perdez de l’intérêt pour votre travail, votre vie sociale ou votre quotidien en règle générale ? Ces signes peuvent révéler un syndrome dépressif. La dépression est un trouble psychiatrique dans lequel des émotions telles que la tristesse ou la douleur prennent le dessus sur l’individu. Cette maladie psychique peut avoir différentes sources, comme un évènement traumatique ou encore un terrain génétique.

Ce trouble mental est courant et se caractérise par différents symptômes marqueurs de l’état dépressif. Mais quels sont ces symptômes et leurs effets sur notre corps et notre cerveau ?

Quelles sont les conséquences physiques de la dépression ?

La dépression entraîne des effets physiques qui peuvent aller de la fatigue, aux douleurs, aux troubles gastro-intestinaux en passant par une baisse de la libido. Il est important de noter que les symptômes d’une dépression sont propres à chacun et peuvent varier en fonction de l’individu et des stades qu’il traverse.

Toutefois, voici une liste des manifestations physiques que le syndrome dépressif peut engendrer sur le fonctionnement somatique de la personne qui en souffre.

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Effet n° 1 : La fatigue et la perte de l’élan vital

La dépression provoque généralement une fatigue persistante et anormale, que l’on appelle l’asthénie. L’individu qui vit une dépression ou un épisode dépressif se retrouve confronté à un état de lassitude et de fatigue extrême : sortir du lit se transforme alors en une réelle épreuve à surmonter, et s’alimenter ou prendre une douche deviennent des actes très énergivores.

Si vous souffrez d’un trouble dépressif, il est possible que vous éprouviez une perte de l’élan vital :

  • Les activités de la vie quotidienne vous semblent infaisables ;
  • Physiquement, vous vous sentez très faible ;
  • Vous vous sentez épuisé en permanence ;
  • Vous n’avez plus de force physique ;
  • Vous êtes fatigué dès le réveil.

Cet état d’épuisement physique peut également conduire à une anhédonie, qui est un manque de plaisir récurrent rencontré dans certaines maladies psychiques telles que la dépression chronique.

Effet n° 2 : Les troubles du sommeil

Plusieurs types de troubles du sommeil peuvent survenir lors d’une dépression : l’insomnie ou au contraire, l’hypersomnie, qui est un sommeil excessif.

Si vous vivez une dépression, vos nuits sont probablement chaotiques. Votre esprit tourne dans le vide, vous subissez des réveils nocturnes, parfois accompagnés de cauchemars ou d’épisodes de fièvre et vous êtes aussi épuisé au coucher qu’au réveil.

En cas d’hypersomnie, vous ressentez un besoin impératif de dormir le plus possible afin d’oublier ce que vous vivez. Le sommeil devient alors une échappatoire, et l’idée de passer vos journées au lit est la meilleure perspective qui s’offre à vous.

Les troubles du sommeil, facteurs de la dépression
Il est important de prendre conscience que ces troubles du sommeil peuvent être un facteur de trouble dépressif : plus votre sommeil est perturbé et moins votre esprit peut récupérer. Un manque de sommeil apporte généralement des troubles anxieux, un stress chronique, de l’irritabilité ou encore une détérioration de l’hygiène de vie, qui sont autant d’éléments dont la dépression se nourrit.

Effet n° 3 : La perturbation de l’appétit

Le fait de s’alimenter est une des actions quotidiennes qui nous maintiennent en vie, comme le fait de respirer ou de s’hydrater. La perte de l’appétit est un des signaux d’alerte de la dépression : l’expression « perdre le goût de la vie » prend alors tout son sens. Un épisode dépressif peut amener à une forte perte de poids, notamment si la dépression est couplée à de l’anorexie mentale.

La personne victime de dépression peut également adopter un comportement inverse et utiliser la nourriture comme moyen de faire taire ses émotions et ses pensées. Elle va alors manger en grandes quantités, jusqu’à parfois provoquer des maux de ventre ou atteindre des stades d’hyperphagie boulimique ou encore de boulimie.

Dans les deux cas, la nourriture devient souvent une bête noire pour la personne dépressive, qui va subir soit une perte de poids et un amaigrissement, soit, au contraire, une prise de poids qui va agir comme amplificateur de son mal-être en détériorant son estime personnelle.

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Effet n° 4 : Les douleurs musculaires

Un sommeil chaotique, une alimentation déréglée, un cerveau qui tourne au ralenti : tous ces éléments vont avoir une répercussion directe sur le corps. Le corps devient douloureux, lourd, impossible à bouger, chaque mouvement est le prix d’un effort considérable et vous êtes vite essoufflé : ces symptômes sont autant de signes d’une dépression.

Les douleurs musculaires et physiques sont des indicateurs d’un état dépressif, mais peuvent également en être les déclencheurs. Une maladie chronique peut être épuisante et si fatigante qu’elle conduit la personne à un état dépressif, lasse d’avoir à endurer cette douleur au quotidien.

L’impact de la dépression sur le système immunitaire agit également comme facteur aggravant de l’état de santé, que ce soit sur le plan physique ou mental.

Effet n° 5 : Les problèmes gastro-intestinaux

Dire que le système digestif est le second cerveau n’a jamais été aussi vrai que dans une situation telle que la dépression. Venant se loger au cœur de vos entrailles, la maladie peut causer des troubles de la digestion tels que la diarrhée, la constipation ou encore des douleurs intestinales chroniques.

Les désordres psychiques comme la dépression viennent résonner au niveau de l’estomac et de l’intestin, provoquant parfois des maladies inflammatoires comme le SII (syndrome de l’intestin irritable) ou encore le MICI (maladie inflammatoire chronique de l’intestin).

Le système nerveux, en lien direct avec le cerveau, agit alors comme fil conducteur : le stress et le mal-être mental viennent se loger au creux du corps, dans le ventre. Le cerveau et l’intestin étant étroitement liés, les répercussions d’une dépression sur ce dernier peuvent être nombreuses.

Les troubles de l’alimentation combinés à la dépression
Si vous êtes victime de TCA (troubles du comportement alimentaire) et d’une dépression, il est probable que votre système digestif soit impacté, notamment par le stress et l’anxiété. Le lien entre troubles alimentaires et dépression est souvent étroit, et le retour à une alimentation saine peut conduire à une amélioration de votre santé mentale.

Effet n° 6 : Le ralentissement psychomoteur

Ralentissement des mouvements, de la parole et de la pensée : la dépression plonge le corps dans un état de lassitude et le met au ralenti. C’est totalement normal : le corps se met en mode « survie », et utilise le peu d’énergie dont il dispose pour alimenter en priorité les organes comme le cœur, les poumons et l’intestin. Le cerveau peut alors se trouver impacté par ce manque d’activité.

Combiné à des troubles du sommeil et de l’alimentation, le corps va alors se mettre en veille afin de se préserver en effectuant le minimum d’efforts. Entre troubles cognitifs et atteinte des fonctions motrices, la dépression crée un effet boule de neige. Alimentation perturbée, troubles du sommeil et stress provoquent un réel impact sur le fonctionnement global du corps.

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Effet n° 7 : Un système immunitaire fragilisé

Amenant avec elle son lot d’anxiété et de stress dans le corps, la dépression est responsable de l’affaiblissement du système immunitaire, rendant les individus atteints de ce trouble plus vulnérables aux infections et aux maladies.

Vivre un épisode dépressif peut conduire le corps à se mettre en état de défense contre le stress chronique. Cet état à pour effet une déformation des cellules ainsi qu’une diminution des globules rouges, voire à une anémie.

Effet n° 8 : Un déséquilibre hormonal

Un état dépressif peut affecter les niveaux d’hormones, notamment ceux liés au stress et à la régulation de l’humeur. La dépression est responsable d’une sécrétion de cortisol anormale, « l’hormone du stress » ainsi que d’une baisse considérable de la sérotonine, autrement appelée « hormone du bien-être ».

Entraînant un dysfonctionnement de certains neurotransmetteurs et neurones, le cerveau d’une personne en dépression est totalement perturbé et provoque un désordre dans la production des hormones. Une forte présence de cortisol dans le corps peut conduire à des troubles du sommeil, des crises d’angoisse ou encore des maladies chroniques.

Faire un bilan avec le médecin
Si vous êtes en dépression, vous pouvez vous rapprocher d’un médecin afin d’effectuer des prises de sang. Il est possible qu’une forte carence en fer, en vitamines ou encore en magnésium conduise à un état dépressif.

Effet n° 9 : La modification du métabolisme

Due à son impact sur l’alimentation, la dépression peut entraîner des changements dans le métabolisme, se répercutant sur le poids et l’énergie. Le métabolisme d’une personne qui déprime peut changer au point d’impacter l’estime de soi de l’individu.

La perception du corps change, et la personne éprouve des difficultés à se reconnaître dans son propre corps, qui lui semble étranger, comme dissocié d’elle-même. Cette conséquence sur l’estime de soi peut également être un facteur de la dépression, qui tourne alors au cercle vicieux.

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Effet n° 10 : Une baisse de la libido

Autre effet de la dépression sur le corps : la chute du désir sexuel. Agissant autant au niveau du cerveau que du corps, la libido draine nos relations intimes et influence notre sexualité. Lorsqu’une personne se retrouve impactée par la pathologie dépressive, sa libido se paralyse et devient quasiment inexistante.

Si vous rencontrez ce symptôme, il est nécessaire de vous accorder un moment pour accepter cette baisse de libido et ne pas vous en vouloir : cet effet est chimique et découle des perturbations au niveau de votre cerveau et de votre corps, vous n’en êtes pas responsable.

La dépression perturbe le désir… et l’amour
Impactant à la fois l’estime de soi et l’image du corps, le trouble dépressif agit comme perturbateur au niveau des neurones et récepteurs. Vivre une dépression chronique implique un dérèglement hormonal et, par conséquent, une baisse du désir sexuel. Touchés par la dépression, les aspects relationnels et biologiques sont déstabilisés et entraînent dans leur mouvement une incapacité à ressentir certaines émotions et sentiments, comme le désir ou l’amour.

Quels sont les impacts de la dépression sur le cerveau ?

Qu’elle soit due à un choc émotionnel, un stress post-traumatique ou encore à une mélancolie chronique, la dépression est responsable de nombreux effets, plus ou moins importants, sur le cerveau.

Si vous être en dépression, il est possible que vous souffriez de symptômes cognitifs comme des trous de mémoire, une difficulté à trouver vos mots, de l’anxiété, des problèmes de concentration ou encore des pensées noires.

Effet n° 1 : L’anxiété, marqueur d’un trouble dépressif

L’anxiété est l’une des conséquences provoquées par la dépression sur le cerveau. Le trouble anxieux peut vite devenir une bête noire et enfermer l’individu dépressif dans un cercle vicieux : incapacité de sortir de chez soi, isolement, repli sur soi ou encore rupture des liens sociaux, tel est le quotidien d’une personne victime d’anxiété et de dépression.

Mais l’état anxieux peut être autant un symptôme qu’une cause de la dépression. Lorsqu’elle devient chronique, l’anxiété devient réellement handicapante :

  • Détérioration de la confiance en soi ;
  • Dévalorisation de l’estime de soi ;
  • Perturbation de la qualité de vie ;
  • État de stress permanent ;
  • Éloignement social.
Comment sortir de l’anxiété liée à la dépression ?
Si vous en ressentez le besoin, vous pouvez vous tourner vers une thérapie cognitivo-comportementale qui vous aidera à repenser votre quotidien et mettre en place des actions concrètes pour soigner votre anxiété et apprendre à vivre avec, sans en souffrir.

Effet n° 2 : L’irritabilité

Les personnes dépressives peuvent être facilement irritées et frustrées, et pour cause, il est courant que la dépression invite avec elle de la négativité, du stress ou encore des idées noires. La dépression conduit le cerveau vers un système où les pensées tournent en boucle, et s’amplifient avec la solitude et la dégradation de l’estime de soi.

Pour soulager leurs maux, il est fréquent que les personnes atteintes de troubles dépressifs se tournent vers l’alcoolisme ou des comportements addictifs (tabac, drogues, sexe) afin de mettre un voile sur leur douleur. L’irritabilité est alors amplifiée par l’état de manque, et la consommation de produits aidant à anesthésier la douleur psychologique est perçue comme une solution de secours idéale.

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Effet n° 3 : Les problèmes de mémoire et de concentration

Réduire la capacité à se concentrer et à prendre des décisions est l’une de conséquences de la dépression sur le cerveau. L’une des manifestations cognitives du trouble dépressif est l’incapacité à « reprendre le contrôle » de son esprit : les personnes dépressives éprouvent une grande difficulté à se concentrer ou encore à solliciter leur mémoire et les trous de mémoire sont fréquents.

Les troubles cognitifs causés par la dépression vont de pair avec l’altération de la prise de décision. Ce brouillard mental peut donner l’impression de perdre pied, ou en l’occurrence, de perdre la tête. Le cortex préfrontal, maître de la raison dans le cerveau, est « débranché » : le stress et la dépression gagnent du terrain, et l’individu éprouve de plus en plus de mal à reprendre le contrôle sur son quotidien, même pour faire les choix les plus simples.

Effet n° 4 : La perturbation de l’estime de soi

L’estime personnelle des personnes dépressives est généralement dégradée par la maladie. Elles peuvent éprouver un sentiment excessif de culpabilité ou d’autodépréciation à l’égard de leur situation psychologique. Mais ces conséquences font partie des symptômes psychiques les plus courants de la dépression :

  • Vous avez l’impression d’être un poids pour votre entourage ;
  • Vous avez la sensation d’être jugé en permanence ;
  • Vous vous sentez inutile.

Ces pensées sont directement issues de l’état dépressif. Pour reprendre confiance en soi après une dépression, un travail sur soi en étant accompagné par l’entourage ainsi que par un professionnel de santé peut s’avérer extrêmement bénéfique.

Effet n° 5 : Le désintérêt pour les activités habituelles

Un des symptômes cognitifs courant de la dépression est la perte d’intérêt totale pour les petites joies du quotidien et les activités appréciées auparavant. Mais en réduisant l’intérêt pour les loisirs, les activités sociales et les relations familiales, la dépression éloigne de toute forme de vie et de mouvement.

Basculer dans la dépression sévère peut avoir lieu à partir du moment où la personne dépressive perd complètement le goût à la vie : épisodes mélancoliques, abandon complet des activités quotidiennes (même le travail) ou encore isolement social : autant de conséquences de la pathologie sur le cerveau qui constituent également des signaux alarmants d’une dépression grave.

Effet n° 6 : Les pensées suicidaires

La dépression entraîne les personnes qui en souffrent à éprouver des pensées de mort ou de suicide. L’insuffisance en ocytocine ainsi que la surproduction de cortisol peuvent conduire à des troubles dépressifs sévères marqués par la présence d’idées noires.

La dépression est la première cause de suicide : agissant comme barrière face au reste du monde, l’état dépressif peut plonger la personne dans un état de solitude extrême et, faute de prise en charge, le risque suicidaire devient accru.

Plusieurs formes de dépression

Différents types de dépression existent, notamment :

Chaque type peut mener à des idées noires ou pensées suicidaires si la personne n’est pas soignée ou correctement accompagnée, notamment dans le cadre d’une thérapie auprès d’un psychologue, d’un psychiatre ou d’un psychothérapeute et éventuellement par la mise en place d’une aide médicamenteuse.

Effet n° 7 : Des changements dans la structure cérébrale et le système neuronal

La dépression engendre des modifications dans la structure et le fonctionnement de certaines zones du cerveau, telles que l’hippocampe et le cortex préfrontal. Lors d’un épisode dépressif, l’hippocampe, siège de la mémoire, est en ligne de mire. En cas de dépression, le stress subit par l’hippocampe est responsable des pertes de mémoire, des difficultés cognitives ainsi que de la modification des neurones.

L’impact de la dépression sur le système nerveux et le système neuronal crée une véritable perturbation. L’information transmise au cerveau, passant par les synapses, au bout des neurones, s’égare : en conséquence, cela déconnecte la personne de ses pensées, de ses ressentis et de ses émotions.

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Effet n° 8 : Un déséquilibre des neurotransmetteurs

Les neurotransmetteurs comme la dopamine, l’ocytocine ou encore la sérotonine subissent également des secousses et induisent ce fameux « brouillard mental » bien connu des personnes dépressives. Le comportement, les perceptions ou encore les humeurs de la personne atteinte de trouble dépressif vont changer pour tenter de s’adapter aux messages transmis par les neurotransmetteurs, impactés par l’épisode dépressif.

Des troubles psychiatriques comme la bipolarité peuvent découler de ce dysfonctionnement cérébral et neuronal. La personne bipolaire (anciennement maniaco-dépression) va osciller entre une humeur dépressive et un sursaut d’énergie, lié à l’épisode maniaque.

Effet n° 9 : L’augmentation du stress oxydatif

La dépression augmente le stress oxydatif dans le cerveau, ce qui peut contribuer aux dommages cellulaires et à la neurodégénérescence. Des pathologies comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou encore la maladie de Huntington ont plus de risques d’être développées par des personnes atteintes de dépression.

Un état dépressif non traité a des risques d’altérer le fonctionnement du cerveau au point de rendre le terrain fertile pour des maladies neurodégénératives ainsi que des troubles anxieux comme l’anxiété sociale ou les crises d’angoisse.

Comment soigner un syndrome dépressif ?

Afin de soigner une dépression et de reprendre sa vie en main, il est nécessaire de ne pas minimiser la situation. Lorsque l’on souffre de troubles dépressifs, on peut penser que « ça va finir par passer », mais ce n’est pas toujours le cas. De plus, soigner la dépression permet de limiter les lésions qu’elle peut laisser, tant au niveau du corps, du cerveau que de l’esprit.

Plusieurs thérapies peuvent être envisagées afin d’accompagner au mieux les patients dépressifs vers la guérison : psychothérapie, hypnose, thérapie comportementale ou encore EMDR font partie des thérapies les plus efficaces pour soigner une dépression. Un traitement médicamenteux (antidépresseurs) pourra être diagnostiqué par le médecin traitant ou un psychiatre. Mettre en place une routine quotidienne ainsi que des soins, des exercices de relaxation et pratiquer une activité physique quotidienne sont des éléments pouvant aider à sortir d’un épisode dépressif (en complément d’une thérapie avec un psychologue).

Enfin, en parler à votre entourage, prendre soin de vous et accepter dans la mesure du possible vos émotions, bien qu’elles soient douloureuses, font partie du processus de guérison. Dans la dépression, le temps est une clé fondamentale pour apprendre à se relever : aménager différemment votre quotidien vous sera salutaire.

La dépression touche le corps et la tête

La dépression est un trouble mental qui touche plus de 6 % de la population européenne, et ses effets sur le corps et le cerveau, sont autant de symptômes qui permettent de la repérer. Il est important de prendre en compte ces signaux, tout en ayant à l’esprit qu’ils peuvent différencier en fonction des personnes atteintes de dépression.

Entre douleurs chroniques, lassitude, système immunitaire fragilisé, perte de l’élan vital ou encore troubles cognitifs, la dépression est responsable de nombreux maux, tant sur le plan physique que mental. Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’il est possible d’en sortir, et plus vite la dépression est prise en charge, moins elle risque de devenir chronique chez la personne qui en souffre.

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