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Burn-out Maternel : Définition, causes, symptômes, traitement

Lucie M

Mère de deux enfants en bas âge, Alice se met toujours autant la pression et s’est habituée à vivre avec la fatigue. Gérer les machines, prévoir les repas, aller chercher les enfants à l’école, assurer au travail : elle assume toutes ces tâches en serrant les dents. Ce matin, impossible de sortir de son lit pour affronter le quotidien. Son corps et son esprit s’avouent vaincus. Elle vient de basculer dans le burn-out maternel.

Cet état d’épuisement physique, émotionnel et mental survient chez les femmes dans leur rôle de mère. Maman d’un ou de plusieurs enfants, maman solo ou en couple, maman au foyer ou ayant repris rapidement le travail : chaque femme peut être concernée.

Si la fatigue liée à la parentalité est perçue comme une norme au sein de la société, cet épuisement a souvent de lourdes répercussions sur la santé physique et mentale des mères. Quel processus conduit à cet état ? Quels symptômes doivent vous alerter ? Et surtout, quelles sont les solutions pour faire face au burn-out maternel et l’éviter ? Les experts de PsyVize font la lumière sur ce sujet trop souvent passé sous silence.

Mamans épuisées, stressées et surmenées

Des mères qui n’ont jamais le temps de souffler et ne savent plus où donner de la tête. Des mères qui ont trop puisé dans leurs réserves et se sentent déconnectées de leurs proches. Des mères qui agissent en mode pilote automatique jusqu’à s’oublier totalement. Toutes ont un point commun. Face à la somme de leurs responsabilités quotidiennes, elles finissent exténuées et profondément fragilisées. Ce point de non-retour porte un nom : le burn-out maternel.

Origine de l’expression « burn-out maternel »

L’expression « burn-out maternel » découle directement de l’anglicisme « burn-out », un syndrome avant tout associé au monde professionnel. Le dictionnaire Le Robert donne cette définition du burn-out : « État de fatigue intense et de grande détresse causé par le stress au travail. » En anglais, le verbe to burn-out signifie d’ailleurs « se consumer ».

Les quatre auteurs de l’article « Le syndrome de burn-out ou d’épuisement maternel » publié sur Cairn retracent l’apparition de cette notion. En 1974, le psychologue Herbert Freudenberger dresse pour la première fois un parallèle entre l’épuisement professionnel et l’épuisement parental.

Violaine Guéritault recueille la parole de plusieurs mères en souffrance en 2004. La docteur en psychologie affirme que les burn-out maternel et professionnel suivent le même processus. La dépersonnalisation succède à la première phase d’épuisement physique et émotionnel. S’ensuit « le reniement des accomplissements passés, présents et futurs. »

Qu’en est-il du burn-out paternel ?
Le burn-out paternel est une réalité. Les pères qui prennent leur part dans la sphère familiale et s’investissent dans leur parentalité peuvent également atteindre un niveau de stress, d’épuisement et de surmenage intense. L’expression « burn-out parental » reste davantage usitée néanmoins. Elle inclut plus largement l’épuisement qui résulte du stress ainsi que de la charge mentale et physique associée au métier de parent.

Quand la fatigue tourne à l’épuisement maternel

À partir de quel moment une maman bascule-t-elle dans un tel état d’épuisement ? Dans son guide pratique Burn-out maternel : L’éviter et s’en remettre, Charlotte Ingelbach explique qu’un processus insidieux se met en œuvre, marqué par une succession d’états et d’émotions.

Elle démontre que la logistique du quotidien, les nuits entrecoupées et le désir de s’épanouir sur le plan professionnel entraînent une forte fatigue. Les femmes font alors face à une sensation d’échec teintée de honte, ce qui les empêche de demander du soutien. Le résultat : l’épuisement maternel physique et psychologique. La fatigue prend définitivement ses quartiers, ce qui alimente cette spirale infernale.

Le stress chronique engendre un déséquilibre hormonal
Le stress chronique entraîne des déséquilibres hormonaux. Physiologiquement, ces derniers impactent la santé physique et mentale des mères ainsi que leur niveau de bien-être. En réponse à des situations toutes plus stressantes les unes que les autres, les glandes surrénales libèrent du cortisol et de l’adrénaline en quantités excessives. Le corps finit par ne plus suivre. Fatigue, irritabilité et problèmes de sommeil en découlent : un cocktail explosif qui mène à l’épuisement total.

Des témoignages toujours plus nombreux

Concilier carrière professionnelle, parentalité et responsabilités familiales relève parfois du parcours du combattant. Les mères du XXIe siècle subissent des pressions sociétales multiples. Elles restent très exigeantes vis-à-vis d’elles-mêmes, quitte à délaisser leur équilibre psychique et psychologique.

Une étude IFOP menée en février 2022 auprès de 1002 femmes ayant des enfants âgés de 0 à 7 ans dévoile que les femmes évaluent en moyenne leur charge mentale à 7,4/10. 68% d’entre elles se disent physiquement fatiguées, et 57 % s’estiment moralement épuisées. Parmi les éléments qui pèsent le plus sur leur charge mentale, un trio de préoccupations se détache. L’équilibre vie professionnelle/vie personnelle arrive en tête, suivi par la préservation du temps de couple et la gestion de la scolarité.

Axelle Trillard, dans son livre Au secours, je me noie ! Comprendre et éviter le burn-out maternel, recense des témoignages de mères épuisées. Celui de Justine, maman de 29 ans de deux enfants de 6 ans et 18 mois, est édifiant. La jeune femme exprime son désarroi et sa colère car elle fait face à un dilemme : mettre sa vie de maman ou son travail entre parenthèses, pour lequel elle a dû batailler afin de retrouver sa place suite à son congé parental.

« Je craque. C’est trop dur ! Je n’arrive plus à faire les choses que j’aime, je déprime. » Tels sont les mots de cette maman surmenée. Pour reprendre la métaphore développée par Axelle Trillard, une maman a besoin de recharger ses batteries régulièrement pour ne pas perdre pied et se noyer dans le tourbillon des charges quotidiennes.

Burn-out maternel ou dépression ?

Dans le cas du burn-out maternel, la détresse émotionnelle découle de paramètres contextuels intimement liés à la sphère parentale. La dépression, quant à elle, est un trouble mental répertorié dans le DSM-5, l’ouvrage de référence en matière de psychiatrie. Elle implique une humeur dépressive pouvant déboucher sur des pensées suicidaires et se développe durant des phases bien spécifiques. Bien entendu, le burn-out maternel accroît le risque de déclencher une dépression, mais il ne s’agit en aucun cas d’une vérité générale.

Burn-out maternel, baby-blues et dépression post-partum
Le burn-out maternel se déclenche en raison du stress chronique associé à la parentalité. Il se différencie du baby-blues et de la dépression post-partum. Le baby-blues se traduit par une réaction émotionnelle commune à de nombreuses femmes peu de temps après l’accouchement.
Cette déprime transitoire s’estompe au bout de quelques jours ou semaines. La dépression post-partum survient également après la naissance d’un enfant mais il s’agit d’un trouble psychique plus grave, accompagné d’idées noires et de rumination.

Les 5 facteurs menant les mères épuisées au burn-out

Dans notre société ultra connectée, les femmes subissent le poids d’injonctions multiples et mènent une course contre la montre permanente. Tour à tour tiraillées entre leur rôle de parent, leurs obligations et leurs ambitions professionnelles, certaines d’entre elles finissent par céder aux sirènes du perfectionnisme et par s’oublier. Et si le modèle de la mère parfaite n’était qu’un mirage ?

1 – La charge mentale excessive

Vue de l’extérieur, elle reste invisible mais elle pèse lourd sur l’esprit des mères. La gestion des responsabilités quotidiennes implique une charge cognitive et émotionnelle impressionnante. Planifier les rendez-vous médicaux, assumer les courses ou la préparation des repas, aider les enfants dans leurs devoirs et répondre à leurs besoins émotionnels, gérer le budget de la famille. Ces tâches du quotidien demandent de l’organisation et une attention constante.

Toute cette charge mentale laisse peu de temps pour se reposer et s’aérer l’esprit. Dans la sphère du couple, les femmes restent nombreuses à assumer une grande part de ce poids. Malgré elles, ces dernières assument de nombreuses facettes de la vie familiale et domestique. Les mères sont censées se souvenir de tout, planifier, organiser, décider et coordonner tous ces aspects. Cette charge mentale excessive accable les mères et contribue à l’installation du burn-out.

2 – La difficile conciliation entre sphère familiale et professionnelle

Les mères de famille sont des équilibristes. Au quotidien, elles concilient du mieux possible responsabilités parentales et activités professionnelles. Ce qui implique de jongler entre les responsabilités propres à la parentalité et les exigences imposées par leur emploi. En somme, cela représente une double charge de travail, où le temps pour prendre soin de soi se réduit à peau de chagrin.

D’autant plus que les options de travail peu flexibles et les problématiques liées à la garde d’enfants (services coûteux, manque de places au sein des crèches), compliquent la conciliation de ces deux sphères. Faire coïncider famille et travail peut vite relever du casse-tête et ajouter une pression qui pèse sur l’équilibre psychique des femmes.

3 – La pression sociale

Les mères subissent de plein fouet les attentes sociales qui entourent la parentalité. Quoi qu’on en dise, le mythe de la mère parfaite reste prégnant et il exerce une pression énorme sur les femmes. Par tous les moyens, ces dernières cherchent à répondre à des normes irréalistes, qui exigent implicitement une disponibilité et une dévotion sans bornes.

Si les mères ne rentrent pas dans les cases, les critiques et les jugements ne se font pas attendre, que ce soit de la part de leur entourage, de leur famille, ou plus globalement de la société. Elles ressentent alors cette terrible impression de ne jamais en faire assez. D’ailleurs, quelle mère ne s’est jamais jugée et comparée négativement aux autres ?

L’influence néfaste des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux créent une image de la maternité en trompe-l’œil. Les moments exposés aux yeux du monde construisent une façade, celle d’un épanouissement parental total. Or, ces mises en scène soigneusement sélectionnées ne reflètent pas les défis et les moments de vulnérabilité auxquels les mères sont confrontées. Ce qui renforce le sentiment d’insuffisance et entame l’estime de soi.

4 – Le manque de soutien

Le manque de soutien dans le couple, ainsi qu’au sein du réseau familial et social élargi, alourdit le fardeau émotionnel et physique des mères. Elles assument alors la majorité des tâches domestiques et encaissent le plus gros du stress. L’isolement familial et social les laisse davantage démunies face aux défis de la parentalité.

Dans l’article « Le syndrome de burnout ou d’épuisement maternel », Astrid Lebert-Charron et ses consœurs affirment que les mamans solo présenteraient un risque supérieur de développer un burn-out maternel. Cela résulte d’une accumulation de circonstances : conditions de vie stressantes, difficultés financières, vécu d’isolement social, sentiment d’échec, voire symptômes dépressifs.

5 – La négligence de ses propres besoins

Nombre de mères relèguent leurs propres besoins au second plan afin de se concentrer sur ceux de leur progéniture et de leur famille, notamment lorsque la peur de l’abandon les tiraille. Cela exacerbe le risque d’épuisement maternel. Parmi les mères de famille que vous côtoyez, combien ont cessé de pratiquer une activité physique ? Combien ont sacrifié leurs passions, en raison du manque de temps ou de la culpabilité qui les ronge ? Peut-être est-ce également votre cas.

En fin de compte, rares sont les mamans qui s’autorisent à se reposer ou qui prennent le temps de se ressourcer émotionnellement et physiquement. Les activités qui contribuent à leur bien-être passent souvent à la trappe. Il en va de même à propos de leurs besoins en matière de santé mentale. Peu de femmes sautent le pas et osent demander de l’aide lorsque cela s’avère nécessaire.

Comment savoir si on fait face à un burn-out maternel et le reconnaître ?

Vos réserves d’énergie semblent au plus bas. Vous vous réveillez très fatiguée, même après une bonne nuit de sommeil. Vous vous sentez lasse et impuissante. Bref, vous êtes en mode pilote automatique et vous tentez de garder la tête hors de l’eau tant bien que mal. Les signes avant-coureurs du burn-out maternel s’apparentent à ceux du burn-out professionnel.

Symptôme n° 1 : L’épuisement physique

L’épuisement physique fait partie des symptômes propres au burn-out qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Concrètement, vous n’avez plus suffisamment d’énergie pour affronter une liste de tâches longue comme votre bras. Vous démarrez vos journées avec des batteries totalement à plat.

Cette difficulté à récupérer s’accompagne d’une fatigue constante. Vous seriez capable d’hiberner pendant des mois si c’était possible. Peut-être constatez-vous un affaiblissement de votre système immunitaire et l’apparition de troubles du sommeil.

Symptôme n° 2 : L’épuisement émotionnel

L’épuisement physique s’accompagne d’une fatigue émotionnelle extrême, assortie d’un grand mal-être psychologique. Vous perdez facilement patience avec vos enfants, votre partenaire et votre entourage.

Vous vous sentez tellement submergée par tout ce stress, que cela se traduit par des difficultés de concentration, des sautes d’humeur voire des crises d’angoisse. Vous parvenez difficilement à gérer vos émotions. Un grain de sable dans la machine et vous sentez monter en vous de l’irritabilité, de la colère, de la tristesse ou la frustration.

Symptôme n° 3 : La distanciation émotionnelle

Symptôme très représentatif du burn-out maternel, la distanciation émotionnelle se traduit par des stratégies d’évitement et un détachement émotionnel à l’égard de vos enfants. Vous ne parvenez plus à vous connecter affectivement à eux ni à ressentir de l’attachement. Votre relation parent-enfant en pâtit.

Rassurez-vous, cela ne signifie pas pour autant que vous ne les aimez pas. Il s’agit d’un mécanisme de défense inconscient destiné à affronter la surcharge émotionnelle, le stress et l’épuisement. Elle conduit à une diminution de la capacité à ressentir et à exprimer des émotions positives.

Des répercussions à l’échelle du couple et de l’individu
Il est possible que ce désengagement émotionnel déteigne sur votre relation de couple. Vous avez l’impression d’être déconnectée de votre partenaire et qu’un fossé se creuse entre vous. Vous ne vous reconnaissez plus, vous n’arrivez même plus à cerner vos propres désirs. En somme, vous tenez à distance vos émotions et vos aspirations.

Symptôme n° 4 : La perte de plaisir

Les sorties et les loisirs en famille vous semblent fades et épuisants. À cause de cette perte de plaisir, vous parvenez difficilement à apprécier les petits instants du quotidien avec vos enfants. Les activités, qui autrefois vous apportaient tant de joie, n’ont plus grand intérêt à vos yeux.

Vous ne ressentez plus aucune satisfaction en lisant une histoire à vos enfants le soir ou en faisant un jeu de société avec eux. Vous vous forcez. Un réel manque de motivation, voire une profonde apathie, vous assomme.

Symptôme n° 5 : Le sentiment de culpabilité, un signe très fréquent

Ce signe se retrouve chez la plupart des mamans en burn-out. Vous avez le sentiment de ne pas être à la hauteur, d’être moins performante que les autres femmes et vous culpabilisez. Vous vous sentez coupable de ne pas répondre aux attentes (parfois irréalistes) que vous vous fixez et de traverser un tel passage à vide.

Symptôme n° 6 : La perte d’estime de soi

Les pressions sociales liées à la maternité et les comparaisons incessantes avec les femmes de votre entourage ne favorisent pas votre bien-être. Elles entraînent même une baisse significative de l’estime que vous vous portez.

Vous jugez vos imperfections avec sévérité et vous blâmez à la moindre erreur. Vous êtes devenue votre pire ennemie. En tant que mère et individu, vous vous dévalorisez et ne parvenez plus à vous accorder de la valeur. Il est impératif de reprendre confiance en vous.

Symptôme n° 7 : Le sentiment d’isolement et de solitude

Comme de nombreuses mères à bout, vous vous sentez certainement isolée émotionnellement et socialement. Vous faites face à l’incompréhension de votre entourage et restez seule, avec vos défis et vos émotions négatives.

Le manque de temps et d’énergie a pu limiter vos interactions sociales. Et il est parfois difficile de trouver des personnes bienveillantes avec qui partager ses expériences et ses préoccupations de maman.

Comment soigner le burn-out maternel ?

Vous vous reconnaissez dans les signes du burn-out maternel ? Sachez qu’il est possible de le soigner. La prise de conscience représente un premier pas vers la guérison. Vous êtes dans une situation qui nécessite du soutien, par l’intermédiaire d’un réseau d’écoute par exemple, ainsi que l’aide d’un psychiatre ou d’un psychologue.

Consulter un professionnel de santé mentale pour s’en sortir

Le syndrome d’épuisement maternel n’apparaît pas du jour au lendemain. Un professionnel de santé mentale est le mieux placé pour poser un diagnostic fiable de burn-out. Lors de la consultation, il effectue une évaluation approfondie afin d’exclure d’autres troubles tels qu’une dépression chronique, une anxiété généralisée ou un trouble bipolaire.

Un psychiatre ou un psychologue vous aide à explorer les causes profondes de cet épuisement (comme une blessure d’abandon ou une blessure de rejet) et à avancer. Il peut vous fournir de nombreux conseils pratiques afin d’identifier vos besoins personnels et d’établir des limites saines. Pour réduire votre angoisse, il vous enseigne des techniques de relaxation et de gestion du stress.

Seul un médecin peut vous prescrire des médicaments
Votre médecin traitant, ou un psychiatre (médecin spécialisé dans la santé mentale), peut vous prescrire des médicaments destinés à soulager les symptômes du burn-out maternel. Cette décision dépend de la situation et des besoins de chaque individu. Un soutien médicamenteux reste envisageable lorsque le burn-out cohabite avec un trouble dépressif ou un trouble anxieux comme une phobie sociale.

Thérapie individuelle ou familiale ?

La psychothérapie individuelle telle que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est préconisée pour travailler sur vos schémas de pensée négatifs. La thérapie familiale, quant à elle, reste d’une grande aide pour améliorer la communication et les relations au sein de la famille, renforcer le soutien dans votre couple et mettre en place une dynamique familiale saine.

Comment éviter le burn-out maternel ?

Si vous sentez que la fatigue s’installe, n’attendez pas avant d’agir. Au contraire, prenez des mesures préventives pour ne pas sombrer.

  1. Acceptez de l’aide. Oui, avouer qu’on a besoin d’aide et accepter le soutien de ses proches demande de mettre son ego de côté. Pourtant, c’est salvateur pour alléger votre charge mentale et prévenir l’épuisement.
  2. Pratiquez la communication ouverte. Que ce soit avec votre conjoint(e), vos enfants ou votre entourage, communiquez honnêtement sur vos besoins.
  3. Fixez des limites claires. Vous vous sentez dépassée ? Apprenez à dire « non » et à vous délester des relations toxiques. Rien ne vous oblige à répondre à vos mails en dehors des heures de travail ou à préparer la kermesse du petit dernier.
  4. Apprenez à gérer votre stress. Yoga, respiration ou méditation profonde : vous n’êtes pas obligée d’y consacrer deux heures par jour pour en ressentir rapidement les bienfaits.
  5. Prenez soin de vous. Et sans culpabiliser ! Vous avez envie de faire une sieste ce week-end ? De partir un week-end entre copines ? De prendre un bain pendant que vos enfants regardent un dessin animé ? Accordez-vous enfin le temps que vous méritez.
Un burn-out maternel dangereux qui nécessite de l’aide
Le burn-out maternel est profondément dévastateur. Il emporte sur son passage la santé physique et mentale des mères, jusqu’à les laisser totalement exsangues et étrangères à elles-mêmes. Les injonctions sociales à mener une carrière et une vie familiale de front sans jamais sourciller n’aident pas les femmes à communiquer sur leur mal-être. Vous sentez que vous glissez vers le burn-out ? Vous avez l’impression d’avoir atteint le point de non-retour ? Ne restez pas seule avec vos difficultés.

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