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Crise d’angoisse : 13 Symptômes qui ne trompent pas (+ Solutions)

Lucie M

Penchons-nous sur l’un des problèmes de santé mentale les plus courants de notre époque : les crises d’angoisse. Ces épisodes d’angoisse se déclenchent brutalement, sujets à une multitude de facteurs susceptibles de les provoquer. De la gestion quotidienne du stress aux phobies spécifiques en passant par les conséquences d’événements traumatisants, divers déclencheurs peuvent précipiter une personne vers un quotidien plus angoissant. D’autres facteurs tels que la consommation de substances joue un rôle clé dans ce mécanisme.

Pour une meilleure compréhension et une gestion plus efficace de ces crises, il est indispensable de connaître les facteurs déclencheurs spécifiques à chacun d’entre nous. Cet article aspire à démystifier les crises d’angoisse en évoquant 13 symptômes leur étant relatifs tout en offrant une base de connaissance solide pour mieux les appréhender et accompagner le patient, ainsi que ses proches.

Comment se déclenche une crise d’angoisse ?

Les crises d’angoisse sont rarement sans raison et sont généralement déclenchées par plusieurs facteurs spécifiques variant d’une personne à l’autre. Certaines situations ou certains événements communs tendent à les provoquer.

Le stress est l’un des facteurs déclencheurs les plus courants. Les situations stressantes telles que les échéances professionnelles ou les tensions relationnelles nous amènent parfois à nous sentir dépassés et anxieux, facilitant l’apparition d’une anxiété permanente.

Les phobies ou les peurs identifiées sont aussi un facteur déclenchant assez courant. Les personnes souffrant de phobies spécifiques, comme la peur de l’avion, d’être confiné dans des lieux clos ou encore de la conduite, peuvent souffrir de crises d’angoisse lorsqu’elles sont confrontées à leur peur.

En outre, les événements traumatisants déclenchent également, a posteriori, des crises dues à un stress post-traumatique. Lorsqu’une personne a eu un accident de voiture par exemple, elle aura une propension à développer une nouvelle crise d’angoisse en conduisant ou en pensant à l’idée de se déplacer en voiture.

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D’autres déclencheurs sont liés aux consommations de certains médicaments ou de certaines substances, telles que la caféine ou l’alcool.

Les crises d’angoisse se développent à travers des symptômes pesant au quotidien et altérant à terme la confiance en soi de la personne concernée, d’où l’importance de disposer d’un accompagnement de qualité par un professionnel de santé.

Tous ces facteurs variant d’une personne à l’autre, il est toujours indispensable de comprendre l’origine de l’angoisse lors de crises répétées pour les accompagner avec efficacité.

Quel est le lien entre les crises d’angoisse et le risque de dépression ?
Les crises d’angoisse chroniques non traitées contribuent au développement de la dépression puisque l’angoisse constante et le stress émotionnel qu’elles engendrent épuisent les ressources émotionnelles et mentales d’un individu.

Quelle est la durée d’une crise d’angoisse ?

Si certains patients traversent des épisodes brefs ne durant que quelques minutes, d’autres connaissent des crises d’angoisse durant entre 20 et 30 minutes. La durée d’une crise est également influencée par divers facteurs, tels que la gravité des symptômes et l’efficacité des mécanismes d’adaptation ou du traitement.

Bien que l’épisode lui-même soit parfois relativement court, ses effets se font sentir pendant un certain temps après la fin de l’épisode. Les personnes concernées se sentent perturbées et fatiguées par une crise durant des heures, voir des jours, les entraînant dans un cercle vicieux.

Il est toujours important de rappeler à un proche en proie à des troubles anxieux fréquents ou sévères qu’ils nécessitent une évaluation et un traitement par un professionnel de la santé.

Quelle est la prévalence des troubles anxieux en France ?
En France, on estime que près de 15 % des 18 – 25 ans sont touchés par des troubles anxieux pendant au moins une année de leur vie, ce qui reflète la prévalence relativement élevée de ce trouble dans la population générale.

Comment reconnaître une crise d’angoisse ?

Pour reconnaître la crise d’angoisse, de jour comme de nuit, le plus simple reste d’observer les symptômes dont vous souffrez. Douleurs au thorax, essoufflement, tremblements, jambes en coton, troubles digestifs, peur de mourir, dépersonnalisation ou encore vertiges : les signes de la crise d’angoisse sont aussi bien physiques que cognitifs. Tour d’horizon des treize symptômes propres à la crise d’angoisse.

Symptôme n° 1 : Des douleurs et des gênes thoraciques

Lors d’une crise d’angoisse, notre corps se contracte instinctivement pour gérer le stress. Ce resserrement affecte souvent les muscles de la poitrine, entraînant une douleur thoracique. On parle de tension musculaire lorsque les muscles se contractent de manière excessive, ce qui peut provoquer une gêne ou une douleur.

Afin de comprendre ce symptôme, il est essentiel d’en saisir les mécanismes sous-jacents. Les douleurs thoraciques associées au trouble panique résultent généralement d’une tension musculaire, d’une accélération du rythme cardiaque ou d’une respiration superficielle et rapide.

Ce symptôme est vécu comme étant alarmant puisqu’il est parfois confondu à tort avec une crise cardiaque. Toutefois, remarquons que les douleurs thoraciques causées par l’anxiété sont en réalité très différentes d’une affection cardiaque, même si des examens complémentaires sont souvent prescrits. Il s’agit plutôt d’une manifestation physique des sentiments intenses de peur et de détresse qui accompagnent l’angoisse.

La douleur thoracique survenant lors d’une crise d’angoisse aiguë varie en intensité et en durée. Certaines personnes ressentent une légère gêne, tandis que d’autres perçoivent une douleur intense ou lancinante dans la poitrine. Cette douleur s’accompagne souvent d’une sensation d’oppression ou de pression. La douleur thoracique causée par l’anxiété disparaît généralement une fois la crise d’anxiété terminée.

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Symptôme n° 2 : Une sensation d’essoufflement

La crise d’angoisse est souvent associée à une sensation d’essoufflement. Cette sensation est très pénible pour les personnes concernées, accentuant d’autant plus l’impression d’être dans un étau qui se resserre.

Lors d’une crise, la réponse du corps au stress est activée, ce qui entraîne divers symptômes physiques dont cette impression de ne pas pouvoir respirer pleinement ou de manquer d’air. Cette sensation s’accompagne d’une respiration rapide ou d’une hyperventilation.

La sensation d’étouffement n’est pas due à une restriction physique des voies respiratoires ou des poumons. Il s’agit plutôt d’une réaction de l’organisme à la perception d’un danger ou d’une menace. La réponse du corps au stress déclenche la libération d’hormones de stress, telles que l’adrénaline, qui crée des modifications des mécanismes respiratoires. La personne concernée se met alors à respirer plus vite et plus superficiellement, ce qui lui donne l’impression de manquer d’air.

Angoisse et syndrome d’hyperventilation
Les crises d’angoisse et le syndrome d’hyperventilation sont étroitement liés, l’hyperventilation étant un symptôme courant lors d’une crise d’angoisse. Lorsqu’une personne se sent anxieuse, sa respiration devient rapide et superficielle, ce qui entraîne un déséquilibre entre les niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone dans le corps.

Symptôme n° 3 : Des tremblements et des secousses musculaires

Si les crises d’angoisse adoptent diverses formes, il est très courant qu’elles se manifestent à travers des tremblements et des secousses musculaires. Ces mouvements involontaires affectent diverses parties du corps comme les mains, les jambes ou le visage.

Les tremblements sont des secousses causées par l’activation de la réponse au stress du corps. Lorsqu’une personne est angoissée, son corps libère de l’adrénaline qui favorise l’apparition de tensions musculaires. Ces tensions surgissent à travers des tremblements, provoquant des secousses musculaires incontrôlables.

Ces symptômes sont perçus comme inquiétants pour les personnes qui les subissent. Toutefois, les tremblements et les secousses musculaires sont des réactions physiologiques courantes au stress et au trouble panique. Ils ne sont pas le signe d’une affection médicale sous-jacente, mais plutôt d’une réaction temporaire à une excitation émotionnelle et physique accrue.

Symptôme n° 4 : L’impression que les jambes se dérobent

La sensation que les jambes se dérobent est fréquemment présente. Très désagréable, elle est due à l’activation de la réaction de lutte de l’organisme qui tend les muscles des jambes. Cette tension provoque une sensation de faiblesse et de tremblement, donnant l’impression que les jambes vont s’écrouler sur elles-mêmes. Ce symptôme résulte généralement de la réponse physiologique de l’organisme au stress et à la peur.

La sensation de jambes qui se dérobent s’accompagne d’autres symptômes physiques tels que l’accélération du rythme cardiaque, l’essoufflement et les vertiges. L’ensemble de ces symptômes accentue le ressenti de peur intense pour la personne concernée.

Pour gérer ce symptôme, des techniques de relaxation telles que des exercices de respiration profonde sont souvent conseillés. Par ailleurs, le fait de reconnaître et de comprendre ce symptôme comme une manifestation anxieuse aide à le gérer pour traverser les crises.

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Symptôme n° 5 : Des troubles digestifs, notamment des nausées et des diarrhées

Les crises d’angoisse impliquent couramment un symptôme pourtant négligé : des troubles digestifs, telles que des nausées et des diarrhées. Lorsqu’une personne est sujette à un trouble anxieux (anxiété sociale, TAG, PTSD, éco-anxiété, agoraphobie…) son corps se place en état de fuite, ce qui déclenche la libération d’adrénaline. Celle-ci affecte le système digestif et sa motricité, entraînant de l’inconfort intestinal. Les nausées et la diarrhée sont donc des symptômes courants en raison de l’impact du stress sur le tractus gastro-intestinal.

Par ailleurs, lors d’une crise, le corps réagit naturellement en détournant l’énergie des fonctions non essentielles, telles que la digestion, pour la diriger vers les organes vitaux et les muscles afin de se préparer à faire face à la menace perçue. Ce déplacement d’énergie perturbe le fonctionnement digestif normal, d’où l’apparition de symptômes tels que nausées et diarrhées. En outre, l’angoisse provoque également des tensions et des contractions musculaires dans les intestins, ce qui accentue les problèmes digestifs.

D’autres troubles digestifs
Ces problèmes digestifs ne se limitent pas aux nausées et à la diarrhée. Certaines personnes peuvent également ressentir d’autres symptômes tels que des douleurs à l’estomac, des ballonnements et des indigestions.

Symptôme n° 6 : Une peur de mourir ou de perdre totalement le contrôle

Les crises d’angoisse s’accompagnent fréquemment d’un symptôme particulièrement marquant : la peur de mourir ou de perdre le contrôle de sa vie. Les personnes concernées éprouvent des craintes intenses et irrationnelles quant à la survenue d’un malheur imminent. Cette peur de mourir ou de voir la situation totalement leur échapper est si écrasante qu’elle provoque des symptômes physiques tels qu’une tachycardie, de la transpiration et des vertiges.

La crainte de mourir est évidemment vécue comme étant très pénalisante. Il est extrêmement important pour la personne concernée de comprendre que ces craintes ne sont pas fondées sur un danger réel, mais plutôt sur le déclenchement inapproprié de la réaction naturelle de lutte de la part de l’organisme. L’esprit et le corps sont submergés, d’où cette impression de catastrophe imminente.

Symptôme n° 7 : Un sentiment de détachement, voire de dépersonnalisation

Un sentiment de détachement ou de dépersonnalisation est très fréquent lors d’une crise d’angoisse. Les personnes concernées ont l’impression d’être déconnectées de leur environnement ou même d’elles-mêmes. Ce sentiment de détachement est très perturbant et exacerbe les autres effets physiques et psychologiques de l’anxiété. À travers ce ressenti, la personne concernée à l’impression de s’observer à distance, ce qui provoque un sentiment d’irréalité et de dissociation.

La dépersonnalisation désigne un état dans lequel les personnes se sentent détachées de leurs propres pensées, émotions et sensations physiques. Elles ont l’impression d’être des observatrices extérieures de leurs propres expériences, comme si elles vivaient un rêve ou regardaient un film. Cette déconnexion de soi est extrêmement déstabilisante et intensifie le sentiment d’impuissance.

Quelle est la fréquence des crises de dépersonnalisation ?
Statistiquement, une personne sur deux expérimente un sentiment de dépersonnalisation ou de détachement dans sa vie, avec l’impression d’être extérieure à son propre corps ou de vivre dans un rêve.

Symptôme n° 8 : L’accélération du rythme cardiaque

Lorsqu’une personne est confrontée à l’angoisse, son cœur se met à battre plus vite que d’ordinaire, avec une sensation d’emballement. Cette accélération du rythme cardiaque est une réponse naturelle à notre instinct de fuite, qui est déclenchée par les facteurs de stress perçus. L’adrénaline déjà évoquée accélère le rythme cardiaque et prépare le corps à l’action envers une potentielle menace.

Cette accélération du rythme cardiaque est subie comme étant très inquiétante pour la personne qui la subit. Tout comme les douleurs thoraciques évoquées plus haut, elle peut avoir l’impression que son cœur est hors de contrôle ou qu’elle est confrontée à une crise cardiaque.

Cependant, rappelons qu’une accélération du rythme cardiaque pendant un épisode anxieux n’est pas dangereuse en tant que telle. Il s’agit d’une réponse physique aux émotions intenses et au stress que l’on ressent à ce moment-là. Reconnaître que cette tachycardie est un symptôme anxieux aide les personnes concernées à comprendre ce qu’elles vivent et à développer des stratégies d’adaptation appropriées.

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Symptôme n° 9 : Des vertiges et des sensations d’étourdissement

Des vertiges assortis d’un étourdissement sont aussi fréquemment présents. Lorsqu’une personne est sujette à une crise, les hormones liées au stress sont plus présentes qu’en temps normal. Les vaisseaux sanguins se contractent et le rythme cardiaque s’emballe, produisant une diminution du flux sanguin vers le cerveau. En conséquence, elle développe des vertiges ou des étourdissements.

La sensation de vertige est dès lors très déstabilisante. Elle se présente sous la forme d’une impression que la pièce tourne ou que l’équilibre du corps est compromis. Ce symptôme est très perturbant puisqu’il peut évoquer d’autres troubles médicaux, telles que des problèmes d’oreille interne ou d’hypotension. Toutefois, ces étourdissements ne sont pas le signe d’une pathologie sous-jacente.

Symptôme n° 10 : Des sueurs et des frissons

La transpiration et les frissons sont aussi le résultat de la réponse naturelle du corps au stress et à la panique. Lorsqu’une crise survient, le corps se met en garde et en position de lutte. Dès lors, l’adrénaline libérée augmente la pression artérielle.

En conséquence, la personne a tendance à transpirer abondamment ou à avoir des bouffées de chaleur, même dans un environnement frais. À travers cette transpiration excessive, le corps tente de refroidir sa température corporelle, qui tend à augmenter sous l’effet du stress.

Outre la transpiration, les frissons sont aussi une manifestation physique courante de cette charge d’adrénaline présente pendant les crises. Elle contribue à la contraction des muscles, créant une sensation de frisson. Elle provoque également une vasoconstriction (qui est un rétrécissement des vaisseaux sanguins à la surface de la peau), d’où une sensation de froid et de frisson.

Par ailleurs, les frissons sont également une manifestation physique de l’intense libération d’énergie qui se produit lors de l’activation du système de réponse au stress.

Quelle est la différence entre une crise de panique et une crise d’angoisse ?
Une crise d’angoisse est une réponse rapide à un stress ou une inquiétude identifiable, tandis qu’une crise de panique est liée à un trouble anxieux sous-jacent.

Symptôme n° 11 : Une sensation d’agitation et de confusion

La personne angoissée est confrontée à un fort sentiment d’agitation désordonnée. Pendant une crise, elle se sent confuse, sur les nerfs ou facilement irritable. Cette agitation l’empêche de se détendre ou de se concentrer sur les tâches à accomplir.

Elle a dès lors l’impression que son esprit lui échappe et que la vie quotidienne la dépasse, ce qui l’effraie d’autant plus face à ses obligations personnelles et professionnelles. Ce sentiment d’agitation désordonnée est accablant et épuisant, la personne se sentant vidée et émotionnellement épuisée.

En ressentant cette agitation, les personnes éprouvent des difficultés à maintenir l’ordre et la structure de leurs pensées et de leurs actions. Elles se sentent dispersées ou submergées, ce qui complique la hiérarchisation des tâches ou la prise de décisions.

L’angoisse augmente par ailleurs l’activité cognitive. Elles pensent et s’inquiètent de façon démesurée à propos de la situation qui l’a déclenché, ou de leurs propres réactions face à cette situation. Ces pensées peuvent être rapides, intrusives et difficiles à contrôler, contribuant à la sensation d’agitation et de désordre.

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Symptôme n° 12 : Des migraines

Les migraines sont des maux de tête sévères qui provoquent une douleur intense, des sensations lancinantes et une sensibilité à la lumière et au son. Elles durent plusieurs heures, voire plusieurs jours, et sont parfois extrêmement handicapantes pour les personnes qui en souffrent. Si les migraines ont des causes diverses, les crises ont tendance à les déclencher ou les aggraver chez certains.

À la survenue d’une crise d’angoisse, la constriction des vaisseaux sanguins dans le cerveau provoque l’apparition de ces migraines. En outre, la libération de cortisol exacerbe l’intensité des maux de tête.

Les céphalées, un signal d’alerte
Les migraines ne sont pas exclusivement liées aux crises et peuvent également survenir de manière indépendante. Cependant, pour les personnes souffrant de troubles anxieux, les migraines sont un signe d’alerte ou un symptôme accompagnant un épisode. Il est essentiel d’identifier et de traiter à la fois l’anxiété sous-jacente et les migraines pour gérer efficacement ses effets.

Symptôme n° 13 : Une sidération avec une impossibilité de bouger

Une personne angoissée peut, à l’extrême, avoir la sensation d’être sidérée et être incapable de bouger à travers une impression d’oppression soudaine et écrasante. Toutefois, la sensation d’être assommé et incapable de bouger est propre à certains individus mais sera toujours perçue comme particulièrement paralysante.

Cette sidération résulte de la réaction instinctive du corps qui se fige face à une menace. Le cerveau libère des endorphines, des neurotransmetteurs agissant de manière similaire aux opiacés pour soulager la douleur et induire un sentiment de calme. Ces substances contribuent indirectement à la sensation de sidération et au détachement de la situation.

L’esprit est momentanément submergé par un flot de peurs et incapable d’envoyer des signaux aux membres pour que la personne puisse se mouvoir. Cet effet est très perturbant puisqu’il crée chez la personne concernée le sentiment d’être pris au piège et d’être impuissante.

Comment calmer une crise d’angoisse ?

Pour soulager les crises d’angoisse, des remèdes miracles existent. Néanmoins, pour commencer, vous pouvez prioriser la psychothérapie et la prise d’un traitement médicamenteux (prescrit par un médecin ou un psychiatre) pour obtenir des résultats rapidement.

Le rôle de la psychothérapie (TCC) dans la gestion des crises d’angoisse

Lors d’une prise en charge médicale, il existe des stratégies thérapeutiques contribuant à calmer les symptômes, à prévenir le risque suicidaire et à apporter un soulagement rapide.

La thérapie, en particulier la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), est une approche reconnue comme étant efficace tout en prévenant l’usage abusif de médicaments. Ce type de thérapie se concentre sur l’identification et la remise en question des schémas de pensée et des comportements négatifs qui contribuent à l’angoisse.

Grâce à la TCC, les personnes apprennent des techniques pour gérer leurs crises :

  • Des exercices de relaxation,
  • Des techniques de respiration,
  • L’élaboration d’images apaisantes,
  • Des compétences en matière de résolution de problèmes.

Le thérapeute travaille en collaboration avec le patient pour développer des stratégies d’adaptation applicables. En s’attaquant aux causes sous-jacentes des crises et en fournissant des outils pratiques pour les gérer, la thérapie peut jouer un rôle crucial dans la réduction de la fréquence et de l’intensité des crises d’anxiété.

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Les traitements à base de médicaments

Outre la thérapie, il existe également des traitements médicamenteux pour les crises d’angoisse. Des médicaments tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les benzodiazépines sont couramment prescrits pour gérer les symptômes.

Les ISRS, aussi prescrits pour traiter la dépression, agissent en augmentant les niveaux de sérotonine dans le cerveau, ce qui aide à réguler le système nerveux et à réduire le sentiment de panique. Les benzodiazépines agissent comme des sédatifs et apportent un soulagement rapide. Cependant, elles sont généralement prescrites pour un usage à court terme en raison du risque de dépendance et d’autres effets secondaires.

Reconnaître les symptômes des crises d’angoisse

Les crises d’angoisse sont déclenchées par une variété de facteurs spécifiques, notamment le stress, les phobies, les événements traumatisants et la consommation de certaines substances. Les manifestations anxieuses comprennent des douleurs thoraciques, une sensation d’essoufflement, des tremblements, l’impression que les jambes se dérobent, des troubles digestifs, une peur intense de mourir ou de perdre le contrôle, et un sentiment de détachement ou de dépersonnalisation.

L’intensité et la durée de ces symptômes varient d’une personne à l’autre et même d’une crise à l’autre pour la même personne. Il est crucial d’identifier et de comprendre les déclencheurs individuels pour gérer efficacement les crises d’angoisse. Enfin, il est indispensable de faire appel à un professionnel (médecin, psychologue ou psychiatre) si les crises sont sévères et répétées.

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