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Apathie : Définition, Causes, Signes, Traitement

Lucie M

Vous vous sentez parfois démotivé et désintéressé par les activités de tous les jours ? Épuisement ou perte de motivation, ce type d’apathie situationnelle est courant chez chacun d’entre nous. Pour d’autres, un état apathique peut se prolonger dans la durée, devenir plus intense et pousser à l’indifférence totale. Une sensation de fatigue permanente vous contraint alors à reporter chaque tâche, peu importe son importance.

Déserté par les sentiments, envahi par une froideur, une perte de productivité ou une moindre propension à interagir sur le plan émotionnel, vous avez du mal à comprendre ce qui vous arrive. Vous pensez que ce n’est qu’un état passager, que cela va passer avec quelques bonnes nuits de sommeil. Hélas, vous avez beau essayer de trouver la source du problème, vous n’y parvenez pas. Vous essayez d’atténuer les symptômes, mais ils persistent.

Il est peut-être temps d’écouter votre corps car ces signes sont probablement caractéristiques du trouble psychologique de l’apathie. Que se cache-t-il derrière cette pathologie ? Comment savoir si vous en souffrez ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’apathie : les signes, les causes mais surtout les solutions pour en guérir.

C’est quoi être une personne apathique ?

Comme une sensation terrible que quelqu’un d’autre a pris le contrôle de votre corps, l’apathie est un trouble psychique qui impacte toute votre personne : vous n’êtes plus en capacité de réaliser des tâches basiques, d’aller à un rendez-vous ou même de réfléchir. Perte d’ambition, perte de passion, plus aucune douleur ni souffrance : voici ce qu’est l’apathie pathologique.

Définition de l’apathie : de la philosophie à la psychologie

En philosophie, l’école de pensée du stoïcisme considère l’apathie comme un trouble positif renvoyant à un état de conscience supérieure. À l’époque, ce syndrome s’apparentait à une force intérieure que chaque personne avait en elle, lui permettant une vie plus épanouie et une tranquillité d’esprit. Le courant du stoïcisme évoquait l’apathie comme le moyen d’atteindre la sagesse et le bonheur véritable en se détachant des émotions excessives et des désirs incontrôlés.

Les penseurs stoïciens tenaient à préciser qu’il ne s’agissait pas d’une absence totale d’émotions mais la possibilité de les contrôler et de ne pas se laisser dominer par celles-ci. Néanmoins, il est important de souligner que cette théorie est spécifique au stoïcisme et qu’elle a subi beaucoup de controverses. Bien que le stoïcisme soit apparu il y a des siècles, ce courant de pensée reste encore très influent aujourd’hui.

En psychologie, ce concept prend une tout autre dimension. Actuellement, l’apathie est considérée comme un trouble psychologique à prendre au sérieux. Robert Marin définit l’apathie comme une modification durable de l’attitude du sujet correspondant à une baisse de motivation associée à une réduction des comportements, un déclin cognitif ou une détresse émotionnelle.

De manière générale, le comportement apathique se caractérise par :

  • La perte de la capacité à ressentir des émotions positives ou négatives ;
  • Une diminution de l’engagement dans les activités ;
  • Un état de fatigue persistante ;
  • Une indifférence émotionnelle.
Dépression et apathie
L’apathie a longtemps été abordée comme un
symptôme de la dépression alors que c’est une maladie à part entière. Ses symptômes peuvent être semblables à la dépression dans la perte de motivation et d’intérêt pour les tâches quotidiennes. Néanmoins, l’apathie s’en distingue par des critères diagnostiques précis telle que l’absence de pensées suicidaires, que l’on retrouve chez les personnes dépressives. Le trouble apathique fait partie des symptômes de la dépression mais il est aussi présent dans d’autres contextes cliniques tels que la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.

Quel est le synonyme de l’apathie ?

Le synonyme que l’on pourrait donner à l’apathie est l’indifférence. Les manifestations de l’indifférence sont comparables à celles observées dans l’état apathique. En effet, on retrouve les mêmes caractéristiques chez une personne apathique : manque d’intérêt, absence d’émotions, détachement, insensibilité, froideur, désintéressement, etc.

Bien que l’indifférence soit le terme qui se rapproche le plus de l’apathie, elle ne prend pas en compte l’aspect somatique du trouble telles que la diminution de la force physique et la fatigue constante. De plus, une personne est indifférente par choix et non pas en raison d’une pathologie, c’est le cas d’ailleurs de certaines personnes toxiques.

Qu’est-ce que l’antipathie ?
L’apathie et l’antipathie peuvent sembler similaires mais ces concepts décrivent des réalités différentes. En effet, l’antipathie se caractérise par un rejet envers une personne principalement basée sur des différences de valeurs ou d’opinions. Cela entraîne un manque de sympathie et une distance émotionnelle qui créent l’hostilité.

Les 4 types d’apathie : comportementale, cognitive, émotionnelle et sociale

L’apathie peut se présenter sous diverses formes :

  1. Tout d’abord, on identifie l’apathie comportementale qui est une diminution du comportement caractérisée par la baisse de productivité, de l’effort ou d’intérêt pour les activités intéressantes, un manque d’initiative et de persévérance, ainsi qu’une dépendance « comportementale » plus qu’affective vis-à-vis de l’entourage pour structurer l’activité.
  2. Ensuite, l’apathie cognitive se distingue par une diminution des activités cognitives. Cela se caractérise par l’absence d’intérêt pour sa personne et sa santé et une diminution de la valeur attribuée aux nouvelles expériences.
  3. Puis vient l’apathie émotionnelle, qui se traduit par une diminution des aspects émotionnels avec une absence d’intention émotionnelle ou d’excitation, une monotonie de l’affect et un manque de réactivité affective face aux événements positifs ou négatifs (Marin, 1991).
  4. Enfin, on distingue l’apathie sociale, où l’on retrouve chez la personne atteinte une perte d’intérêt vis-à-vis des autres, une indifférence aux relations sociales et une diminution de l’empathie.

Il reste toutefois important de noter que ces différentes manifestations apathiques peuvent coexister chez une seule et même personne.

L’importance d’une prise en charge rapide
Les conséquences de l’état d’apathie peuvent rapidement devenir handicapantes tant pour la personne concernée que pour son entourage, vis-à-vis de qui elle peut représenter un lourd fardeau. Il est important de souligner que ce comportement n’est pas un trait de caractère, c’est une maladie qui se soigne, à l’instar de
la dépression dont on peut sortir.

Qu’est ce qui provoque l’apathie ?

L’apathie ne vient pas désorganiser votre santé mentale sans aucune raison. Traumatisme émotionnel, trouble psychologique ou addiction, cette pathologie fait son nid en s’alimentant d’évènements vécus de manière intensive au niveau psychique.

Cause n° 1 : Le traumatisme émotionnel et l’état de stress post-traumatique

Le traumatisme émotionnel fait partie des causes les plus fréquentes des comportements apathiques. Il peut être dû à plusieurs éléments : divorce, deuil, abandon, rejet, violences psychologiques, physiques ou sexuelles. Il se définit par un choc violent qui a généré une charge émotionnelle incontrôlable se répercutant sur votre bien-être mental.

Cet évènement soudain et brutal vous procure un sentiment d’impuissance et diminue votre confiance en vous. Vous avez la sensation d’être écrasé par ce que vous avez vécu, sans trouver la force intérieure pour surmonter l’évènement en question : on appelle ça le trouble de stress post-traumatique, qui s’accompagne souvent de crises d’angoisse.

Ce mal-être prend peu à peu une place centrale dans votre vie. Vous n’arrivez plus à sourire ou à ressentir des sensations de plaisir. La solitude s’immisce, puisque votre entourage a du mal à vous soutenir dans la difficile phase que vous traversez, ce qui provoque en vous une insécurité constante.

Mais le plus difficile reste votre incompréhension. Vous ne parvenez pas à verbaliser votre ressenti ni même à prendre conscience de ce qui se passe. Le stress post-traumatique peut perdurer jusqu’à 6 mois après le choc émotionnel, il provoque des comportements apathiques pouvant mener à un état de dépression, voire de mélancolie, si vous ne consultez pas rapidement.

Ne pas confondre stress aigu et stress post-traumatique
Ces deux troubles sont similaires par leurs symptômes mais diffèrent par leur durée. Le stress aigu dure entre 3 jours et 1 mois et débute immédiatement après l’évènement traumatisant tandis que le stress post-traumatique va avoir une durée plus longue et se développer suite à l’état de stress aigu.

Cause n° 2 : Les troubles psychologiques (bipolarité, schizophrénie, dépression)

Les troubles psychologiques font aussi partie des causes de l’apathie. Parmi ces troubles, on identifie la bipolarité, la schizophrénie et la dépression.

Le trouble bipolaire

En cause dans certains cas d’apathie, le trouble bipolaire se manifeste par des épisodes mixtes : tantôt dépressifs, tantôt hypomaniaques. Ces variations de l’humeur impliquent des périodes de tristesse excessive et un désintérêt pour les activités quotidiennes. D’autres épisodes peuvent survenir, comme une augmentation de l’énergie et de l’estime de soi, accompagnées de frustration et d’irritabilité.

La schizophrénie

Un autre trouble psychologique peut provoquer l’état apathique : la schizophrénie. Selon le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (DSM-5), cette maladie est marquée par une perte de contact avec la réalité, des hallucinations, des idées délirantes, des troubles de la pensée et du comportement, une démotivation, une diminution des expressions émotionnelles, une atteinte des facultés cognitives et un fonctionnement anormal dans la vie quotidienne.

La dépression

Enfin, la dépression (et non pas la déprime) peut être à la fois une cause de l’apathie tout comme une conséquence. Elle se caractérise par différents effets cliniques comme un sentiment de tristesse, une perte de plaisir et un désintéressement pour les tâches habituelles. Certaines personnes dépressives ne ressentent pas les émotions de manière adaptée à la situation et elles ne se passionnent plus pour les activités qu’elles appréciaient jusqu’alors, ce qui relève donc de l’apathie.

Cause n° 3 : L’addiction

Les troubles addictifs ou liés à l’usage de substances conduisent à une absence de réponse aux stimuli habituels (par exemple dans les interactions sociales), ce qui relève de l’apathie. L’abus de substances sollicite le système cérébral de récompense de manière excessive, produisant une sensation de plaisir à l’excès. Les personnes dépendance continuent à prendre des substances malgré les conséquences physiques, psychologiques et sociales.

L’apathie est aussi la conséquence de troubles neurologiques ou cérébraux
L’apathie peut aussi résulter de lésions cérébrales irréversibles causées principalement par des formes de démences. La démence, que l’on retrouve principalement chez les personnes âgées, renvoie à une perte progressive des facultés cognitives, une altération de l’apprentissage, du jugement, de la pensée et du système mnésique. Il existe plusieurs formes de démence : les plus connues sont la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. L’apathie peut aussi être la conséquence d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

Quels sont les signes (ou symptômes) de l’apathie ?

L’apathie est un trouble complexe souvent confondu avec celui des différentes formes de dépressions (saisonnière, souriante, amoureuse, post-partum ou encore chronique…). Pour vous aider à y voir plus clair, voici les différents signes du syndrome apathique : la perte d’énergie, le ralentissement psychomoteur, la perte de motivation, l’hypersomnie, l’indifférence et la perte d’affect.

Signe n° 1 : Un ralentissement psychomoteur

Selon Freud, « Là où les émotions manquent, l’intelligence ne peut pas se déployer pleinement ». Le trouble de l’apathie engendre un ralentissement psychomoteur. Il entraîne une diminution gestuelle, mentale, verbale et expressive qui s’exprime par :

  1. Un ralentissement progressif de la parole (communication difficile et non productive avec des pauses longues) ;
  2. Des mimiques et des gestes qui deviennent presque inexistants ;
  3. Une position assise ou couchée la majeure partie du temps ;
  4. Un visage qui ne porte plus aucune expression.

Signe n° 2 : Une perte d’énergie

La perte d’énergie et la fatigue permanente accompagnent l’apathie. Le manque d’énergie rend difficile l’engagement dans les tâches quotidiennes, et favorise la perte progressive de votre motivation.

Cette perte d’énergie peut se manifester de différentes manières :

  1. Une fatigue psychique avec une charge mentale qui s’installe progressivement ainsi que des difficultés à vous concentrer et à prendre des décisions pertinentes ;
  2. Une fatigue physique qui se caractérise par des manifestations corporelles comme des tensions musculaires et un mal-être diffus ;
  3. Un épuisement émotionnel ou une perte de connexion avec vos propres émotions, qui s’accompagne généralement d’une augmentation de l’irritabilité et une plus grande sensibilité au stress.

Signe n° 3 : Un manque de motivation ou d’initiative

La motivation est le carburant qui vous pousse à atteindre vos objectifs personnels ou professionnels. Il arrive à tous d’être démotivés à certains moments de la vie, mais lorsque cette phase perdure et est accompagnée d’un comportement passif, un problème plus sérieux en est sûrement à l’origine : sachez que le manque de motivation est symptomatique du trouble de l’apathie.

Face à tel désintérêt, vous ne ressentez plus aucun plaisir au quotidien. Vous n’avez plus envie de rien, plus d’entrain et plus le moral pour effectuer des tâches que vous n’aviez aucun mal à réaliser auparavant. Cet état d’esprit s’installe de façon permanente et s’accompagne d’un détachement face au monde qui vous entoure.

Apathie, aboulie et asthénie
Ces trois états sont très similaires mais il est important de les distinguer avant tout traitement éventuel. L’aboulie est une absence d’envie et une diminution de la volonté. Néanmoins, les personnes qui en souffrent sont encore sensibles à la motivation. La personne apathique elle, ne ressent plus du tout cette motivation. Quant à l’asthénie, elle est liée à l’aspect physiologique et est caractérisée par une fatigue physique et une faiblesse progressive de l’organisme.

Signe n° 4 : Une hypersomnie

En cas d’apathie pathologique, vous avez tendance à avoir une durée de sommeil allongée avec des difficultés à vous réveiller ou à sortir du lit : ce symptôme est l’hypersomnie. Malgré de bonnes nuits de repos, votre sommeil n’est jamais réparateur.

Vous avez beau dormir plus que la normale, cette sensation d’épuisement ne vous quitte pas. L’hypersomnolence provoque une perte d’attention et des difficultés de concentration, ce qui affecte considérablement vos activités personnelles ou professionnelles.

Vous êtes convaincus que c’est une phase passagère et qu’avec le temps tout rentrera dans l’ordre ? Malheureusement, votre santé mentale risque fortement de s’aggraver si vous ne consultez pas rapidement.

Signe n° 5 : Une indifférence ou une perte d’affect

L’indifférence est sans conteste l’un des signes les plus évocateurs du trouble pathologique de l’apathie. Ce symptôme se traduit par une absence d’affect et un désintérêt total dans les relations à l’autre, marqué notamment par un attachement moins prononcé. Vous n’êtes plus réceptif aux stimulations extérieures et vos émotions sont presque inexistantes.

Face à des situations intenses sur le plan émotionnel, vous avez des difficultés à ressentir de la joie, de la colère ou de la tristesse. Vous n’êtes plus en mesure de communiquer des émotions appropriées et vous constatez une diminution de vos affects envers les autres : plus rien ne vous touche ou ne vous atteint.

Cette barrière affective peut s’apparenter au trouble de l’attachement évitant. Il convient néanmoins de différencier ces deux troubles : certaines de leurs manifestations sont similaires mais leurs causes diffèrent.

Le sentiment d’indifférence n’est pas à prendre à la légère
L’indifférence est un état particulier qui reste à surveiller en raison de l’absence de sentiments et d’émotions. En effet, dans les cas les plus extrêmes, cet état peut conduire à des violences.

Quels sont les traitements contre la maladie de l’apathie ?

Les traitements contre l’apathie diffèrent selon l’origine ou l’intensité du trouble. La prise en charge psychothérapeutique est à privilégier comme les traitements médicamenteux et l’accompagnement psychologique. Toutefois, il ne faut pas oublier l’importance du lien social qui permet une reconnexion à vos émotions.

Les traitements médicamenteux, le passage obligatoire pour lutter contre les comportements apathiques

L’apathie peut être causée par des troubles psychologiques mais aussi par des troubles neurologiques. Avant toute éventualité de traitement, la première chose à faire est de trouver l’origine du manque d’intérêt émotionnel. Selon qu’il soit psychique ou neurologique, le traitement sera différent.

Dans le cas d’un trouble de santé psychologique, la prise en charge médicale va reposer sur un traitement avec une prise de médicaments :

  • Les antidépresseurs sont utilisés pour soulager les symptômes de la maladie et retrouver une humeur positive ;
  • Les antipsychotiques sont prescrits lorsque l’origine du trouble apathique est la schizophrénie ;
  • Les psychostimulants sont utilisés pour lutter contre l’apathie sans raison connue.

La relation thérapeutique, pour comprendre votre trouble

En parallèle, un accompagnement chez un professionnel de la santé mentale peut vous aider à traverser cette période d’apathie. Dans le cadre d’une psychothérapie, la relation thérapeutique est importante entre un patient et le professionnel de santé. Carl Rogers identifié trois qualités nécessaires dans la relation praticien/patient :

  • L’empathie, pour comprendre vos sentiments et percevoir la réalité que vous vivez ;
  • L’authenticité, qui traduit l’honnêteté et la transparence envers vous ;
  • La chaleur humaine, qui marque l’attention du thérapeute portée envers vous.

Le thérapeute portera un regard positif et une compréhension empathique vis-à-vis de vous et de votre expérience. Ainsi, vous serez plus serein pour vous livrer en toute confiance et parler de vos préoccupations. Il vous aidera à identifier les causes sous-jacentes à l’apathie et à trouver les solutions pour les surmonter.

Zoom sur l’alliance thérapeutique
L’alliance thérapeutique, développée par Freud en 1913 met en avant le facteur relationnel lors de la rencontre de deux personnes. Il s’agit de basculer d’une relation où les facteurs interindividuels sont prédominants à une relation collaborative où le patient et le soignant travaillent ensemble à résoudre les problèmes posés lors de la thérapie.

Le maintien du lien social, fondamental pour lutter contre l’apathie

À cause de l’apathie, vous souffrez d’une pathologie qui met en avant un manque considérable d’intérêt et d’émotions. Maintenir le lien social auprès de votre entourage peut vous aider à retrouver votre intérêt pour les activités qui vous passionnaient jusqu’alors.

En effet, les interactions sociales vont stimuler votre humeur et vous encourager à participer davantage aux activités de tous les jours. De nombreuses études ont démontré que le lien et la cohésion sociale sont bénéfiques en cas de troubles liés à l’apathie.

Que faut-il retenir sur l’apathie ?

L’apathie est un trouble psychologique difficilement décelable. Il renvoie principalement à une diminution des affects et un ralentissement des fonctions cognitives. Souvent confondue avec la dépression, cette pathologie vous fait ressentir les mêmes symptômes à un effet amoindri. Dépourvu d’énergie et d’affect, vous avez tendance à croire que ces signes s’estomperont avec le temps. Hélas, ces symptômes risquent de s’intensifier si aucune prise en charge médicale n’y est associée.

Si vous avez des doutes sur votre état psychologique et que vous ne savez pas si ce mal est lié au syndrome apathique, le mieux à faire est de se rapprocher de votre médecin traitant qui posera un premier diagnostic et vous enverra chez un psychologue ou un psychiatre qualifié.

Recréer du lien social pour sortir de l’apathie

Le manque d’émotions lié à l’apathie est comme une toile sans couleur et une musique sans mélodie. Lorsque le trouble est d’origine psychique, l’accompagnement psychothérapeutique est la seule solution pour sortir de cette maladie.

Il est aussi essentiel d’accompagner la prise en charge médicale par des activités sociales telles que des sorties entre amis, des groupes de parole, du sport en groupe, etc. Le monde extérieur vous aidera à retrouver la passion et la motivation pour toutes les choses qui vous inspiraient jusqu’alors.

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