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7 symptômes de l’hypocondriaque à connaître (+ solutions)

Lucie M

« Ce n’est pas normal, tu crois que c’est grave ? » C’est typiquement la question qu’une personne hypocondriaque vous pose lorsqu’elle fait face à un symptôme physique ou à une sensation corporelle inhabituelle. Il suffit d’un battement de cœur irrégulier ou d’une légère douleur à l’estomac pour que les pensées négatives et les scénarios catastrophes envahissent son esprit.

Rappelez-vous les pièces de théâtre Knock ou Le Malade imaginaire. Elles traitent du sujet avec humour mais ne proposent qu’une vision caricaturale de l’hypocondrie. En effet, cette dernière renvoie avant tout à une anxiété excessive qui entraîne une grande détresse émotionnelle et un dysfonctionnement au quotidien.

Selon un sondage IFOP, 8,5 millions de Français seraient hypocondriaques, ce qui ne représente pas moins de 13 % de la population. Quelle définition se cache derrière cette notion ? Comme savoir si on est hypocondriaque ? Et surtout, quelles solutions existent ? Les experts de PsyVize vous en disent plus.

C’est quoi être hypocondriaque ?

Être hypocondriaque désigne le fait de se préoccuper de manière excessive et persistante de sa santé. Ces ruminations s’accompagnent parfois de la peur irrationnelle d’avoir une maladie grave. Recherche approfondie et compulsive d’informations, visites médicales à outrance et détresse émotionnelle représentent le lot des patients hypocondriaques.

Le dictionnaire Le Robert donne la définition suivante du terme : « qui est atteint d’hypocondrie, a constamment peur d’être malade. » Dans leur essai L’histoire de l’hypocondrie, Colette Guedeney et Catherine Weisbrot expliquent que l’adjectif hypocondre apparaît tout d’abord au milieu du 16e siècle dans le sens de « triste, capricieux, toujours inquiet pour sa santé. »

Au fil de son évolution, le terme hypocondriaque prend deux sens. Dès la fin du 18e siècle, il signifie à la fois « d’humeur sombre » et « extravagant », ce qui permet de mieux comprendre sa connotation péjorative, encore très ancrée dans la société.

Mais l’hypocondrie n’est pas un concept moderne. Dans leur livre, Tu crois que c’est grave ?, Caroline Michel et Antoine Spath retracent son évolution depuis la médecine antique. Hippocrate estimait que les hypocondriaques souffraient d’une maladie des hypochondres (du latin hypochondria signifiant « bas-ventre », « sous le cartilage des côtes »).

Une composante plus psychologique que physiologique
Selon la théorie antique des humeurs, l’hypocondriaque était sujet à l’atrabile, un liquide froid et sec considéré comme la cause de la mélancolie et de la maladie. Galien a précisé la définition de l’hypocondrie dès le 3e siècle. Le médecin a alors mis en avant « une composante plus psychologique que physiologique de cette maladie. » Cette dimension psychologique de la mélancolie et de l’hypocondrie a perduré dans son acception contemporaine.

Définition de l’hypocondrie

Le psychologue clinicien Antoine Spath explique que l’hypocondrie reflète une inquiétude démesurée qui puise ses origines dans les sensations corporelles. Les conséquences sont à la fois physiques et sociales. Pour que le diagnostic soit posé, le professionnel de santé mentale précise que l’hypocondrie doit durer dans le temps (au moins six mois), sans être la cause directe d’un état dépressif, d’un stress post-traumatique ou d’un bouleversement intervenant dans le quotidien.

Face à un avenir incertain, à la multiplication de l’information et des techniques médicales, grande est la tentation de s’ausculter et de partir en quête du moindre dysfonctionnement. L’anxiété croît sur ce terreau. Le propre de l’hypocondrie reste de chercher à vérifier encore et toujours les hypothèses de départ.

Terminologie dans le DSM-5

Aujourd’hui, l’hypocondrie n’est plus recensée en tant que telle dans le DSM-5, le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux. Les trois quarts des sujets diagnostiqués hypocondriaques avant 2013 le sont désormais sous le diagnostic de « trouble à symptomatologie somatique« . Un ou plusieurs symptômes somatiques (physiques) causent une forte détresse chez la personne et provoquent une altération significative de son quotidien. Ils donnent lieu à des pensées, à des sentiments ou à des comportements excessifs.

Le DSM-5 rattache également un autre trouble à l’hypocondrie. Lorsque l’anxiété ne s’accompagne pas de symptômes somatiques (ou que des symptômes somatiques d’intensité mineure interviennent), le diagnostic de « crainte excessive d’avoir une maladie » coïncide davantage avec les critères observés. La préoccupation principale, excessive ou disproportionnée, concerne alors le fait d’avoir ou de développer une maladie grave.

Le Manuel MSD associe également deux troubles à l’hypocondrie
Le Manuel MSD précise que le diagnostic d’hypocondrie renvoyait à une connotation trop péjorative. Désormais, la terminologie de « trouble anxieux lié à la maladie » lui est préférée. Lorsque les patients « ont des symptômes somatiques importants et sont surtout préoccupés par les symptômes eux-mêmes », alors le diagnostic de « trouble somatoforme » est posé, ce qui coïncide avec le distinguo opéré par le DSM-5.

Comment diagnostiquer un hypocondriaque ? 7 symptômes majeurs

Seul un professionnel de santé qualifié possède toutes les clés pour poser un diagnostic d’hypocondrie, basé à la fois sur une évaluation approfondie des symptômes et sur une appréciation de l’histoire clinique du patient. Néanmoins, plusieurs signes peuvent refléter une potentielle hypocondrie, avec ou sans symptômes somatiques.

  • Des symptômes physiques, source d’une inquiétude excessive, OU l’angoisse d’être atteint d’une maladie grave sans symptômes physiques.
  • Des pensées envahissantes et une angoisse permanente pour sa santé.
  • Trop de temps et d’énergie consacrés à s’inquiéter au sujet de sa santé.
  • Des difficultés à fonctionner sur le plan social et professionnel.
  • Une anxiété qui dure dans le temps (+/- 6 mois).

Symptôme n° 1 : Une préoccupation excessive pour sa santé

Des maux de tête ou de ventre temporaires, un historique familial lié à la maladie, ou encore une pandémie comme la COVID-19 : tous ces éléments ne vous laissent pas insensible et suscitent bien des interrogations. Qui ne se soucie pas de sa santé après tout ? Chez la plupart des individus, ces préoccupations restent occasionnelles et tendent à se dissiper.

Dans le cas du trouble hypocondriaque, l’intensité et la persistance de ces soucis font toute la différence. Il se peut, par exemple, que votre inquiétude perdure, même lorsque les symptômes temporaires disparaissent, ou dès lors qu’un professionnel de santé vous fournit des explications rassurantes. Dans ce cas, les preuves médicales ne vous offrent aucun apaisement.

Un niveau de préoccupation éloigné de la réalité médicale objective
Les évaluations médicales répétées ne démontrent généralement pas de problème médical significatif. Il existe donc un décalage notable entre le degré de préoccupation de l’individu et la réalité médicale objective.

Symptôme n° 2 : Une interprétation faussée des sensations corporelles

Les fausses croyances relatives à la santé et les peurs irrationnelles propres à l’hypocondrie faussent l’interprétation des sensations corporelles. Vous pouvez être obsédé par la moindre sensation ou donner instantanément un sens inapproprié et alarmant à des symptômes qui, en fin de compte, restent bénins, sans danger pour votre santé.

Les signaux physiques que votre corps vous envoie sont perçus à travers un miroir déformant, ce qui renforce vos préoccupations et ne vous tranquillise jamais. Des boutons suspects laissent présager le pire. Des palpitations ou un rythme cardiaque un peu irrégulier déclenchent une interprétation erronée. Vous les percevez alors comme la preuve irréfutable de problèmes cardiaques graves. Des maux de tête fréquents vous laissent envisager le pire. Vous pensez à la tumeur cérébrale ou à la rupture d’anévrisme.

Symptôme n° 3 : Une quête de réassurance médicale excessive face à la peur des maladies comme le cancer

L’hypocondrie se caractérise par des comportements de réassurance incessants. Vous éprouvez le besoin compulsif et constant de vous rassurer sur votre état de santé. Vous êtes capable de passer des heures à surfer sur le web pour compiler des informations médicales qui répondent à vos tracas. Vous écumez les forums en ligne, à la recherche de réponses à vos questions, toujours plus nombreuses.

Vous multipliez les consultations médicales auprès des professionnels de santé. Vous demandez des évaluations et des examens médicaux approfondis. Vous recherchez encore et toujours des preuves. Vous vous surprenez même à demander des tests supplémentaires avec insistance, malgré l’absence de symptômes cliniques significatifs.

La recherche ou l’évitement de soins
Si certains patients consultent souvent le corps médical et s’inscrivent dans une recherche permanente de soins, d’autres, au contraire, se positionnent dans l’évitement de soins.

Symptôme n° 4 : Une anxiété exacerbée

Pas d’hypocondrie sans anxiété. Il s’agit d’ailleurs du propre des troubles anxieux, comme l’anxiété généralisée et l’éco-anxiété. Vos préoccupations, centrées ici sur votre état de santé, génèrent un niveau de stress et d’anxiété important.

Vous avez l’impression de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Les pensées obsessionnelles tourbillonnent dans votre esprit, vous êtes dans un état d’hypervigilance vis-à-vis du moindre symptôme ou signe perçu. Votre anxiété persiste même lorsque le corps médical tente de vous raisonner ou de vous ramener à la réalité. Vous ressassez toutes ces pensées maladives, ce qui vous plonge dans un profond état de mal-être et de souffrance.

À cause de l’anxiété, il vous arrive peut-être de souffrir de troubles de l’alimentation ou du sommeil (avec des fluctuations de poids et un réel manque de sommeil à la clé), de vertiges et de difficultés respiratoires. Lorsque l’anxiété atteint des sommets, elle provoque des crises d’angoisse, des crises d’anxiété et des attaques de panique.

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Symptôme n° 5 : Une inquiétude portant davantage sur la signification des symptômes

Tous les patients hypocondriaques ne présentent pas de symptômes cliniques. Ces derniers peuvent être minimes (sensations physiques vagues) voire inexistants. Quand bien même, le Manuel MSD souligne que l’inquiétude se focalise davantage sur « les implications possibles des symptômes que sur les symptômes eux-mêmes. » Par exemple, des maux de gorge sont vécus moins difficilement que la probabilité d’être atteint d’un cancer.

Ainsi, c’est la signification sous-jacente des symptômes qui occupe tout votre espace mental. Vous envisagez des dizaines de scénarios qui laissent présager le pire. Votre difficulté à rationaliser et à replacer d’éventuels symptômes dans un contexte approprié vous enferme dans une grande détresse émotionnelle.

L’inquiétude d’un hypocondriaque ne tarit jamais
Une personne hypocondriaque est-elle rassurée pour autant lorsqu’elle met le doigt sur un élément de réponse ? Très peu de temps. Une autre source d’angoisse la remplace rapidement. Finalement, l’inquiétude est sans cesse déplacée et la dynamique anxieuse durablement enclenchée.

Symptôme n° 6 : Une tendance à l’auto-examination à outrance

L’auto-inspection compulsive occupe beaucoup de place dans votre vie. Elle intervient quotidiennement voire plusieurs fois par jour, au point de devenir un vrai rituel anxieux. Vous partez à la recherche de signes de maladie ou de symptômes préoccupants. Vous avez peur de passer à côté d’un indice révélant un problème de santé.

Vous scrutez chaque cm de votre peau durant de longs moments, à la recherche de boutons ou de lésions. Vous palpez différentes zones de votre corps et les observez longuement dans le miroir afin de détecter des changements suspects et des sensations anormales. Cette auto-examination à outrance vous pousse à interpréter de façon erronée des variations communes du corps comme des anomalies inquiétantes. Ce qui vous conforte dans votre angoisse.

Symptôme n° 7 : Un fonctionnement quotidien impacté par l’angoisse

À force de vous focaliser sur les signaux envoyés par votre corps et sur l’éventualité d’une maladie, il se peut que vous vous laissiez submerger par l’angoisse. Des symptômes propres aux crises d’angoisse peuvent survenir. Au point que cela affecte profondément votre vie sociale et professionnelle. L’anxiété et les pensées intrusives présentent éventuellement un impact négatif sur votre carrière et vos performances. Vous peinez à vous concentrer sur vos activités, à prendre des décisions et à assumer pleinement vos responsabilités.

Il est fort probable que vos préoccupations constantes créent un climat de tension dans vos relations avec vos proches, et plus largement votre entourage. Ils perdent patience lorsque vous évoquez vos inquiétudes, quand vous exprimez votre besoin de soutien et de réassurance. À terme, vous êtes moins disponible émotionnellement pour vous connecter pleinement avec les autres.

Avez-vous réduit certaines de vos activités ?
Parmi les individus hypocondriaques, certains préfèrent limiter leur investissement dans des activités et des loisirs parce qu’ils redoutent les conséquences sur leur santé. Par exemple, peut-être évitez-vous de pratiquer certains sports car vous êtes trop effrayé à l’idée de vous blesser ou de vous casser une jambe. Questionnez-vous sur un potentiel isolement social. Préférez-vous vous retirer de certaines situations car vous estimez qu’elles présentent des risques pour votre santé ?

Comment soigner l’hypocondrie ?

Le plus souvent, l’hypocondrie s’illustre comme un trouble chronique, ce qui signifie qu’elle fluctue ou qu’elle perdure au fil des années. Cette pathologie se soigne et certains patients en guérissent totalement. Le traitement le plus efficace sur le long terme reste la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).

Les trois premières suggestions ci-dessous ne remplacent pas les stratégies personnalisées qu’un psychologue spécialisé dans le traitement des troubles anxieux pourrait vous conseiller. Néanmoins, elles vous invitent à devenir acteur du changement à venir.

Identifier et réinitialiser les 5 prochaines pensées irrationnelles

Pour vous défaire de l’hypocondrie, voici un premier exercice pratique qui vous invite à relativiser vos inquiétudes. Dès qu’une pensée angoissante en lien avec votre santé se manifeste, tentez de la remettre en question. Existe-t-il une preuve fondée et concrète validant vos craintes ?

Si ce n’est pas le cas, entraînez-vous à remplacer cette interprétation erronée par une pensée plus réaliste et objective. Par exemple, au lieu d’affirmer « J’ai mal à la tête, j’ai certainement une tumeur au cerveau », dites-vous « Ces maux de tête se manifestent car en ce moment je suis fatigué ou stressé. Je ne vais pas tirer de conclusions hâtives. »

Diviser par deux le temps de recherche d’informations médicales

Combien d’heures par semaine passez-vous à écumer les sites et les forums, à la recherche d’informations médicales en ligne ? L’objectif ici n’est pas d’arrêter du jour au lendemain de naviguer sur le web pour trouver des réponses, mais plutôt de vous fixer des limites. Avant de relever ce défi, calculez la durée moyenne que vous consacrez à ces recherches durant une semaine. Votre défi est de la diviser par deux.

Afin de ne pas vous engager dans des recherches excessives, utilisez un minuteur. Par exemple, laissez-vous dix minutes pour accéder aux ressources médicales en ligne, et pas une de plus. Autre astuce. Pour ne pas être tenté de pianoter sur votre smartphone, abandonnez-le dans une autre pièce. Vous perdrez peu à peu le réflexe de mettre la main dessus dès qu’un tracas titille votre tranquillité.

Pratiquer la méditation de pleine conscience

Connaissez-vous la méditation de pleine conscience ? Cette dernière réduit l’anxiété liée à l’hypocondrie et favorise la relaxation. Il suffit de cinq minutes par jour pour en ressentir rapidement les bénéfices.

  • Asseyez-vous ou allongez-vous dans un endroit calme, à l’intérieur ou à l’extérieur. Mettez votre téléphone en mode avion.
  • Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Observez l’air qui entre et sort par vos narines.
  • Laissez vos pensées circuler et s’envoler comme des ballons. Dites-vous qu’elles sont passagères et reprenez conscience de votre respiration.
  • Concentrez-vous ensuite sur les sensations présentes dans votre corps sans les juger, qu’elles soient agréables, désagréables ou neutres. Pour vous y aider, commencez par focaliser votre attention sur vos orteils, vos pieds, puis vos chevilles. Remontez ainsi jusqu’à parvenir à la racine de vos cheveux.
  • Vous sentez que les pensées anxieuses reprennent le dessus ? Ramenez doucement votre attention à vos sensations corporelles.

Se faire aider par un professionnel de santé mentale

Au regard des professionnels de santé mentale, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) reste de loin l’approche thérapeutique la plus appropriée pour rétablir l’équilibre psychique et soigner l’hypocondrie. D’une part, elle invite le patient à mettre le doigt sur ses croyances concernant sa santé et à les reconsidérer. D’autre part, elle se centre sur la réduction des comportements compulsifs, comme c’est le cas avec l’auto-examen corporel et la quête permanente de réassurance.

Durant le processus thérapeutique, le professionnel de santé accompagne l’individu afin qu’il envisage ses préoccupations de façon plus constructive et reprenne confiance en lui. C’est pourquoi de nombreuses pistes sont explorées : gestion de l’anxiété, techniques de relaxation, compétences d’adaptation.

Soigner l’hypocondrie demande d’y consacrer le temps adéquat. Le traitement du trouble reste un processus à long terme qui nécessite de l’investissement et de la volonté. Un psychiatre ou un psychologue vous accompagne dans cette démarche. Ce professionnel qualifié est le seul capable de poser le diagnostic de l’hypocondrie et de vous diriger vers les options de traitement les plus appropriées.

Le traitement médicamenteux

En cas de forme grave avérée d’hypocondrie ou de comorbidités avec des troubles anxieux ou dépressifs, un médecin choisit en général de prescrire des antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).

En aucun cas ces médicaments ne constituent une solution miracle. S’ils contribuent à réduire les symptômes d’anxiété liés à l’hypocondrie (et à se remettre d’une dépression en cas de comorbidité), ils s’avèrent pleinement efficaces lorsqu’ils sont combinés à une psychothérapie telle que la thérapie cognitivo-comportementale. Dans tous les cas, c’est à votre médecin traitant ou à votre psychiatre de décider de la pertinence d’un traitement médicamenteux, en fonction de votre situation. Le cas de chaque patient reste unique.

Mettre fin au trouble hypocondriaque, c’est possible

Dans le cadre de l’hypocondrie, les inquiétudes s’avèrent tellement nombreuses et excessives qu’elles sont à l’origine d’une grande détresse et de nombreuses perturbations dans la vie quotidienne. Que des symptômes physiques l’accompagnent ou non, le trouble hypocondriaque se manifeste par une anxiété envahissante pouvant déboucher sur une dépression chronique, une dépression mélancolique, ou tout autre trouble anxieux (anxiété sociale ou agoraphobie par exemple).

Heureusement, la psychothérapie permet de mener un travail de fond pour réinitialiser les schémas de pensées négatifs. La relation de soutien et de confiance avec les professionnels de santé joue un rôle clé dans la guérison.

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